On ne cesse de le répéter.
La fin de l'argent magique, et le passage d'un monde à taux négatifs à un monde à taux plus élevés provoque, enfin, un retour à la réalité.
Un retour à la normale.
L'inflation a réveillé ceux qui pensaient qu'on pouvait vivre dans un monde irréel fait de créatures légendaires comme les licornes.
Autre signe du retour à la normale : on reparle réduction des déficits.
et les États frugaux de l'Union européenne ont repris la main.
L'ère des taux négatifs qui permettaient à des pays comme la France de dépenser de plus en plus d'argent, distribué à perte dans l'ensemble, en gagnant de l'argent, est bien terminée et c'est une bonne nouvelle.
Il va falloir à nouveau se limiter.
Je dis "à nouveau" mais je rappelle que l'État est en déficit depuis 1974.
Et que les gouvernements qui se suivent promettent de faire des efforts et qu'ils n'en font pas.
à la même pantalonnade il y a quelques jours quand, le même jour, Bruno Le Maire annonçait la fin du quoi qu'il en coûte avec des formules montrant la détermination de la France à s'attaquer aux dépenses publiques et annonçait en même temps qu'on allait prolonger une partie du bouclier tarifaire et qu'Emmanuel Macron annonçait les augmentations des enseignants.
La France profite de son statut au sein de la zone euro pour se moquer ouvertement des règles établies.
Par paresse.
Et par manque de courage politique.
Il est plus facile de distribuer de l'argent que de vérifier son utilisation.
tente quand même de revenir à la charge.
En rappelant que les seuils de 3%, pour le déficit, et de 60%, pour la dette, sont inscrits dans les traités.
Mais conscient de la mauvaise foi d'une partie des États, la France en tête, et de la faiblesse de ses moyens de rétorsion et de sanctions, elle défend un système "sur mesure", à la carte.
Les pays qui dépassent les 3% et 60% devront expliquer pourquoi.
Ils devront prouver qu'ils font des efforts pour y revenir un jour.
des délais, des échéanciers.
Au coup par coup.
État par État.
Ce n'est clairement pas la fin du grand n'importe quoi.
La France va pouvoir encore passer entre les gouttes en souhaitant qu'une nouvelle crise, comme la crise bancaire de 2010 ou la crise du Covid, permette de justifier de faire sauter toute barrière de contrôle et de revenir à la distribution d'argent magique.
gérera aussi mal les dépenses publiques, en toute impunité, avec des taux de financement, certes plus élevés, mais encore largement inférieurs à l'inflation grâce à la complicité de la Banque centrale européenne, les ménages français continueront à surépargner.
Car les ménages français savent gérer un budget et comprennent bien que l'argent que 60% d'entre eux arrivent à obtenir (60% des ménages français reçoivent plus de l'État qu'ils ne paient) ne pourra pas toujours tomber du ciel.
Cette gabegie est écœurante.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Ceux qui lisent cette newsletter régulièrement pourront corriger d'eux mêmes le titre d'un article dans les Echos ce matin : "Malgré une croissance au ralenti, le chômage continue de baisser".
C'est "grâce à une croissance au ralenti, le chômage continue de baisser" qu'il faut dire.
En effet, le ralentissement de la croissance permet de faire sauter le goulet d'étranglement de l'emploi post-Covid qui avait résulté en une explosion des offres non pourvues.
Avec le ralentissement, ces offres non pourvues commencent à être pourvues car beaucoup de salariés qui rêvaient d'une grande démission reviennent à la réalité et reprennent le travail.
Encore une illustration du retour à la réalité.
La Grande-Bretagne veut bloquer l'acquisition d'Activision, un des leaders du jeu vidéo, par Microsoft.
Cette décision a provoqué la fureur des dirigeants des deux entreprises qui dénoncent le double langage d'une Grande-Bretagne qui se dit pro-business et qui bloque les deals.
a présenté le programme de ses 100 premiers jours.
C'est la mode les "100 jours".
Rappelons que ceux de Napoléon se sont mal terminés.
En résumé pour ses 100 jours, on recule sur tout et on abandonne le texte sur l'immigration, entre autres.
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Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
La Bourse de Paris a cédé hier 0,86%, atterrissant à 7 466 points, notamment pénalisée par le recul de Teleperformance et par la crise bancaire. Depuis le début de la semaine, les marchés actions évoluent au rythme des publications de résultats de part et d'autre de l'Atlantique. Pour l’heure, les résultats ne semblent pas inciter les investisseurs à pousser le CAC40 au plus haut après la série de records établis ces derniers jours. Aux États-Unis, les opérateurs ont opté pour l’attente. Pour le moment, la possibilité d'une entrée prochaine en récession de l'économie américaine freine Wall Street. Le Dow Jones a perdu 0,68%, tandis que le Nasdaq a gagné 0,47%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a grimpé de 0.15%, à 28 458 points.
Le Brent se négocie à 78.12 $(-4.03% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 2 004 $ (+0.15%).
L'euro/dollar évolue à 1,105 $ (+0.11%).
Xi et Zelensky se sont parlés longuement, la Chine va-t-elle parvenir à orchestrer un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine ? Ce n'est pas impossible; Malgré la numérisation, les Français continuent à acheter des imprimantes; Le PSG va déposer une offre pour le Stade de France; Vente de casseroles, distribution de milliers de cartons rouges et de sifflets par les syndicats pour manifester contre Emmanuel Macron qui sera présent pour la finale de la Coupe de France de foot samedi au Stade de France, Nantes-Toulouse; C'est la cata pour le dernier film de Dany Boon; Le titre de Challenges "La bombe ChatGPT", je confirme; La part des femmes ingénieures est de 43% en Inde et de 32% en Europe, toujours selon Challenges ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
*Hors prélèvements fiscaux et sociaux et frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie ou de capitalisation concernés, hors faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et de son garant, pour un investissement pendant la période de commercialisation. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice sous-jacent, des taux d'intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entrainer un risque sur le capital, non mesurable à priori.
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