Le Morning Zapping de Marc Fiorentino : Quatre événements -...

VOUS AVEZ COMPRIS...

...qu'il y avait débat sur le taux "terminal".
Le taux auquel les banques centrales arrêteront de relever leurs taux.
Et comme l'inflation résiste, chacun y va de sa prévision anxiogène sur des taux encore plus hauts que les plus hauts prévus.
Et, évidemment, la Banque centrale américaine mène la danse.

AUJOURD'HUI

On va décortiquer chaque mot que va prononcer le patron de la Fed, la Banque centrale américaine, devant le Congrès.
C'est son discours semestriel.
Chaque virgule, chaque point, chaque intonation, chaque indicateur vont être étudiés au microscope pour savoir si le taux "terminal" va être à 5.25% ou à 5.5% ou à 5.75% ou à 6%...

VENDREDI

On va regarder les chiffres de l'emploi américain.
Car l'emploi fait mieux que résister.
Les États-Unis sont en plein-emploi.
Et plus l'économie ralentit, et plus les offres non pourvues qui s'entassaient depuis l'après Covid et la grande démission sont pourvues, et plus il y a donc, et c'est paradoxal, de créations d'emplois.
Et plus il y a d'emplois, plus il y a de consommation.
Et plus il y a de consommation, et plus il y a de croissance.
Voilà pour le deuxième indicateur important.

ET POUR FINIR

On va attendre la réunion de la FED le 22 mars pour savoir de combien elle va relever ses taux.
Il y avait un consensus unanime pour une hausse de 0.25%.
Mais avec les derniers indicateurs plus forts que prévus, certains attendent une hausse de 0.50%.
Vous connaissez notre anticipation : 0.75% de hausse encore avant l'été.
Soit en trois fois 0.25%.
Soit 0.50% puis 0.25% mais nous privilégions trois fois 0.25%.

ET DE DEUX

Tesla.
Deuxième baisse des prix de ses modèles les plus chers aux États-Unis.
Une première baisse en janvier.
Et à peine deux mois après, une deuxième baisse.
Le but est de soutenir les ventes qui s'essoufflent un peu du fait des hausses de prix marquées en 2021 et 2022.
Pour Elon Musk, la demande pour des Tesla est "infinie".

LE CRÉDIT IMMOBILIER

Ça redémarre.
La production de crédits immobiliers résidentiels remonte en février après une chute brutale liée, en partie, au taux d'usure.
Une hausse de 14.4 milliards d'euros en février après une baisse de 13.4 milliards en janvier.
Le redémarrage est lent.
Il s'accompagne d'une hausse des taux d'intérêt.
2.33% en moyenne en février, après 2.30% en janvier, soit le taux le plus haut depuis janvier 2016.
Comme le notent "Les Echos", ce taux a plus que doublé en un an.

COMPRENDRE LES OBLIGATIONS

Connaissez-vous bien l'investissement en obligations ?
Vous investissez dans un titre émis par un État ou une entreprise qui vous verse régulièrement des intérêts et vous rembourse votre investissement à l'échéance.
Avec la hausse des taux, les rendements redeviennent intéressants. Mais il y a un problème : lorsque les taux montent, la valeur des obligations baisse... Contre-intuitif, voire incompréhensible ?
Heureusement, notre équipe média vous explique tout dans le dernier épisode de la série de vidéos "Les placements, un jeu d'enfant", une série qui vous explique simplement et de manière visuelle, avec des jouets (ici, le Puissance 4) tous les placements.
Après avoir regardé cette vidéo, vous allez tout comprendre des obligations (et vous allez avoir envie de jouer à Puissance 4).
>> Voir l’épisode : les obligations, un jeu d’enfant

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
C’est en fanfare que le CAC40 démarre la semaine, +0,34% à la clôture hier (à 7 373 points), se rapprochant doucement mais sûrement du seuil inédit des 7 500 points. La Bourse de Paris poursuit ainsi sa folle ascension entamée depuis le troisième trimestre 2022, franchissant un à un les différents paliers techniques majeurs : 6 000 points (octobre), 6 500 points (novembre), 7 000 points (janvier) et un pic à 7 384 points le mois dernier. Enfin, le CAC a atteint lundi matin un nouveau record historique à 7 400 peu après l’ouverture. Du côté des États-Unis, la Bourse de New York a terminé sans tendance, les investisseurs optant pour une posture attentiste à quelques heures du discours de Powell devant le Congrès américain. Le Dow Jones a gagné 0.12%, tandis que le Nasdaq a perdu 0.11%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé de 0.25%, à 28 309 points.
Le Brent se négocie à 86.46 $ (+0.65% sur 24H).
L'once d'or se négocie à 1 846 $ (-0.47%).
L'euro/dollar évolue à 1,067 $ (-0.08%).

ON S'EN FOUT ?

C'est reparti pour un deuxième tour pour Facebook qui va encore annoncer des milliers de licenciements cette semaine après avoir déjà licencié 11 000 personnes soit 13% de son personnel en novembre; JPMorgan se déploie en Floride et au Texas car, selon son patron Jamie Dimon, ces deux États "like business", la sécession américaine ; Une tribune dans les Échos pour abolir l'expression "droits de l'homme" et la remplacer par "droits humains" ; Mauvaise nouvelle pour les accros au chocolat comme moi, le cours du cacao est au plus haut depuis trois ans ; Neymar va être opéré et sera absent jusqu'à la fin de saison, Hidalgo va encore illuminer la Tour Eiffel aux couleurs brésiliennes pour l'occasion ; Le carton au cinéma : Alibi.com 2 avec 3.25 millions d'entrées en trois semaines ; La saison 2 de "Braqueurs" sur Netflix, un scénario faible mais une bonne série d'action ; Ce soir documentaire sur Arte sur l'incendie du Reichstag le 27 février 1933 ; Selon BFM TV, le burn out est de plus en plus répandu chez les Youtubeurs (McFly et Carlito ou encore Squeezie), c'est terrible ça ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.