Vous vous souvenez de l’acronyme BRICS ?
Un terme pour désigner les 5 plus gros pays émergents.
Très à la mode il y a une dizaine d’années, l'acronyme s’est un peu démodé depuis.
Mais il devrait revenir sur le devant de la scène dans les prochains mois.
Explications
Le terme BRIC a été inventé en 2001 par… la banque américaine Goldman Sachs, pour désigner les principaux pays émergents : Brésil, Russie, Inde et Chine (le S de South Africa a été rajouté plus tard).
En 2009, ce nom devient officiel avec le premier sommet des BRIC.
L’objectif : concurrencer le G7, l’hégémonie du dollar, et peser davantage dans les institutions internationales.
Malgré leur poids démographique (41 % de la population mondiale), les BRICS ne disposent actuellement que de 15 % des droits de vote à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international (FMI).
Mais si les BRICS peinent à se faire entendre, s’ils n’ont jamais réussi à bouleverser l’ordre international, et si les analyses utilisent de moins en moins ce terme, c’est parce que les dissensions sont importantes entre ces pays.
Ils ont du mal à montrer un front uni et à peser d'un seul bloc.
Les tensions sont notamment très fortes entre la Chine et l’Inde, tensions économiques mais aussi territoriales.
La Russie a reçu peu de soutien du groupe dans sa guerre contre l’Ukraine et les sanctions de l’Occident.
Le Brésil et l’Afrique du Sud pèsent peu dans les échanges.
Ajoutez à cela des économies divergentes, qui ont vécu de manière assez différente les derniers chocs (Covid, crise énergétique, inflation alimentaire, etc.), et vous obtenez un vrai bric…. à-brac.
Le prochain sommet annuel des BRICS, qui aura lieu du 22 au 24 août à Durban, sera peut-être l’occasion de remettre les BRICS au centre de l’échiquier.
Tout d’abord parce que, pour la première fois de l’histoire, la part des BRICS dans le PIB mondial dépasse celle du G7 (31,5% contre 30,7%).
Ensuite parce que seront discutés lors de ce sommet deux projets cruciaux pour les pays émergents : l’élargissement du groupe à d’autres pays, et la création d’une monnaie unique.
Selon un porte-parole du groupe, treize pays ont présenté des demandes officielles d’adhésion au groupe des BRICS, et six autres l’ont fait de manière informelle.
Parmi les candidats l’Iran, l’Arabie saoudite, le Venezuela, l’Algérie, l’Égypte, l’Éthiopie, le Mexique, ou encore l’Argentine.
La question de l’élargissement des pays membres des BRICS « sera prioritaire » au prochain sommet, mais les 5 pays semblent déjà en désaccord.
L’Inde s’y oppose et prône plutôt un dialogue, au contraire de la Chine pour qui cela renforcerait la stratégie des nouvelles routes de la soie.
La Russie est également pour l’élargissement, d’autant qu’un des critères d’adhésion est le «non-alignement des candidats à la politique des sanctions contre un membre des BRICS».
Et le Brésil est contre et craint que le groupe ne perde de sa « stature », si d’autres pays y accèdent.
C’est un serpent de mer : une monnaie des pays émergents pour concurrencer le dollar.
On en entend parler depuis des années, sans voir d’avancées concrètes. Mais il semble que les BRICS soient décidés à étudier sérieusement le dossier cet été.
Cette nouvelle monnaie de réserve pourrait être basée sur l’or. Un choix loin d’être anodin puisque depuis plusieurs années la plupart des banques centrales achètent de l’or pour diminuer leur exposition au dollar.
Toutefois, le choix de l’or ne fait pas vraiment l’unanimité au sein des BRICS, certains préféreraient une monnaie adossée sur un panier de leurs monnaies nationales.
Pour réussir leur projet, les principaux pays émergents vont donc devoir s’accorder et mettre leurs divergences de côté, pour ne montrer aucune fissure dans leurs BRICS…
QUOI DE NEUF ?
80 milliards d'euros de bénéfices.
C’est le nouveau record pour les 38 groupes du CAC40 qui ont publié leurs résultats semestriels (Pernod Ricard et Alstom publient en décalé).
Toutefois, la dynamique semble s’essouffler. Les chiffres d’affaires ont cru de 7% en 1 an, contre 25% en 2021 et 33% en 2019.
La reprise post-covid semble derrière nous, et la hausse des bénéfices des groupes provient plus de la hausse de leurs marges, profitant de l’inflation (la greedflation), qu’une hausse de la consommation.
Et les prochains mois (années ?) risquent d’être beaucoup plus mornes.
On attend toujours qu’une coalition se dessine pour désigner le vainqueur des élections et le futur Premier ministre.
Ce week-end, l’extrême droite s’est dite prête à soutenir l’investiture du chef de la droite sans conditions.
Malgré ce ralliement, Pedro Sanchez, chef du Parti socialiste et Premier ministre sortant, conserve quelques sièges d’avance dans la nouvelle Assemblée.
Grande première au Mexique ?
A quelques semaines de Primaires, qui doivent déterminer les candidats à l'élection présidentielle de juin 2024, ce sont deux femmes qui ont les faveurs des pronostics, tant à gauche qu'à droite.
Claudia Sheinbaum, ex-maire de Mexico, domine les sondages pour le Parti socialiste Morena, au pouvoir depuis 2018.
A droite, Xochitl Galvez, issu d’un milieu rural et ingénieure en robotique, devance les caciques des mouvements réunis dans un front d’opposition.
Si l'une de ces femmes accèdent au pouvoir, cela pourrait être une révolution dans un pays où le machisme demeure prégnant et où plus de dix féminicides ont lieu chaque jour.
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Par Dorian Abadie, Analyste Bourse.
Le CAC40 a progressé de 0,75% vendredi, cédant tout de même un peu plus de 2% sur l’ensemble de la semaine. Le rapport mensuel sur l’emploi américain a relancé un peu l’appétit pour le risque. Il laisse entrevoir un ralentissement économique aux États-Unis.
Les grandes places européennes ouvrent en petite baisse ce matin, -0,18% à 7 302 points pour le CAC. La prudence devrait l’emporter aujourd’hui, faute de publication économique majeure ou de résultat d’entreprise. C’est bien souvent le cas le lundi, d’autant que la saison de publication des grands groupes touche à sa fin. Le programme sera nettement plus copieux dans les prochaines séances, avec l’inflation américaine de juillet comme point d’orgue jeudi à 14h30.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,19% à 32 254 points.
Le Brent s'échange à 86,1 $ (-0,09%).
L'once d'or se négocie à 1 936,7 $ (-0,31%).
L'euro/dollar évolue à 1,097 $ (-0,46%).
Des parlementaires démocrates réclament la diffusion télévisée du procès de Donald Trump, lui veut récuser la juge de son procès et le déplacer loin de Washington ; Le Conseil d’État va statuer sur la légalité, ou non, du gel du Livret A à 3% ; L’avocat franco-espagnol Juan Branco, qui conseille l’opposant et candidat à la prochaine présidentielle sénégalaise Ousmane Sonko, est en détention, accusé d’attentat, complot et diffusion de fausses nouvelles ; Barbie dépasse le milliard de dollars au box-office mondial, une première pour une réalisatrice en solo ; Megaloland : le combat entre Musk et Zuckerberg pourrait se tenir le 26 août, retransmis sur X ; L'ultimatum de la Cedeao pour rétablir le président au Niger a expiré, les putschistes ferment l'espace aérien face à "la menace interventionniste" ; Aïe, l’épreuve test de natation en eau libre prévue dans la Seine, en vue des JO 2024, a été annulée pour cause de pollution ; Mathieu van der Poel a été sacré champion du monde de cyclisme sur route, il est néerlandais, mais comme c’est le petit-fils de la légende française Raymond Poulidor on peut se permettre un mini-cocorico ; D’après les chercheurs de l’université de Tampere, en Finlande, la durée idéale de congés se situerait autour de 8 jours, ils n'ont pas dû expérimenter sur des Français...
VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU