J'allais écrire "Bienvenue dans un monde à croissance zéro", mais je ne voulais pas vous déprimer dès le matin.
Les signaux faibles macroéconomiques pointent tous dans la même direction.
Un ralentissement de l'économie en 2023, c'était prévu.
Mais après 2023, plusieurs années de croissance faible.
Sans rebond significatif.
Un changement de cap important.
Et surtout avant "l'après Covid", nous allions tranquillement vers un monde à croissance faible et même à croissance zéro, et un monde de déflation.
Puis il y a eu le Covid.
Avec ses torrents d'argent magique.
Et puis il y a eu l'après Covid, où l'effet rattrapage s'est combiné à l'argent magique et aux plans de soutien, pour provoquer un boom économique.
Il a duré plus longtemps que prévu.
À tel point que certains ont cru qu'il s'agissait d'une nouvelle tendance de fond de rebond de la croissance économique mondiale, alors que ce n'était qu'un phénomène purement conjoncturel.
L'effet "post-Covid" est en train de s'essouffler.
D'autant plus rapidement que "l'effet inflation" a finalement commencé à freiner un des moteurs principaux de la reprise : la consommation des ménages.
...l'effet "post-Covid", nous allons nous retrouver dans une tendance profonde de ralentissement de la croissance économique.
Un ralentissement qui est encore freiné par "l'effet emploi".
En effet, du fait de l'après Covid, mais aussi du fait des changements d'habitude en matière de travail et de la démographie, tous les pays développés tendent plus ou moins rapidement vers le plein-emploi.
Et qui dit plein-emploi, dit hausse des revenus et donc maintien de la consommation des ménages.
Cet effet "plein-emploi" va lui aussi finir par s'estomper, comme l'effet "post-Covid".
Et nous allons revenir à la tendance de fond : le ralentissement économique.
Un ralentissement économique structurel lié à des causes structurelles :
La démographie, très largement en tête.
La révolution technologique (je suis effaré que peu de gens se rendent compte du tsunami que va provoquer l'intelligence artificielle).
La révolution sociétale avec le changement de rapport au travail.
Pour ralentir le ralentissement de la croissance économique.
La dernière transition/Révolution que je n'ai pas citée : la transition écologique.
Si, sur le long terme, je n'ai aucun doute qu'une transition écologique d' "urgence" va mener à une décroissance, à court et moyen terme, le financement de la transition écologique peut provoquer un boom de l'investissement et de la croissance.
Encore un paradoxe : pour aller vers moins de croissance, on va passer par une phase de plus de croissance.
Un monde à croissance faible, voire nulle ?
Les écologistes vous diront que non.
Pour les taux d'intérêt, c'est aussi une bonne nouvelle.
Mais pour le reste (chômage, qualité de vie, pauvreté, santé, etc. ), c'est tout de même problématique.
L'emploi peut néanmoins se maintenir entre les effets positifs de la démographie et les effets négatifs de l'intelligence artificielle et de la robotique.
Les entreprises vont devoir s'adapter aussi.
Nous allons tous devoir nous adapter.
Dans un monde à croissance faible ou nulle.
Un monde, où, je sais, vous n'allez pas me croire, on va reparler de déflation...
Mais ça c'est une autre histoire.
QUOI DE NEUF ?
Le Trésor américain va pouvoir augmenter sa dette.
Il a reçu l'autorisation.
Et il va donc devoir emprunter.
Massivement.
1000 milliards en emprunts à court terme avant la fin de l'année.
Les taux élevés vont probablement attirer les investisseurs mais cela va peser sur les dépôts des banques.
A suivre.
Pour améliorer la situation des acheteurs d'immobilier.
Baisser les commissions des agences.
C'est une proposition de l'Autorité de la concurrence qui note que le taux de commission moyen des agences est de 5.78% alors qu'il est de 4% en Europe.
Autre solution : l'ouverture plus large de la concurrence entre les agences, ce qui pourrait favoriser les plateformes internet.
Levée de boucliers des professionnels.
On va assister à un tsunami.
La voiture électrique chinoise.
