Le gouverneur de la Bank of England.
Devant un comité du Parlement Britannique.
Il a déclaré ce qu'on répète ici depuis des mois, en fait depuis le début de l'année 2022.
Il a fait son mea culpa.
Un geste courageux que devrait faire aussi la BCE.
Explications.

ANDREW BAILEY

Le patron de la Banque centrale anglaise.
Il a dû s'expliquer devant le Parlement.
Expliquer pourquoi l'inflation restait si élevée en Grande-Bretagne.
Expliquer pourquoi la BoE est intervenue si tard (et pourtant elle est intervenue bien avant la BCE...)
Expliquer pourquoi il n'a pas vu venir l'inflation, une inflation qui a commencé à apparaître bien avant la guerre en Ukraine.

ET SES MOTS SONT FORTS

Pour lui les modèles de prévisions sont cassés, "broken".
Ils ne permettent plus de délivrer des résultats justes.
Les modèles sont de moins en moins fiables car l'environnement économique subit simultanément des mutations majeures qui ne permettent pas de se projeter.

BIG LESSONS TO LEARN

Le patron de la BoE reconnaît qu'il n'a rien vu venir et qu'il y a des enseignements majeurs à tirer de ce qu'il considère comme un échec important.
Rappelons que l'inflation en Grande-Bretagne était encore de 10.1% le mois précédent.
Mais les "modèles" de la BoE prévoient toujours qu'elle va redescendre à 2%, prévision peu rassurante si la machine à prévisions est cassée...

LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE...

...devrait elle aussi faire son mea culpa.
Et chercher à comprendre, elle aussi, pourquoi elle n'a pas vu venir l'inflation dès le début de l'année 2022, pourquoi elle a ensuite expliqué pendant des mois qu'elle n'était que temporaire.
Et surtout travailler sur la façon de rétablir sa crédibilité et de rétablir sa capacité de prédiction (elle pourrait déjà commencer par s'abonner à nos newsletters, nous annoncions en janvier 2022 dans les prévisions de l'année que l'inflation serait le sujet de l'année...avant l'Ukraine).

ET MAINTENANT ?

Certes un mea culpa est un geste courageux.
Mais le patron de la BoE n'a pas donné de nouvelles recettes pour l'avenir.
Il n'a pas expliqué comment il allait réparer sa machine qui est "broken".
Une preuve supplémentaire de la complexité d'un environnement économique soumis à une multitude de révolutions.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

LA BCE FÊTE SES 25 ANS

Justement.
Les Échos en font leur une.
L'occasion pour la BCE de revoir ses modèles et d'engueuler ses économistes et prévisionnistes qui n'ont rien vu venir et qui ne voient toujours rien.

RETOUR A LA NORMALE ?
Nous assistons depuis des mois à un retour à la normale du fait de la hausse des taux d'intérêt.
Les prix des actifs, comme l'immobilier, commencent à se réajuster.
Les bulles commencent à éclater.
Et le seul secteur qui défiait les lois de la gravité était le luxe.
Hier, il a fini quand même par être touché lui aussi par les lois de la gravité économique.
Hermès a baissé de 6.54%.
LVMH de 5%.
Sur des craintes de ralentissement économique mondial.
Mais tout simplement aussi parce que peut être que même les arbres du luxe ne montent pas jusqu'au ciel finalement.

LA TRÊVE ?

C'est une première depuis des mois.
Une rencontre à haut niveau entre la Chine et les États-Unis.
Un dîner à Washington avec les deux ministres du Commerce.
Les deux pays sont en guerre, froide certes, mais en guerre tout de même.
Mais ils ont besoin de souffler car cet affrontement les confronte à des défis majeurs.

L'ACTUALITÉ DE VOTRE ARGENT

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"Les dates limites approchent. Il est temps de vous attaquer à votre déclaration annuelle de revenus. Voici le pense-bête des erreurs à éviter !"
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ATTENTION PÉPITE !

Jeudi 1er juin à 13h30, je recevrai Julien Toumieux , PDG de Hunyvers, spécialisé dans la location et la vente de caravanes et de bateaux, pour un webinaire dédié à la présentation de cette small cap (petite valeur cotée en Bourse). Et je lui poserai toutes les questions que vous avez sur cette société : Quelles sont les différentes activités d’Hunyvers ? Comment la société a réagi face aux différentes crises (Covid, guerre, inflation, pénuries, etc.) ? Quels ont été les résultats en 2022 et quelles perspectives pour 2023 ? Comment investir ?
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
Les Bourses européennes ont plongé hier. Le CAC40 a reculé de 1.33%, à 7 378 points. L'inquiétude sur le plafond de la dette américaine à l'approche de l'échéance du 1er juin se fait ressentir sur les marchés obligataires. Outre-Atlantique, la Bourse de New York a clôturé en net retrait alors que les républicains du Congrès et les représentants de l'administration de Joe Biden ont achevé un nouveau cycle de discussions sans progrès notable. Le Dow Jones et le Nasdaq ont perdu respectivement 0.69 % et 1.26%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné 0.90%, à 31 086 points.
Le Brent se négocie à 77.68 $ (+0.18% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 972 $ (+0.14%).
L'euro/dollar évolue à 1,071 $ (+0.05%).

ON S'EN FOUT ?

Ron DeSantis se lance dans la course à l'investiture républicaine contre Trump aujourd'hui ; Les Français font moins de dons du fait de l'inflation ; Article sur l'histoire des "classes moyennes" dans le Figaro, un terme qui s'est imposé au XIXème siècle ; Jean-Charles Naouri va devoir abandonner le contrôle de Casino ; Macron va recevoir le Patron d'OPEN AI (ChatGPT) à l’Élysée ; La France souffre déjà de "surtourisme" avec une affluence record dans certains sites pendant le week-end de l'Ascension ; Polnareff se lance dans une tournée en France à 78 ans ; Le patron d'une compagnie de jets privés se défend en expliquant que les pets des "pets", les animaux de compagnie, polluent plus que les jets privés, un vrai débat de fond ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU