Quel revirement !
Un virage à 180 degrés.
Après le "tous startuppers" et le "tout tech", Emmanuel Macron prône maintenant la "réindustrialisation".
La "start-up nation" c'est fini.
Vive la France de l'industrie !

IL A SUFFI...

...que les liquidités se tarissent du fait de la hausse des taux d'intérêt, et que les levées de fonds des start-ups, célébrées comme des évènements nationaux, s'arrêtent brusquement, pour que l'on redécouvre les vertus des bonnes vieilles entreprises de l'industrie.
Et qu'on s'aperçoive qu'elles ne sont pas si vieilles que ça, qu'elles ont pris le tournant de la modernisation, et qu'elles génèrent du chiffre d'affaires sans consommer des centaines de millions d'euros d'argent magique.
Et qu'elles génèrent, une redécouverte, de la RENTABILITÉ.

IL Y A 5 ANS

Il fallait que nous soyons tous startuppers.
Hors de la start-up tech, point de salut.
Il fallait que nous ayons la plus grosse délégation au Consumer Electronics Show de Las Vegas.
Et il fallait lever, lever, et encore lever de l'argent pour "gagner des parts de marché", sans se préoccuper de faire un jour des bénéfices.

MAIS

La fête est finie.
L'argent est cher.
Et rare.
Et les start-ups qui n'ont pas de business model tombent comme des mouches.
L'heure est donc venue de changer de modèle.
Et de redécouvrir l'industrie.
Il faut "réindustrialiser" la France.
Concept étonnant.
Il n'y a plus qu'un pas à franchir pour qu'on passe du "tous entrepreneurs de la tech" à "tous OS" (OS veut dire Ouvrier Spécialisé pour ceux qui n'ont pas connu l'industrie).

LES PME ET ETI...

...de l'industrie française n'ont pas attendu d'être à nouveau à la mode pour se développer, croître, exporter, conquérir des marchés, souvent en étant peu aidées car oubliées tant elles n'étaient pas glamours. Sans pouvoir lever beaucoup d'argent car l'argent était destiné à la "Tech".
Or la "Tech", les PME et ETI l'ont intégrée depuis longtemps, et continuent à le faire, car elles devaient se moderniser pour survivre dans un monde ultra-compétitif.

ON REDÉCOUVRE...

...l'industrie.
C'est une bonne nouvelle.
La France ne sera jamais "réindustrialisée", c'est trop tard, mais on peut au moins arrêter le déclin de certaines de nos industries, et faciliter la vie de ces entrepreneurs délaissés.
Une usine à Dunkerque, c'est moins glamour que Las Vegas ou qu'une licorne qui n'a jamais vraiment valu le milliard affiché, mais c'est essentiel.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

VIVE LES CLASSES MOYENNES

On redécouvre l'industrie.
Et on redécouvre les "classes moyennes", celles qui pédalent trop pour être les plus aidées.
Un nouveau plan de 2 milliards a été annoncé.
On ne sait pas encore si c'est une baisse d'impôts ou une baisse des charges.
Il devrait concerner ceux qui gagnent entre 1.5 et 2.5 fois le SMIC.
Le titre du jour dans les Échos explique en partie un des maux français : "Souvent, travailler plus ne paie pas aussi bien qu'espéré".

L'HOMME ET LA MACHINE

"Mais que font les indices boursiers à ce niveau avec tout ce qui se passe ?"
"Le CAC est complètement déconnecté de la réalité !"
Ces phrases, on les entend régulièrement.
Et ces réflexions mènent à une situation anachronique : les fonds gérés par des (vrais) gérants en chair et en os ne sont pas pleinement investis en Bourse et les fonds gérés par des algorithmes qui, eux, n'ont pas d'état d'âme, alimentent la hausse en achetant massivement.
On saura bientôt qui a raison, de l'homme ou de la machine.

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ON SE VOIT TOUT À L’HEURE !

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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Après une fin de semaine dernière en légère hausse, le CAC40 a stagné lundi (+0,05%, à 7 418 points). Les investisseurs ont manifestement l’intention de ne pas prendre de risque en ce début de semaine chargée en informations. La Bourse de New York a clôturé en légère hausse, la tendance positive étant soutenue par des achats à bon compte, tandis que les négociations sur le plafond de la dette américaine incitent toujours à la prudence. Le Dow Jones et le Nasdaq ont gagné respectivement 0.14% et 0.66%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné 0.73% ce matin, à 29 842 points.
Le Brent se négocie à 75.50 $(+1.47% sur 24H).
L'once d'or se négocie à 2 007 $ (-0.21%).
L'euro/dollar évolue à 1,108 $ (-0.03%).

ON S'EN FOUT ?

Elisabeth Borne fête sa première année à Matignon ; Bruno Le Maire a annoncé la création d'un "plan épargne avenir climat" pour les moins de 18 ans ; Elon Musk a papoté hier avec Emmanuel Macron et il a dit qu'il aimait beaucoup la France... ; Bruxelles a dit ok, contrairement aux Anglais, au rachat d'Activision par Microsoft ; Ikea va investir massivement en France, cocorico ; Bon, c'est probablement reparti pour 5 ans avec Erdogan ; Vice Media a été déclaré en faillite lundi, il était valorisé 5.7 milliards de $ il y a 6 ans ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

*HORS PRÉLÈVEMENTS FISCAUX ET SOCIAUX ET FRAIS DE GESTION APPLICABLES AUX CONTRATS D'ASSURANCE VIE OU DE CAPITALISATION CONCERNÉS, HORS FAILLITE OU DÉFAUT DE PAIEMENT DE L'ÉMETTEUR ET DE SON GARANT, POUR UN INVESTISSEMENT PENDANT LA PÉRIODE DE COMMERCIALISATION. UNE SORTIE ANTICIPÉE DU SUPPORT (PAR SUITE DE RACHAT, D'ARBITRAGE OU DE DÉCÈS PRÉMATURÉ DE L'ASSURÉ) SE FERA À UN COURS DÉPENDANT DE L'ÉVOLUTION DES PARAMÈTRES DE MARCHÉ AU MOMENT DE LA SORTIE (NIVEAU DE L'INDICE SOUS-JACENT, DES TAUX D'INTÉRÊT, DE LA VOLATILITÉ, DES PRIMES DE RISQUE DE CRÉDIT) ET POURRA DONC ENTRAINER UN RISQUE SUR LE CAPITAL, NON MESURABLE À PRIORI.

Les produits structurés présentent un risque de perte en capital. Cet investissement s’adresse à des investisseurs disposant des connaissances et de l’expérience nécessaires pour évaluer les avantages et les risques inhérents au support proposé. Il est recommandé à tout souscripteur intéressé, d’apprécier, au regard des risques encourus et sur la base de son propre jugement ou des recommandations des conseillers qu’il aura estimé utile de consulter, l’adéquation du support à ses besoins et à sa situation patrimoniale et fiscale.