Mercredi 20 septembre

La grève dans l'automobile américaine se poursuit.
Elle a débuté le 15 septembre.
Elle touche les Big Three de Detroit : General Motors, Ford et Stellantis.
C'est le syndicat United Auto Workers qui est à la manœuvre pour ses 150 000 adhérents qui travaillent pour les Big Three.
Ils demandent des hausses de salaires significatives du fait de la hausse de l'inflation mais ce n'est pas le seul sujet.

36% SUR 4 ANS

C'est la hausse des salaires réclamée par les syndicats.
Les grands constructeurs proposent 20%.
Les syndicats veulent qu'on travaille 32 heures payées 40.
Les constructeurs sont prêts à aller à 36 heures payées 40.
Un compromis est possible.
Et souhaitable.
Pour les syndicats.
Pour les grévistes.
Pour les constructeurs.
Et pour les sous-traitants qui commencent déjà à souffrir.

L’INFLUENCE DES SYNDICATS

La demande de hausses de salaires n'est que la partie visible de l'iceberg.
L'automobile reste un des secteurs les plus syndiqués aux États-Unis.
16% contre 10% pour l'ensemble de la population active aux États-Unis.
Et les syndicats voient leur influence diminuer.
Et elle pourrait s'effondrer avant l'avènement des véhicules électriques.

SELON JIM FARLEY

Le Chief Executive de Ford estime que l'industrie automobile aura besoin de 40% de moins de salariés pour construire des véhicules électriques.
Moins de salariés et donc moins d'adhérents pour les syndicats.
Mais ce n'est pas le seul danger pour les syndicats.
Les constructeurs, et notamment les constructeurs étrangers, implantent leurs usines dans les États du Sud où la syndicalisation est plus complexe.

À NOTER

Le salaire moyen dans l'industrie automobile américaine est proche des 70 000 $ par an.
Avec des avantages négociés par les syndicats.
On est loin des "Temps modernes" de Chaplin et même de l'OS de Renault en 1968.

CETTE GRÈVE…

…est à rapprocher d'une autre grève.
Et on parle pourtant de deux mondes, voire deux planètes, différents.
La grève des scénaristes à Hollywood.

DANS LES DEUX CAS

On a des revendications de droits et de rémunération.
Mais dans les deux cas, la véritable inquiétude est la technologie.
L'intelligence artificielle pour Hollywood.
La robotique et la transition écologique pour Detroit.
Et cette inquiétude est justifiée.
On se tue à répéter ici qu'une révolution technologique majeure est en marche et qu'elle va bouleverser le monde du travail et la notion même de travail.
Les syndicats américains, eux, l'ont compris et ils commencent à paniquer.

À PART ÇA ?

QUOI DE NEUF ?

ALLEZ COMPRENDRE...

L'OCDE
Son dernier rapport.
Elle anticipe un ralentissement de l'économie, une montée du protectionnisme et des pressions sur la croissance.
Et quelle est sa recommandation ?
"Maintenir les taux d'intérêt élevés longtemps pour combattre l'inflation"...
Allez comprendre...

LE MONDE À CRÉDIT

La dette mondiale a explosé.
Elle a touché un nouveau record.
307 000 milliards de $, la dette des gouvernements, des entreprises et des ménages.
Impossible même de se rendre compte de ce que peut représenter ce chiffre tant il est délirant.
336% du PIB mondial !
Et le coût de la dette a lui aussi explosé du fait de la hausse des taux.
Encore un élément qui milite pour le "grand ralentissement".

BIG DAY TODAY

On attend de savoir si la FED va relever encore ses taux.
Espérons qu'elle ne le fera pas.

LA FRANCE EST UN PARADIS SOCIAL

La France est un paradis et pas un enfer en matière de redistribution.
C'est ce que révèle un rapport de l'INSEE.
Et cette redistribution massive entre les contribuables les plus aisés et les ménages les plus modestes réduit significativement les inégalités.
500 milliards d'euros sont redistribués entre les contributeurs nets et les bénéficiaires.
57% des Français perçoivent plus d'argent de l'État qu'ils n'en versent.
Les 15% des ménages les plus modestes sont bénéficiaires nets à 95%.
La France est un paradis social qui s'ignore.

À VOIR ABSOLUMENT

Si vous l’avez manqué, vous devez absolument regarder le replay de webinaire dédié à l’investissement en obligations . En compagnie de Ronan Blanc, gérant analyste chez Financière Arbevel, nous avons fait le point sur la hausse des taux des derniers mois et l’opportunité d’investir aujourd’hui sur des obligations. Ensemble, nous avons défini ce qu’est une obligation, combien ça rapporte et quels sont les risques.
Et nous avons vu comment investir, en direct ou via des fonds, et notamment via le fonds obligataire daté que nous avons conçu spécialement pour vous

DU CÔTÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
" Prix de l'électricité : le top 5 des offres moins chères que le tarif réglementé d'EDF.
Les prix de l'électricité ont grimpé de 10% le mois dernier. Grâce au comparateur du médiateur de l'énergie, MoneyVox vous présente les offres les plus avantageuses en électricité du mois de septembre."
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Dorian Abadie, Analyste Bourse
Le CAC40 a clôturé à l’équilibre hier soir (+0,08%), dans de faibles volumes. La prudence est toujours de mise, les investisseurs attendent le verdict de la Fed sur ses taux. En plus d’une pause, le marché espère que Powell annoncera que le taux maximal a été atteint. Réponse à 20h pour les taux, et à partir de 20h30 pour la conférence de presse du banquier central.
Côté macro, les derniers chiffres de l’inflation européenne ont été publiés hier. En août, l'inflation dans la zone euro a été revue à la baisse, à 5,2% sur un an, contre une estimation initiale de 5,3%. C’est une petite baisse de 0,1% par rapport à juillet.
Ce matin, c’est le calme plat à Paris : +0,04% à l’ouverture, à 7 285 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo clôture en baisse de 0,66% à 33 024 points.
Le Brent s'échange à 93,4 $ (-1,58% sur 24h).
L'once d'or se négocie à 1 929,6 $ (-0,21%).
L'euro/dollar évolue à 1,068 $ (-0,04%).

ON S'EN FOUT ?

Les démissions de managers de grands groupes pour relations "sentimentales" avec des collègues non déclarées se multiplient, hier c'était le patron du marché des options de Chicago, le CBOE ; La nouvelle mode dans les familles aisées aux États-Unis, les "concierges" pour les enfants étudiants, des concierges que les étudiants peuvent appeler pour tous les petits soucis pour lesquels ils appellent habituellement leurs parents, certains se chargent même de donner des "hugs" aux étudiants à la place des parents (c'est dans le très sérieux Wall Street Journal) ; Le titre du jour dans les Echos "Le RN "bardellisé" identifié danger de la rentrée"; Cocorico : la France a repris la première place en matière de production de vins, l'Italie a souffert d'accidents climatiques ; L'autre titre du jour dans le Parisien "Le fléau des refus d'obtempérer", 26000 cas en 2022 ; Je ne connaissais pas le terme d' "autosolisme", rouler seul dans sa voiture ; Muriel Robin pense qu'elle n'a pas fait carrière dans le cinéma à cause de son homosexualité ; Demain et vendredi, prenez un parapluie ; Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

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