Millenials et Gen Z.
The Economist a consacré une étude passionnante aux jeunes générations et à leurs habitudes de consommation.
Un focus sur les Millenials, nés entre 1981 et 1996, et la GenZ, née après 1997, et sur la difficulté pour les marques de les cerner.
La conclusion : c’est une génération de contradictions, comme toutes les générations...
125 millions de jeunes entre 10 ans et 34 ans dans l’Union Européenne.
110 millions de Millenials et de GenZ aux États-Unis avec des dépenses de consommation de 2700 milliards $ en 2021, soit 30% du total.
...pour les plus âgées, ont été marquées par la crise de 2008 puis, toutes, par le Covid. Et évidemment par le réchauffement climatique.
Des évènements (dé)structurants.
Et un sentiment général de pessimisme puisque, selon Mac Kinsey, un quart des GenZ pensent qu’elles n’auront pas les moyens de prendre leur retraite et la moitié qu’elles n’auront jamais les moyens de devenir propriétaires.
Ces deux générations participent largement au rebond de la consommation d’après Covid.
Les dépenses des Millenials sont en hausse de 17% par rapport à l’année dernière.
Même s'ils ont accumulé un patrimoine moins important que les boomers (1946-1964) ou la GenX (65-80) à leur âge.
Première contradiction entre les craintes pour l’avenir, mais une tendance à (sur)consommer et à consommer rapidement, en ligne, et de plus en plus, à travers les réseaux sociaux. Des générations « smartphones » de consommateurs.
Le « buy now pay later ».
Les abonnements.
La livraison rapide.
L’émergence du social commerce (le shopping sur réseaux sociaux, la version moderne du téléachat).
...ne sont plus …du luxe.
Ils deviennent des éléments de consommation « essentiels ».
Un chiffre frappant.
Selon une étude de Bain, le consommateur GenZ moyen achète son premier objet de luxe à 15 ans, alors que les plus de 30 ans l’avaient fait à 19 ans.
Des générations sensibles aux valeurs défendues par les entreprises (même si Shein, la marque chinoise de fast retail cartonne…) et aux problématiques climatiques (même s’ils sont friands de livraison rapide …).
Bref, The Economist a raison de le dire : des générations aux aspirations contradictoires, comme toutes les générations, mais largement plus complexes à cerner pour les marques.
Un vrai challenge.
Encore un.
QUOI DE NEUF ?
Il reste solide.
Normal.
Post Covid, on a eu un déséquilibre massif entre les offres et demandes d'emploi avec des records d'offres d'emploi non pourvues.
Il faudra plusieurs trimestres de ralentissement économique pour que ce goulet d'étranglement disparaisse.
On voit cependant quelques signes annonciateurs d'un rééquilibrage :
- Les vagues de licenciement, notamment dans la tech. À relativiser cependant par rapport aux recrutements massifs qui avaient été faits ces dernières années.
- L'autre signe c'est la baisse du nombre d'intérimaires. 110 800 de moins sur les 5 derniers mois de l'année 2022, 35 000 de moins pour le seul mois de décembre. Un signal avancé du ralentissement à venir de la dynamique de l'emploi.
À suivre de près.
Étonnante tout de même la déconnexion entre l'optimisme des indices boursiers et l'évolution de la situation en Ukraine.
Les investisseurs ne semblent plus considérer la guerre en Ukraine comme un facteur de risque depuis que les cours du gaz et du pétrole ont rechuté.
La guerre va pourtant passer un nouveau palier avec la décision des États-Unis et de l'Allemagne d'envoyer des chars à l'Ukraine.
Pour les États-Unis, les tanks Abrams.
Pour l'Allemagne, avec un virage à 180° d'Olaf Scholz qui annonçait encore ce week-end qu'il ne voulait pas envoyer de chars, les chars Léopard, au moins 14.
L'activité dans la zone euro.
Retour à la croissance pour la première fois depuis juin selon l'indice des responsables d'achat.
Et troisième mois consécutif de rebond.
J'ai mis un "?" à bonne nouvelle, car ce rebond de l'activité pourrait conforter la BCE dans sa volonté de continuer à relever ses taux d'intérêt.
Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Impôt sur le revenu : combien allez-vous payer en 2023 ?
Le simulateur officiel de l'impôt 2023 sur les revenus 2022 est déjà en ligne. Vous pouvez estimer précisément l'impôt à payer et l'impact de l'évolution du barème progressif."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr
Le mot de la semaine : optimisme
La question macro : l'économie mondiale est-elle en train de se fragmenter ?
Le chiffre : les naissances, en chute libre dans les principales puissances économiques
Les marchés ont-ils monté trop vite ?
Où placer son argent en 2023 pour sauver sa retraite ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance.
Léa Dunand-Chatellet de DNCA, Louis de Montalembert de Pléiade AM, Hervé Goulletquer d'Accuracy et l'immense Benaouda Abdeddaïm.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Encore une fois, les cours du CAC40 ont fluctué hier à l’intérieur d’un canal horizontal tout en se maintenant sur le plancher des 7 000 points (+0.26% à 7 050 points). Et, pour la deuxième séance consécutive, la Bourse de Paris connaît une stagnation. La forte hausse du début d’année, puis le coup de froid de la fin de semaine dernière, et maintenant la stagnation de ce début de semaine… Ce cas de figure ressemble fortement à une reprise de souffle des acteurs de marchés qui attendent le moindre catalyseur pour enclencher la vitesse supérieure. Aux États-Unis, la saison des résultats a déjà bien commencé. Et ce n’est pas sous les meilleurs auspices. En effet, échaudée par les publications bancaires, la Bourse de New York a clôturé sans tendance hier soir. Le Dow Jones a gagné 0.31%, tandis que le Nasdaq a perdu 0.27%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné ce matin 0.35%, à 27 395 points.
Le CAC40 est attendu aux alentours des 7 050 points en matinée.
Le Brent se négocie à 86.38$ (-1.42% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 929 $ (-0.08%).
L'euro/dollar évolue à 1,088 $ (+0.03%).
L'Eurostar roule à un tiers vide du fait des retards causés par les contrôles de passeport post Brexit ; Record historique d'épargne en Chine, épargne forcée due au Covid, de quoi alimenter une reprise spectaculaire de la consommation ; Top Gun et Avatar nominés pour les oscars, et 11 nominations pour le film "Everything everywhere all at once" sur une famille voyant à travers des "multiverses" ; Le titre du jour, un édito dans les Échos: "Les Français sont-ils paresseux ?", la capacité de travail d'un Français serait inférieure de 10 à 15% à celles de nos concurrents, vivement les ponts de mai ; Justement, la SNCF met en vente à partir d'aujourd'hui les billets pour les ponts d'avril et de mai ; C'est dans les stations de ski qu'on trouve un nombre explosif de passoires thermiques ; Après les coupures d'électricité et le manque d'essence, Le Parisien titre sur la nouvelle menace qui pèse sur les Français : le manque d'eau, et l'annonce d'un dispositif de "sobriété" de 50 mesures ; Amazon propose des médicaments sur abonnement aux États-Unis; Fun Radio doit verser 11 millions à NRJ et M Radio pour avoir manipulé les audiences ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
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