Les patrons français.
Ils n'ont pas le moral.
C'est l'Insee qui le dit.
L'Insee mesure chaque mois "le climat des affaires".
Et il se dégrade pour le troisième mois consécutif.
Explications.
C'est le niveau du climat des affaires en mai.
Il était à 102 en avril.
Et 100 est le plus bas niveau depuis avril 2021.
Et tous les secteurs sont touchés !
De l'industrie au commerce de détail.
... que la croissance au premier trimestre était encore de 0.2%.
Nous ne sommes pas encore en récession comme nos voisins allemands qui viennent d'aligner deux trimestres de croissance négative.
Nous bénéficions encore des aides diverses et des boucliers en tout genre qui ont reculé le moment de vérité.
l'inflation et la hausse des taux d'intérêt par la BCE, ce n'est pas une surprise.
Les mécanismes économiques naturels reviennent à la normale.
J'ai envie de dire "enfin".
Enfin, car, comme on l'a souvent répété (radoté ?) ici, un ralentissement de l'économie, voire une récession, est souhaitable pour permettre de réduire les goulets d'étranglement et permettre surtout à l'inflation de reculer significativement.
c'est une certitude.
Et ce ralentissement va durer plus longtemps que prévu.
Il ne va pas être dramatique mais notre économie va patiner pendant quelques trimestres.
Et c'est normal.
Et c'est souhaitable.
Patiner parce que le carburant qui a alimenté la croissance n'est plus disponible.
c'est l'argent magique.
Nous avons en effet retardé le moment de vérité en inondant l'économie d'argent magique.
Mais les banques centrales ne peuvent plus le faire du fait de l'inflation.
Et le gouvernement français ne peut plus le faire non plus car notre déficit et notre endettement sont à des niveaux d'alerte.
donc.
Encore une fois.
Il est normal que les ménages consomment moins quand l'inflation augmente et que les taux d'intérêt s'envolent.
Il est normal que les entreprises hésitent à investir quand la visibilité diminue.
Il est donc normal que l'économie ralentisse, c'est le fait qu'elle ait résisté aussi longtemps qui était étonnant.
... ce n'est pas grave.
C'est même une bonne nouvelle pour l'inflation.
Alors gardez le moral.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Les Français ont fini par nous entendre...
Depuis le temps qu'on répète/radote ici que TOUTE personne de plus de 40 ans doit avoir un PER, le message commence à passer.
Et Bruno Le Maire est très content.
Nous aussi.
7 millions de PER à la fin 2022.
80 milliards d'encours.
Alors que l'objectif initial était de 3 millions de souscripteurs et de 59 milliards d'encours.
Il faut continuer.
Tant que tout le monde ne sera pas "équipé".
Le PER c'est la version française de la retraite par capitalisation.
Avec des avantages fiscaux.
Alors foncez.
>> Obtenez plus d'informations sur le Plan d'Épargne Retraite
C'est une première selon l'Agence Internationale de l'Energie.
Les investissements dans l'énergie solaire ont dépassé les investissements dans le pétrole.
Pour l'ensemble des énergies renouvelables, l'investissement total est colossal, 1 700 milliards de $ en 2023 contre 1 000 milliards pour le pétrole.
C'est une bonne nouvelle pour les énergies renouvelables.
Mais c'est une mauvaise nouvelle car il faut continuer à investir dans le pétrole si nous ne voulons pas qu'il vaille 500 dollars dans 10 ans alors que nous en aurons encore besoin.
La Grande-Bretagne.
Et le Brexit.
Un des objectifs du Brexit était de limiter drastiquement l'immigration.
Les chiffres sont tombés.
Record d'immigration en 2022.
606 000 personnes.
Et la pression monte sur le Premier ministre Rishi Sunak.
Le mot de la semaine : inflation, encore et toujours
La question macro : Faut-il parler du plafond de la dette américaine ?
Le chiffre : 300 milliards, la dette supplémentaire pour financer la transition écologique en France.
La Bourse : faut-il acheter ou vendre ?
Quel est le placement de la semaine ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Le top 3 des gérants.
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance: Virginie Robert de Constance Associés, Andrzej Kawalec de Moneta AM, Jean-François Robin, Directeur de la recherche chez Natixis CIB et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 11h et 21h, et dimanche à 8h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Par Pascal Malula, Analyste Bourse.
La quasi-totalité des places européennes a fini en retrait jeudi, alors que les investisseurs font toujours mine de s’inquiéter des négociations sur le relèvement du plafond de la dette américaine. Dans ce contexte, le CAC40 a cédé -0,33% à 7 229 points. Au pays de l’Oncle Sam, la hausse fulgurante de Nvidia a été la grande actualité à Wall Street (+24.37% hier soir à la clôture). Portée par la frénésie entourant l’intelligence artificielle, la valeur a tracté le Nasdaq qui a enregistré un gain d’1,71%. Néanmoins, la surperformance de cette valeur technologique n’écarte pas toutes les craintes du moment alors que l’agence de notation Fitch envisage d’abaisser la note de la dette souveraine américaine.
Le Dow Jones a perdu 0.11%.
En Asie, la Bourse de Tokyo a gagné 0.37%, à 30 916 points.
Le Brent se négocie à 76.23 $(-2.52% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 949 $ (-0.39%).
L'euro/dollar évolue à 1,073 $ (+0.07%).
Enfin un week-end prolongé; Je suis le seul à avoir cette impression ou la réforme des retraites c'est déjà du passé ?(oui, je sais, il y a encore un obstacle le 8 juin); La moitié des garçons de 12/13 ans se rendent sur des sites pornographiques une fois par mois (Le Parisien); Documentaire ce soir sur Arte sur Tina Turner; La patronne du Comité olympique français démissionne à quatorze mois des JO à Paris, bonne ambiance; Le nouveau concept dénoncé par Macron: la "décivilisation" qui recouvre, entre autres, la montée de la violence; Des militants écologistes sont attendus à l'assemblée générale de TotalEnergies; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens