Nous arrivons en fin de cycle de hausse de taux.
Dans la plupart des pays développés.
Nous anticipions depuis plusieurs mois que les hausses de taux s'arrêteraient avant l'été.
L'été approche à grands pas et nous devrions assister aux dernières hausses de taux.

AUX ÉTATS-UNIS

Les marchés se positionnent sur une nouvelle hausse de taux.
De 0.25% seulement.
Avec deux scénarios.
Une dernière hausse en juin.
Ou une pause en juin et une hausse en juillet.
Très franchement, cela ne change pas grand-chose.
Et même si la Banque centrale américaine décidait de relever ses taux de 0,25% en juin ET de 0,25% en juillet, cela ne changerait pas la donne.

ON A APPRIS HIER...

...que les banques centrales d'Australie et du Canada ont elles aussi encore relevé les taux.
Ce n'était pas anticipé.
Les raisons invoquées sont toujours les mêmes : l'inflation résiste.
Et le retour aux 2% n'est pas pour demain.

RIEN DE NEUF

On le savait déjà.
L'inflation baisse.
Mais moins vite qu'anticipé.
Malgré la baisse de l'énergie et des matières premières.
On sait pourquoi : après des années de disette en matière de hausse des prix, beaucoup d'entreprises ont pris l'inflation comme prétexte pour augmenter leurs prix et amplifier la hausse des coûts qu'elles subissaient.
On le voit dans les profits de beaucoup d'entreprises qui sont largement supérieurs aux anticipations.

MAIS

On connaît aussi la suite.
Ralentissement économique qui va durer plus longtemps que prévu, avec une année 2024 qui verra un rebond moins fort qu'attendu.
Coup d'arrêt à la progression de la consommation des ménages du fait de l'inflation et de la hausse des taux.
Coup d'arrêt à la progression des marges des entreprises du fait de la sensibilité des consommateurs à la hausse des prix.

EN EUROPE AUSSI

On s'approche de la fin du cycle.
On aura probablement encore deux hausses de taux, de 0,25%, et ensuite il faudra attendre.
Attendre parce que l'impact des hausses de taux se ressent 18 mois après.
Il faut donc être patient.
Et arrêter de paniquer.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

MON THÈME FAVORI

La démographie.
Avec un dossier dans le Financial Times.
L'Italie confrontée à un hiver démographique.
Le taux de fécondité en Italie est de 1.24 seulement, et il continue à baisser.
Le nombre de naissances a chuté de 27% en deux décennies.
Et la population italienne pourrait baisser de 59 millions d'habitants à 48 seulement d'ici 2070.
Le gouvernement tente de trouver des solutions pour relancer la natalité mais c'est peine perdue.
C'est une tendance de fond.
Qui touche toutes les économies développées et même les pays émergents.

FINALEMENT

Il y a trop de blé.
C'est un peu comme le gaz.
On ne devait plus en avoir, et maintenant il y en a trop.
Malgré l'inondation des terres agricoles du fait de l'explosion du barrage, les exportations de blé ukrainien inondent le marché et pèsent sur les cours.
On est passé de "il n'y a pas de gaz" à "il y a trop de gaz"
Et de "il n'y a plus de blé" à "il y a trop de blé".
Conclusion : c'est comme pour la hausse des taux, il faut arrêter de paniquer.

C'EST VOTRE ARGENT EXCEPTIONNEL

Pourquoi la France échappe-t-elle aux dégradations de notations ?
Pourquoi la BCE a-t-elle toujours tout faux ?
Les États vont-ils pouvoir emprunter des milliers de milliards pour financer leurs dettes ?
La Bourse va-t-elle continuer à monter ?
Quel est le placement de la semaine ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la Finance, Patrice Gautry de l'Union Bancaire Privée, Hervé Goulletquer d'Accuracy, Pierre Schang de Tocqueville Finance, Eric Lewin des publications Agora.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 11h et 21h, et dimanche à 8h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.

5 REASONS WHY

Nous vous avons annoncé hier le lancement de notre palmarès des meilleures SCPI 2023, pour lequel nos experts ont décortiqué les principaux véhicules du marché pour vous proposer les meilleurs, en toute indépendance et transparence.
Aujourd’hui, ils nous donnent les arguments qui font d’Epargne Pierre la meilleure SCPI du marché.
5 raisons :
1. Un rendement robuste, supérieur à 5%, parmi les meilleurs du marché.
2. Une grande diversification sectorielle et régionale.
3. Une gestion prudente des actifs, avec notamment une hausse de la valorisation du patrimoine en 2022 (quand la plupart des SCPI ont subi une légère baisse), preuve du caractère défensif de cette SCPI, un potentiel de revalorisation ou, a minima, la capacité à résister en cas de crise immobilière.
4. Une décote importante (supérieure à 8%) par rapport au prix de la part, et donc un potentiel de revalorisation à long terme.
5. Accessible en direct, à crédit, en nue-propriété et dans l’assurance-vie.
>> Obtenez plus d’informations sur la SCPI Epargne Pierre, 1re de notre palmarès

FAUT-IL INVESTIR EN IMMOBILIER ?

C’est bien entendu la question qu’il faut se poser avant de se lancer dans un projet.
Car l’immobilier traverse une période de turbulence, avec la hausse des taux et les changements d'habitude post-Covid (télétravail).
Faut-il pourtant se détourner de cet actif, qui est historiquement le meilleur placement sur 20 et 40 ans en termes de rendement et de solidité, et constitue depuis des dizaines d’années la base de la construction patrimoniale des Français ?
Pour tenter de répondre à cette question, je recevrai le 20 juin à 11h30 Guillaume Arnaud, le président du Directoire de Sofidy, gestionnaire de fonds immobiliers depuis plus de 35 ans, pour un webinaire dédié à l’investissement immobilier ?
>> Inscrivez-vous au webinaire : « Faut-il investir aujourd'hui dans l'immobilier et comment ? »

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Hier, l’indice français a clôturé une nouvelle fois sur une petite variation, +0,27% à 7 222 points, dans des volumes toujours inexistants. Il évite le pire après l’annonce surprise de l’entrée en récession de la zone euro, avec une baisse de 0,1% du PIB au quatrième trimestre 2022. La consommation des ménages recule, en particulier en Allemagne. Au-delà du symbole, c’est de bon augure pour que la baisse de l’inflation se poursuive.
Wall Street a également clôturé dans le vert, jusqu’à +1,02% pour le Nasdaq et entraîne dans son sillage les places européennes ce matin (+0,20% pour le CAC à l’ouverture).
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 1,97%, à 32 265 points.
Le Brent s'échange à 75,6 $ (-1,95% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 965,2 $ (+1,30%).
L'euro/dollar évolue à 1,077 $ (-0,09%).

ON S'EN FOUT ?

C'est fini, le dernier texte à l'Assemblée qui aurait pu menacer l'adoption de la réforme des retraites a été retiré ; Zidane ne veut pas être l'entraîneur du PSG ; Le titre du jour dans le Parisien : "attaquée par une corneille en plein Paris", l'occasion de revoir "Les Oiseaux" d'Hitchcock ; Jacques Attali n'a pas annoncé la fin du monde, pour une fois, dans son édito dans les Échos mais il a parlé d'une série, "Succession", copieur... ; New York ambiance "Blade Runner" du fait des feux de forêts canadiens ; Nouveau jeu de "culture populaire" présenté par Arthur sur TF1 ce soir, "The Wheel", je vais passer mon tour ; Trump a été inculpé dans l'affaire des archives de la Maison-Blanche ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU