L’immobilier a été durement touché dans le monde par la hausse rapide des taux d’intérêt.
Le secteur plombe la croissance chinoise.
Aux États-Unis, le nombre des transactions a chuté.
En France, les mises en chantier ont fortement baissé.
Et pourtant les prix de l’immobilier résidentiel baissent peu, ils ont même augmenté récemment aux États-Unis.
Explications.
On le sait.
L’immobilier est un secteur qui est très sensible aux taux d’intérêt.
Le cycle de baisse des taux a provoqué une envolée des prix et une explosion du nombre d’opérations de promotion et de transaction.
Il est donc normal qu’une hausse des taux aussi spectaculaire que celle que nous venons de vivre provoque un retournement.
Un retournement qui a particulièrement affecté le secteur du bureau déjà fragilisé par le télétravail.
On vient d’assister à la faillite du plus gros promoteur du pays qui avait le record mondial d’endettement pour un promoteur : 300 milliards de $.
Et si la Chine ne parvient pas à redécoller, c’est en grande partie du fait d’un secteur qui a largement contribué à la croissance pendant plus d’une décennie.
Le gouvernement semble accepter l’idée d’une purge du secteur et de la disparition des acteurs les plus fragiles.
La situation est paradoxale.
Le nombre de transactions a chuté.
Mais les prix remontent.
L’explication ?
La raréfaction de l’offre.
Les ménages américains qui ont acquis leurs résidences principales pendant le cycle de baisse des taux ne veulent pas céder leurs biens pour ne pas perdre l’avantage d’un taux d’emprunt historiquement bas.
Même si la demande a chuté du fait du coût de l’endettement, elle reste soutenue face à une offre encore inexistante provoquant une hausse des prix.
Une situation assez similaire sur l’immobilier résidentiel.
Un fort déséquilibre structurel entre la demande de logements et une offre qui baisse du fait des difficultés de financement des promoteurs et du fait des ménages qui ne souhaitent pas perdre l’avantage de crédits long, voire très long terme, à des taux négociés ou renégociés à des niveaux proches de 1% alors que les crédits actuels tournent plutôt autour de 4%.
Cette situation explique le fait que, malgré la baisse des transactions, il n’y ait qu’un ajustement de prix et pas d’effondrement des prix. Même si cet ajustement peut être assez significatif (10-15%) sur certains segments du marché qui étaient à des prix exagérés.
C’est Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux, qui nous l’annonçait dans le webinaire consacré à l’immobilier : les taux ont déjà recommencé à baisser et les banques sont à nouveau prêtes à prêter après avoir fermé les robinets du crédit une bonne partie de l’année 2023.
Les taux restent, relativement, élevés mais ils baissent et ils vont continuer à baisser.
Les prix, malgré le paradoxe que nous avons expliqué, vont continuer à se réajuster, ce qui permettra un redémarrage, lent, progressif, du nombre des transactions.
>> Voir le replay du webinaire sur les perspectives de l’immobilier en 2024
1. Si vous avez un prêt à des taux bas et que vous n’êtes pas dans l’urgence de vendre, conservez votre bien et votre prêt.
2. Si vous avez la volonté d’acheter une résidence principale et que vous avez la capacité d’emprunter, commencez à sonder le marché en prenant votre temps pour obtenir un prix qui sera d’autant plus négocié que vous aurez la certitude d’obtenir un financement. Et si les taux d'emprunt continuent de baisser, vous pourrez les renégocier.
3. Si les taux actuels ne vous permettent pas encore d’acheter mais que vous voulez vous positionner tout de même, en attendant, sur de l’investissement immobilier, il y a des SCPI et des SC immobilières comme la SC MeilleurImmo. Certaines ont souffert car elles étaient positionnées sur des segments durement touchés. Mais comme les valorisations baissent, elles pourraient recommencer à être attractives. Et d’autres, comme la SC MeilleurImmo, ont suffisamment de cash pour profiter d’acquisition à prix bas et ressortir de cette période encore plus solide.
>> Découvrez la SC sans frais d’entrée MeilleurImmo
QUOI DE NEUF ?
La Bourse va-t-elle continuer à enchaîner les records ?
Où placer son argent ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Le mot de la semaine : Croissance
La question : Comment la croissance française peut-elle rebondir ?
Le chiffre : 300 milliards de dettes pour Evergrande : le point sur l’immobilier dans le monde
Avec nos Jedi de l’économie et de la finance : Hervé Goulletquer d’Accuracy, François Chaulet de Montségur Finance, le Maître Jedi de la gestion Romain Burnand de Moneta et le monumental Jean-Marc Daniel.
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Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
...pour Meta (ex-Facebook) dont le cours a été propulsé de 14% après la publication de sa meilleure progression de chiffre d'affaires depuis deux ans et du versement d'un dividende, une première...
Et Apple a retrouvé le chemin de la croissance des ventes, en hausse de 2.1% sur le trimestre, et des profits de 13%...
Et les ventes d'iPhone repartent à la hausse.
Les "Seven Magnificent" n'en ont pas fini de surfer sur la vague...
En janvier
Le montant d'emprunts émis sur le marché pour le seul mois de janvier.
C'est énorme.
C'est un nouveau record.
Les États pour la moitié.
Les sociétés financières ou non financières pour l'autre.
Tout s'est néanmoins bien passé et bien placé du fait des anticipations de baisse des taux.
4.4 milliards de $
C'est l'argent qu'Euroclear a gagné l'année dernière sur les actifs russes qui sont gelés du fait des sanctions.
Notamment du fait de la hausse des taux qui a amélioré le rendement des actifs.
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
“Les indices européens ont clôturé dans le rouge hier soir, influencés par les résultats mitigés des entreprises et les commentaires de la Réserve fédérale américaine. Le CAC 40 a cédé 0,89% à la clôture, à 7 589 points, effaçant ses gains de la semaine.
Ce jeudi, les marchés devront digérer les résultats annuels d’Apple, Amazon et Meta (Facebook), publiés hier soir, après la clôture. Ceux d’Exxon et de Chevron sont attendus aujourd’hui. Et comme tous les premiers vendredis de chaque mois, le rapport mensuel sur l’emploi américain sera à l’honneur. Le consensus table sur 187 000 créations d’emplois dans le secteur privé en janvier, hors agriculture, contre 216 000 en décembre. Un résultat inférieur pourrait relancer la hausse des indices boursiers.
Le CAC 40 ouvre en hausse de 0,42% ce matin, à 7 620 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo gagne 0,41%, à 36 158 points.
Le Brent s'échange à 79,3$ (-1,73% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 055,8$ (+0,78%).
L'euro/dollar évolue à 1,088$ (+0,93%).”
Les leaders de l'Union européenne vont faire des concessions aux agriculteurs, notamment en matière de normes environnementales ; En France, comme prévu et annoncé ici depuis quelques jours, le gouvernement a accepté toutes les revendications des agriculteurs ; La crise mais pas pour tout le monde : les profits de Ferrari ont bondi de 34% en 2023 et le management annonce une nouvelle progression en 2024 ; Selon un sondage des Échos, la chute de la natalité ne préoccupe pas les Français et ils attribuent la cause aux difficultés économiques, la pression sur le pouvoir d'achat, le fait de ne pas avoir envie qu'un enfant grandisse dans le futur qui s'annonce et aux changements de normes sociales du modèle de la famille ; Selon une étude Terra Nova "les jeunes n'ont pas moins envie de travailler que leurs aînés" ; Le titre du jour dans les Échos : "La guerre des prix fait chuter la valeur des voitures électriques d'occasion" ; Miami est devenue la 5ème ville au monde en termes de nombre d'ultra-riches après New York, Londres, Hong Kong et Los Angeles ; Paris est devenu la capitale mondiale des cavistes, c'est une consolation ; L'Europe va apporter un soutien de 50 milliards à l'Ukraine ; Dès l'âge de 2 ans, un enfant en France passe en moyenne 56 minutes par jour devant un écran, et une étude de l'Ifop pour la Fondation pour l'enfance montre que la responsabilité vient des parents eux-mêmes qui passent trop de temps devant leurs écrans, devant leurs enfants ; L'étude du jour dans le Figaro "Être coiffeur en 2024" ; Je vous souhaite un très bon week-end ! ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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