Le gaz.
La guerre du gaz.
L'arme fatale de Vladimir Poutine.
Et sur le gaz en 2022, on a tout entendu et tout lu.
Evidemment quand il a flambé après l'invasion en Ukraine, les prévisions étaient toutes alarmistes.
Et comme toujours dans ces situations d'hystérie collective, c'est le contraire qui s'est produit.
L'effondrement des cours du gaz était d'ailleurs une de nos anticipations fortes de 2022.
Le contrat à terme de référence du gaz naturel européen, le Dutch TTF (Title Transfer Facility).
70€ environ en début d'année 2022.
Puis vient l'invasion de l'Ukraine.
Les sanctions.
Les embargos russes.
L'approvisionnement par pipelines suspendu par la Russie pour cause d' "entretien".
Et le cours qui s'envole.
En ligne droite.
Au-dessus de 350€.
…que vous connaissez.
L'envol du prix de l'électricité.
La panique.
Les prévisions de pénuries en Europe pour l'hiver.
Et l'hystérie collective.
C'est toujours ce qui est fascinant avec les marchés, l'offre et la demande ont commencé à s'ajuster.
Une fois que les pays européens avaient rempli leurs stocks pour l'hiver à ras bord, et qu'ils avaient négocié l'achat de Gaz Naturel Liquéfié en complément ou en substitution du gaz russe, il y a eu...trop de gaz.
Et les cours se sont effondrés.
Aussi vite ou presque qu'ils ont flambé.
Une baisse de 10% rien que sur la journée d'hier.
Et nous revoilà aux cours pré-invasion de l'Ukraine.
70 € - 350€ - 70 €.
Retour à la case départ.
…à une offre qui s'est ajustée, une demande qui s'est repliée avec le ralentissement économique mais aussi les températures clémentes que nous expérimentons actuellement en Europe, et vous avez un cocktail qui déjoue toutes (presque toutes...) les prévisions.
Tout n'est pas joué.
L'hiver est loin d'être terminé.
Et les cours pourraient rebondir en cas de nouvelle vague de froid.
Mais les stocks sont au plus haut, à 84% de leur capacité en Europe, contre une normale de saison de 70%, en Allemagne ils sont même au-dessus de 90%.
Les "experts" qui se sont plantés largement pour le gaz en 2022 commencent déjà, selon Bloomberg, à "'s'inquiéter pour l'hiver 2023"
"Experts are concerned that it could be even worse".
Toujours pire.
Pour faire sensation.
L'hiver 2023 est encore bien loin et on ose à peine imaginer ce qu'il pourra se passer d'ici là.
En attendant, l'apocalypse n'a pas eu lieu.
Nous avons traversé cette épreuve, pour l'instant, certes avec difficulté, mais traversé tout de même.
Et le gaz s'est effondré.
Comme prévu.
Une bonne nouvelle.
Si l'explosion du coût de l'électricité était principalement due à l'explosion du cours du gaz, pourquoi le coût de l'électricité reste-t-il aussi élevé alors que le cours du gaz s'est effondré ?
Et pourquoi les PME et les TPE sont-elles autant pénalisées par des hausses astronomiques du coût de l'électricité ?
Les réponses que j'ai entendues ou lues ne m'ont pas convaincu.
La réponse de Bruno Le Maire: "Je demande aux fournisseurs de faire plus, de faire mieux et de le faire tout de suite".
Oui, beaucoup plus, beaucoup mieux et beaucoup plus vite.
A PART CA, QUOI DE NEUF ?
Encore et toujours.
Décidément, il fait l'actualité tous les jours.
Aujourd'hui c'est pour Tesla.
Avec une annonce de livraisons de véhicules en dessous des anticipations des analystes.
Plus les inquiétudes sur la croissance chinoise et les craintes de récession aux États-Unis.
Et la "dispersion" managériale d'Elon Musk.
12.25% de baisse dans la journée.
Tesla valait plus de 360 $ en mars 2022.
L'action a clôturé à 108 $ hier.
Bravo au Danemark.
Voilà un pays qui enregistre sa première année sans aucun braquage de banques.
Zéro.
Il y en avait 222 il y a 20 ans.
Leur secret ?
Les Danois n'utilisent quasiment plus de cash.
Cartes de crédit et smartphones.