Hier c'était au tour du leader chinois BYD d'annoncer la commercialisation de ses voitures électriques en France.
Si l'Europe et la France n'agissent pas, nos constructeurs vont souffrir.
Après une année 2022 record, le marché des SCPI (société civile de placement immobilier) est à un tournant. Il faut dire qu’après des années de hausse de l’immobilier et de rendement élevé, la hausse des taux et le changement d’habitude post-covid (télétravail) sèment le doute auprès des investisseurs.
La prudence est donc de mise, mais surtout la sélectivité : car certaines SCPI continuent à offrir des rendements très solides, avec des taux d’occupation proches de 100%, et des valeurs d’actifs qui restent stables, voire augmentent, avec donc un potentiel de revalorisation ou, a minima, la capacité à résister en cas de crise immobilière. Sans oublier bien sûr les avantages traditionnels de la pierre papier : tickets d’entrée faibles, aucun souci de gestion et mutualisation des risques.
Quelles sont ces SCPI ? Les experts de Meilleurtaux Placement vous proposent, comme chaque année, leur palmarès des meilleurs véhicules de Pierre Papier sur lesquels investir aujourd’hui.
C’est qui les meilleures ?
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Pierre Papier, société civile, mutualisation, etc. Si tout ça ne vous parle pas, pas de panique.
Nos experts vous expliquent tout, grâce à des jouets, dans notre série de vidéos pédagogiques « Les placements, un jeu d’enfants ».
Avec non pas une, mais trois vidéos sur le sujet :
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Pendant ce temps-là
L’Ukraine ? Les retraites ? Vu de San Francisco c’est bien loin… et si peu intéressant ! Le Washington Post publie un article sur "l’hystérie" de l'Intelligence Artificielle qui s’est emparée de la Silicon Valley, "une ruée vers l’or (…) comme on n’en avait jamais vue". Des mots ? Un chiffre aussi : en mai seulement, les sociétés de capital-risque US ont investi plus de 11Mds$ dans des startups AI. 11Mds$ c’est "le montant investi sur un an dans toute l'économie numérique en France".
Sur les 13 licornes (startups valorisées > 1Mds$) répertoriées dans l’AI générative type Chat-GPT, aucune n’est européenne (12 Amérique du Nord – US et Canada – 1 israélienne).
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 ouvre une nouvelle fois en léger recul (-0,12%) à 7 195 points, au lendemain d’une séance très calme (-0,09%). Le rouge l’a également emporté à Wall Street où le Nasdaq a cédé hier soir 1,29%, contre -0,38% pour le S&P 500 et un léger +0,27% pour le Dow Jones.
Ce jeudi sera surtout marqué par les révisions des PIB japonais et européen du premier trimestre. Selon le consensus, la croissance trimestrielle de la zone euro devrait ressortir à… 0%. Dans une moindre mesure, les inscriptions hebdomadaires au chômage américain seront dévoilées à 14h30. Dans l’attente des rendez-vous des banques centrales de la semaine prochaine, l’attentisme devrait à nouveau l’emporter.
En Asie, la Bourse de Tokyo cède 0,85%, à 31 641 points.
Le Brent s'échange à 77,1 $ (+1,72% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 946,2 $ (-0,88%).
L'euro/dollar évolue à 1,071 $ (+0,09%).
Emmanuel Macron penserait à "user" Élisabeth Borne jusqu'à Janvier avant de la remplacer par un de ses chouchous, Julien Denormandie ; La livre turque continue de s'effondrer, près de 10% pour la journée d'hier seulement ; La une du Parisien d'hier sur "l'abaya" à l'école a agité le monde médiatique toute la journée ; Vinci Autoroutes, sous la pression du gouvernement, va offrir une remise de 20% sur les péages aux utilisateurs de chèques vacances ; Selon une étude du Ministère de l'éducation, les filles sont meilleures en lecture que les garçons mais on n'a plus le droit de dire des choses comme ça ; Messi refuse l'Arabie saoudite et préfère Miami ; Le titre du jour qui donne la pêche le matin, dans le Figaro "Comment la drogue alimente l'explosion de la violence" ; Le patron de CNN s'est fait "fired" ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
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