Vous avez évidemment entendu parler de l'ESG.
Environnement, Social, Gouvernance.
Des critères qui sont utilisés pour déterminer si une entreprise est dans une démarche "durable".
Des critères devenus déterminants et discriminants en matière de sélection d'investissements pour les gestionnaires de fonds.
Une tendance de fond.
Mais une tendance qui divise les États-Unis.
Explications.
Les grands gérants de fonds cotés et les grands gérants de private equity ont mis en avant les difficultés auxquelles ils étaient confrontés dans ce qui commence à être un affrontement entre pro et anti-ESG.
Ils se plaignent d'être pris entre deux feux.
Et avertissent que cette situation aura des conséquences sur leur profitabilité à moyen et long terme.
On trouve le même avertissement chez des BlackRock ou des KKR.
De nombreux investisseurs, une majorité de plus en plus large, refusent d'investir dans des sociétés de gestion qui continuent à investir dans le secteur des énergies fossiles.
Ce n'est plus une tendance de fond, c'est un tsunami.
Si en Europe ce mouvement ne pose pas de problème, aux États-Unis c'est devenu un sujet majeur d'affrontement.
anti "capitalisme woke" bat son plein.
Et elle n'est pas menée par des associations dispersées.
Non, elle est menée par des politiques contre le patron des Républicains au Sénat, Mitch McConnell, ou encore par le gouverneur de Floride et futur imminent candidat aux présidentielles Ron DeSantis.
Pour eux, les gérants qui refusent d'investir dans les énergies fossiles doivent être boycottés par les fonds de pension étatiques.
un géant du private equity, a lancé un avertissement.
Si le "boycott" est décidé par un certain nombre d'États républicains, cela pèsera sur leur capacité de levée de fonds et sur leurs revenus.
Selon le Financial Times, les États républicains auraient déjà retiré 4 milliards de $ l'année dernière du gérant de fonds cotés BlackRock.
Cette guerre pro et anti-ESG met en lumière, une fois de plus, la "sécession" de plus en plus évidente aux États-Unis.
Même les agences de notation de fonds comme Morningstar sont attaquées sur les critères de notation ESG.
A l'heure où la nécessité pour les entreprises d'adopter les critères ESG est de plus en plus forte, la guerre fait rage aux États-Unis.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
L'explosion de la croissance post-Covid a provoqué un gigantesque goulet d'étranglement sur l'emploi.
Dans tous les pays.
Et en particulier aux États-Unis.
Ce goulet d'étranglement a provoqué une hausse des salaires massive et a participé à l'accélération de l'inflation.
Selon le Wall Street Journal, ces tensions sur le marché du travail diminueraient.
Des études d'agences online de recrutement indiquent que le nombre d'offres d'emploi non pourvues diminue significativement.
Ce serait une bonne nouvelle pour l'inflation.
un vote au Sénat sur la réforme des retraites.
Contrairement à ce qui s'est passé à l'Assemblée nationale.
Le texte va y être discuté à partir d'aujourd'hui dans une ambiance qui ne ressemblera pas au cirque auquel nous avons assisté à l'Assemblée.
11 jours de débat.
Et un vote.
Tant mieux.
C'est la Banque de France qui le dit cette fois.
"Le risque de récession est écarté".
Une bonne nouvelle même si la croissance, estimée entre 0.3% et 0.7% en 2023, marque un fort ralentissement par rapport à 2022.
Et n'oublions pas que cette bonne nouvelle est en partie due aux aides gouvernementales massives qui plombent nos déficits et notre dette.
Un choix de société.
Un choix de modèle.
"Ça commence à chiffrer
Donc aujourd’hui les négos entre grande distrib' et industriels de l'agro-alimentaire s'achèvent. Mal. La fédération du Commerce et de la Distribution prévient : la hausse à venir – dès mars – sera de 10%. Les comptes sont donc les suivants : sur les 12 derniers mois, le prix de nos caddies a augmenté de 14,5% en moyenne, dès demain il faut donc s’attendre à +10% supplémentaires. Cela fait du +26% en 15 mois. Un quart de plus à la caisse. Ça commence à faire mal."
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Un premier bilan s’impose pour le CAC40 : en janvier il s’envolait de 9,4% et poursuivait sur sa lancée en février avec un gain de 2,6%. Ce troisième mois de l’année débute toutefois par une baisse (-0,46% hier, -0,81% à l’ouverture ce matin à 7 176 points).
Trois temps forts animeront la séance de ce jeudi. À 11h, l’inflation de février de la zone euro sera publiée. Comme toujours, elle sera source de spéculations quant à la politique monétaire de la BCE. Il en sera d’ailleurs question à 13h30 avec la publication de son dernier compte-rendu. Enfin, les inscriptions hebdomadaires au chômage américain seront à suivre à 14h30. Du côté des entreprises, Veolia, Scor, Technip Energies et Vallourec publieront leurs résultats annuels.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture à l’équilibre : -0,06%, à 27 499 points.
Le Brent se négocie à 84$ (+0,12% sur 24h).
L'once d'or s'échange à 1 831,3$ (+0,26%).
L'euro/dollar évolue à 1,064$ (-0,31%).
Du fait de la sécheresse, certaines communes ont stoppé les autorisations de bâtir par crainte de ne pas pouvoir fournir de l'eau potable à tous; Le titre du jour, dans le Parisien : "alerte sur les oreilles de nos enfants", 14% des moins de 10 ans ont déjà consulté pour des acouphènes, du fait de l'utilisation d'écouteurs et de casques; Il y a débat au sein du gouvernement au sujet d'une éventuelle généralisation du Service national universel; 15 160 opérations de démantèlement de points de deal ont été menées en 2022 contre 5 849 en 2021, un record selon Le Figaro; Aux États-Unis, les nouveaux "sensitivity readers" se sont lancés dans un nouveau mode de censure pour expurger les œuvres littéraires des termes qui pourraient être considérés comme offensants, le retour du Maccarthysme; Bon "anatomie d'un divorce" sur Disney +, la fin est nettement moins bonne que le début mais ça reste une bonne série, Tulsa King sur Paramount avec Stallone est vraiment décevante, j'ai attaqué une nouvelle série sur Arte, Manayek, trop tôt pour me prononcer et je n'ai pas encore regardé "Liaison" avec Vincent Cassel et Eva Green, je suis débordé ;