Les cambrioleurs avaient bien essayé de se reporter sur les distributeurs de billets.
Mais là aussi, c'est fini, zéro attaque de distributeurs de billets en 2022.
Une profession au chômage donc.
La fin d'une époque.
L'inflation en Allemagne.
9.6% "seulement" en décembre.
Nettement moins que les anticipations.
Et plus bas que les 11.3% de novembre et que les 11.6% d'octobre qui constituaient des records depuis près de 70 ans.
La baisse est en partie due à un bouclier tarifaire sur le gaz mis en place par le gouvernement.
Mais c'est le début de la décrue.
En arrière toute.
Sur la réforme de l'allocation chômage dont la mesure qui consistait à réduire drastiquement les allocations chômage si le chômage baissait en dessous de 6% a été reportée sine die.
Et sur le projet des retraites avec l'annonce par Elisabeth Borne sur le fait qu'il n'y avait pas de "totem" sur les 65 ans.
Courage, fuyons.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.)
"Tarif bancaire : les 5 astuces pour échapper à la hausse des frais bancaires du 1er janvier 2023.
Frais de tenue de compte, carte bancaire, retraits, packages... Malgré la mise en place d'un bouclier tarifaire, les prix des services bancaires du quotidien vont augmenter début 2023. Voici 5 conseils pour échapper à ces hausses de tarifs."
Lire cet article sur Moneyvox.fr
On commence à avoir la performance de tous les placements sur l’année 2022. C’est l’occasion de faire un palmarès des actifs sur lesquels il fallait investir l’an dernier.
Sur la troisième marche du podium, une petite surprise…. le fonds en euros ! Le fonds en euros qui a pourtant été délaissé en 2022 par de nombreux épargnants, qui ont privilégié le livret A, dont le taux a été remonté à 2% en août, ou des placements offrant une espérance de rendement plus élevée et supérieure à l’inflation.
Pourtant, les premiers rendements des fonds en euros sont sortis et ils sont, pour l’instant, tous supérieurs à 2%. Et on s’attend donc à une moyenne autour de 1,6% voire 1,8% pour 2022, avec de nombreux fonds à 2% ou plus.
Dans le même temps, le livret A n’a rapporté « que » 1,375% en 2022 (car on rappelle qu’il a débuté l’année à 0,5% et a été relevé à seulement 1% en février).
Et dans le même temps, prendre des risques pour obtenir un meilleur rendement a souvent été un pari perdant en 2022, notamment parce que la plupart des indices actions ont baissé en 2022.
Difficile donc de faire mieux que 2% sans risque en 2022, mais on a quand même trouvé et on vous en parle demain…
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les Bourses européennes, qui ont entamé lundi la première séance de 2023 dans le vert, portées par la bonne tenue des indicateurs avancés des économies européennes, continuent dans leur lancée. Le CAC40 a gagné hier 0,44%, à 6 624 points. Outre-Atlantique on sourit moins. En effet, alors que Wall Street a essuyé une forte baisse l’année dernière, en raison des inquiétudes sur la remontée rapide des taux d'intérêt, les investisseurs n’abordent pas vraiment 2023 en toute quiétude… Le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 0,03% et 0,76%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a perdu ce matin 1.45%, à 25 717 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 6 700 points en matinée.
Le Brent se négocie à 80.3 $ (-6.95% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 864 $ (+2.20%).
L'euro/dollar évolue à 1,061 $ (+0.60%).
Quand une université américaine investit son argent dans un fonds, l'unité de mesure est le milliard : The University of California vient d'investir 4 milliards, sur son trésor de guerre de 150 milliards, dans un fonds immobilier de Blackstone, un autre monde ; Tous les pays se réjouissent du retour progressif des touristes chinois, même s'ils ont le Covid ; Le focus des médias cette semaine : la note d'électricité des 33 000 boulangers, le prix des galettes des rois a d'ailleurs explosé ; Des clients de McDo profitent de la fin des emballages jetables pour repartir avec les verres en plastique ou les boîtes de nuggets ou de frites ; Le temps passé devant la télévision est en baisse de 15 minutes par rapport à l'année dernière, 3h26 par jour pour les Français, la chute la plus brutale concerne les enfants de 4 à 14 ans qui ont troqué la télé pour les autres écrans et les adolescents happés par les réseaux sociaux ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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