Une lueur d'espoir hier.
Certes, la Banque centrale européenne a relevé ses taux de 0.25%.
Mais c'était prévu.
Certes, Christine Lagarde a continué à affirmer qu'elle voulait lutter contre une inflation "trop élevée".
Mais elle a, enfin, évoqué une pause dans la hausse des taux.
Enfin.
Peut-être a-t-elle enfin compris ce qu'il se passe...
Explications.
Comme les États-Unis hier.
Une nouvelle hausse des taux.
0.25% aussi.
Et un record de taux, comme pour les États-Unis, qui date de 2001.
Back to 3.75% donc.
Sans surprise.
Les déclarations belliqueuses contre l'inflation.
Ce mal que la BCE n'a pas vu venir.
Mais, surtout, ce mal qu'elle a fait renaître en maintenant des taux négatifs trop longtemps alors que les signes d'inflation étaient partout visibles.
Une fois de plus, on a donc eu droit à la menace de l'inflation durable qui va tout détruire sur son passage...
Du Don Quichotte dans le texte.
Il y a tout de même une lueur d'espoir.
La BCE s'est enfin décidée à observer la situation économique de la zone euro au lieu de rester focalisée sur son rétroviseur.
Et elle a décidé, enfin, de ne plus relever systématiquement ses taux d'intérêt à chaque réunion.
Hallelujah !
Chaque mois, en fonction de l'évolution de la situation.
Elle pourra soit relever ses taux, soit marquer une pause.
Pause.
Le mot est, enfin, lâché.
Elle ne parle pas de fin de cycle de hausse, il ne faut pas trop en demander, mais elle parle au moins de pause.
...que même la BCE s'aperçoit que l'économie de la zone euro ralentit fortement.
Les statistiques économiques se suivent et vont dans le même sens.
Un atterrissage de l'économie.
En douceur pour l'instant, un soft landing.
En 2023.
Mais le rebond de croissance qu'on attendait/espérait pour 2024 risque d'être beaucoup plus faiblard qu'attendu.
Les ménages ajustent leur consommation du fait de la hausse, exagérée, des prix.
Les entreprises anticipant un ralentissement de la demande et confrontées au renchérissement du crédit, quand elles y ont encore accès, ralentissent leurs investissements.
QUOI DE NEUF ?
La banque du Japon.
Elle continue à maintenir des taux négatifs.
Mais elle a décidé de laisser plus de flexibilité pour les taux d'intérêt à long terme.
Un virage qui a surpris les marchés ce matin.
Et peut-être le signe d'un retour à la normale.
Rappelons que le Japon est le seul pays au monde dans lequel les taux sont négatifs.
Après 13 jours de hausse ininterrompue, le Dow Jones a baissé un peu jeudi.
13 jours de hausses consécutives, ce n'était pas arrivé depuis 1987.
Et avant 1987, ce n'était jamais arrivé.
Une petite baisse.
Qui a relancé, évidemment, comme à chaque fois, les débats sur l'imminence d'une correction sur les indices boursiers.
Tout va bien aux États-Unis.
2.4% de croissance au deuxième trimestre.
Une accélération par rapport aux 2% du premier trimestre et largement au-dessus du consensus qui était autour de 1.8%.
Et on parle évidemment de "résilience" de l'économie américaine malgré l'inflation.
Les consommateurs finissent de dilapider l'épargne forcée du Covid.
Mais il ne reste plus grand chose au fond du coffre.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
-1,35% mercredi, +2,05% jeudi ! La volatilité est de retour sur le CAC40, sur fond de publication des résultats trimestriels des grands groupes. Au fixing, le CAC a cloturé hier à 7 465 points, 1,4% sous son record historique atteint en avril.
Temps fort de ce vendredi, le PCE Core sera publié à 14h30. L’indicateur préféré de la Fed pour estimer l’inflation outre-Atlantique est attendu à 4,2% sur un an en juin, contre 4,6% en mai. Des chiffres inférieurs devraient soutenir la hausse des paniers d’actions. Le bal de publication des résultats se poursuit aujourd'hui avec Exxon, Procter & Gamble, AstraZeneca, Hermès, Sanofi, Vinci, Engie, Capgemini, Bouygues, Arkema, Rexel et Air France.
En attendant, le CAC cède un peu de terrain à l’ouverture (-0,3%).
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture dans le rouge ce matin : -0,4% à 32 759 points.
Le Brent s'échange à 84,1 $ (+0,72% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 951,1 $ (-1,08%).
L'euro/dollar évolue à 1,096 $ (-0,16%).
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La justice a rajouté de nouvelles charges contre Trump dans l'affaire des documents confidentiels de sa résidence de Floride ; Les profits des compagnies pétrolières Shell et Total ont chuté du fait de la baisse des cours du pétrole et du gaz, des profits donc mais pas des "super profits" ; Le titre du jour dans le Parisien sur notre nouvel héros français "Natation: Marchand de rêves" après la troisième médaille d'or de Léon ; Ce soir dernier épisode de "Crowded Room" ; C'est le chaos au Niger, un nouveau facteur, s'il en fallait, de déstabilisation du Sahel ; Bon le mois de juillet a été le plus chaud enregistré depuis qu'on a commencé à mesurer au 19ème siècle, et toujours pas d'état d'urgence climatique ; L’autre sujet du jour dans le Figaro : "Les lunettes noires : Peut-on bronzer incognito?", une vraie question de fond pour vos vacances ; En parlant de vacances, notre newsletter ne s'arrêtera pas, on continue, tous les jours d'août parce que l'économie ne prend jamais de vacances ; Je vous souhaite un excellent week-end ! ; Suivez-moi sur twitter et linkedin en cliquant sur les liens.
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