Aucune réaction sur les marchés.
Les investisseurs et les traders pensent-ils que cette mutinerie en Russie qui a duré 24 heures est un non-évènement ?
Les plus anciens se rappellent les variations violentes sur les marchés lors du coup d'État en Russie d'août 1991.
Explications.
J'ai lu hier et ce matin les commentaires et les analyses sur cette mutinerie.
Et j'avoue que je n'ai pas trouvé d'explication totalement convaincante à ces 24 heures qui viennent de secouer la Russie.
Certains parlent de coup d'État, d'autres de coup de bluff ou encore de coup de folie.
C'est sûrement cette incompréhension qui fait que les marchés sont relativement calmes et ne réagissent pas à une situation qu'ils ne parviennent pas à comprendre.
Ce qui ressort des analyses de cette mutinerie va plutôt dans le sens d'un coup de bluff.
Avec le patron de la milice Wagner, Prigojine, qui aurait mal vécu le bombardement de sa milice par l'armée russe et qui aurait craint de subir le même sort que les SA d'Hitler.
Pour se protéger et pour protéger ses hommes, celui que certains qualifient de "brute épaisse" ou de "boucher sanguinaire" aurait donc décidé de négocier sa liberté et sa survie en faisant cette démonstration de force.
Pour sortir de cette situation chaotique, il y a visiblement eu deal.
Un deal orchestré par le Président biélorusse Loukachenko, proche du patron de Wagner depuis plus de 20 ans.
Quel deal ?
On ne le sait pas encore.
On ne sait pas si Prigojine a obtenu la tête de ses deux ennemis mortels, le ministre de la Défense et le Chef d'État-major.
On imagine qu'il a obtenu le maintien de l'existence de Wagner et sa non intégration/dissolution au sein de l'armée.
Ce matin, le consensus est clair pour les spécialistes : Poutine sortirait affaibli de cette confrontation.
Et cette mutinerie pourrait donner des idées à d'autres militaires ou dirigeants qui voudraient le renverser.
Je me méfie de ce type de conclusion : Bachar el-Assad devait être très affaibli par la guerre en Syrie, il a maintenu son emprise sur le pays et le réintègre dans la communauté internationale.
Heureusement que Prigojine a eu la bonne idée de faire son "coup" pendant le week-end et pas pendant que les marchés étaient ouverts.
On aurait eu des variations erratiques mais surtout des commentaires non avisés de spécialistes autoproclamés.
Pour l'instant, les investisseurs observent.
Ils se demandent si cette folle journée va renforcer la position ukrainienne et va pousser Poutine à un accord de paix pour pouvoir reprendre le pouvoir en interne.
Car les investisseurs n'attendent qu'une chose : la fin du conflit en Ukraine qui reste une source d'incertitudes et les marchés détestent les incertitudes.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
La Banque des Règlements Internationaux.
La "banque des banques centrales".
Son verdict sur l'inflation : il faut réduire les dépenses publiques ou augmenter les impôts pour combattre l'inflation.
Augmenter les impôts, en France, on connaît et ça ne marche pas.
Réduire les dépenses publiques, c'est une évidence.
Car pendant que les banques centrales menaient une politique restrictive, certains gouvernements comme en France, ont distribué de l'argent à tour de bras, annulant totalement l'effet des hausses de taux.
Qui aurait imaginé, au plus fort de la crise de l'euro, que la Grèce deviendrait un exemple ou au moins une référence de retournement de situation ?
Et c'est le cas.
Le Premier ministre sortant, conservateur, Kyriákos Mitsotákis a été largement réélu.
Son parti est en tête dans l'immense majorité des circonscriptions avec un score de plus de 40%.
Il va bénéficier du bonus de 50 députés et va donc avoir une majorité absolue au Parlement.
158 sièges sur 300.
Impressionnant.
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Elle a répondu, de manière claire et précise, à toutes nos questions sur cette classe d’actifs :
Qu’est- ce que le private equity ?
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Où va la Bourse ?
Quel est le placement de la semaine ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
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Qui peut sauver la Grande-Bretagne ?
Pourquoi les Français épargnent tant ?
Avec nos Jedis de l'économie et de la finance, Anne Sophie Alsif, cheffe économiste de BDO France, Sébastien Lalevée d'Arbevel, Christian Bito, professeur à l'Essec et l'incontournable Emmanuel Lechypre.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 a signé vendredi sa deuxième plus forte baisse hebdomadaire de l’année (-3,05%) en perdant 0,55% au fixing, avant la révolte de Wagner. Selon les indices d’activité PMI dévoilés vendredi, l’activité mondiale a fortement ralenti en juin, surtout dans l’industrie. Japon, zone euro, Grande-Bretagne, France, États-Unis… Le repli est mondial.
Ce lundi, les investisseurs devraient surveiller les derniers développements en Russie et l’indice allemand IFO du moral des milieux d’affaires. Verdict à 11h.
Les principales bourses européennes évoluent à l’équilibre à l’ouverture (+0,05% pour le CAC).
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en baisse de 0,25%, à 32 699 points.
Le Brent s'échange à 74,6 $ (+0,48%).
L'once d'or se négocie à 1 923,2 $ (+0,08%).
L'euro/dollar évolue à 1,091 $ (-0,28%).
Il y aurait "un burn-out de la rencontre" avec des jeunes qui désertent les applis de rencontre par lassitude, frustration ou échecs (Le Point) ; La description de Vivatech dans Charlie Hebdo de cette semaine est un must-read, c'est très drôle ; La phrase du jour, Harrison Ford : "J'aime être vieux", no comment ; Record absolu pour la température moyenne à la surface des océans, plus de 12° et on attend des "canicules" marines en Méditerranée ; À revoir sur Arte ce soir "Rocco et ses frères" de Visconti avec Alain Delon ; Des news de la série "Crowded Room" (Apple TV, un épisode par semaine) : pas mal mais très/trop lent, "City on fire" (apple TV) : pareil, pas mal mais très/trop lent, quelques similitudes d'ailleurs entre ces deux séries ; La chaleur a fait 33 000 morts en 9 ans (je précise quand même qu'on ne s'en fout pas) ; Fréquentation record au Salon du Bourget, plus de 400 000 entrées ; Le Figaro lance un vent de panique avec ce titre "Y aura-t-il encore du vin en 2050?" ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU
* Le rendement cible de l’investissement n’est pas garanti et ne constitue qu’un objectif de gestion. Le fonds Bpifrance Entreprises Avenir 1 ne bénéficie d’aucune garantie en capital et les souscripteurs pourront perdre tout ou partie du capital initialement investi. Le TRI est présenté net des frais de gestion du support mais hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats d'assurance vie réceptacles.