Le quoi qu'il en coûte a un prix.
Et un prix exorbitant.
La multiplication des plans de relance, des plans de soutien, des plans de "résilience" et des boucliers de tout modèle a non seulement créé une addiction des Français à l'aide publique mais également plombé nos finances publiques.
Bruno Le Maire a dû annoncer que notre déficit allait être "significativement au-dessus des 4.9%".
Un désastre.

NOS FINANCES PUBLIQUES

Elles ne sont pas gérées.
C'est d'ailleurs pour cela que les Français ont un taux d'épargne aussi élevé, ils n'ont pas confiance dans la gestion de l’État.
Depuis des décennies, et en particulier depuis le Covid, l’État est entré dans un délire total.
Le délire consiste à tenter de compenser tous les évènements qui affectent le pouvoir d'achat des Français, du Covid à la hausse de l'électricité en passant par de multiples plans d'aides, à toutes les catégories de Français qui manifestent.

LE QUOI QU'IL EN COÛTE

Un désastre.
Un désastre du fait de son impact sur les mentalités. À chaque difficulté, les Français se disent que l’État doit payer. Quelle que soit l'ampleur des difficultés. On est passé de l'assistanat à l'addiction aux aides publiques.
Un désastre pour nos finances publiques.

HEUREUSEMENT POUR NOUS

Mais malheureusement pour le gouvernement, il n'y a plus de "circonstances exceptionnelles" qui permettent de faire n'importe quoi sans que cela ne se remarque : le Covid et la guerre en Ukraine ont été des excuses pour une gabegie sans précédent.

MAIS IL N'Y A PAS D'ARGENT MAGIQUE

Cette frénésie d'assistance a provoqué une envolée du déficit, qui elle-même entraîne une envolée de notre dette.
Nous avons certes la chance d'avoir, grâce à l'euro et à la garantie de l'Allemagne, accès à des taux de financement qui ne reflètent pas notre situation désastreuse.
Sans l'euro et sans la garantie de l'Allemagne, nos taux devraient être supérieurs à 8 ou 10%.

MAIS MÊME AVEC DES TAUX ...

...anormalement bas par rapport à notre situation financière, l'argent coûte de l'argent.
Les taux ne sont plus à zéro ou négatifs.
Et l'Allemagne risque de trouver que la plaisanterie a assez duré.
Les Grecs, les Espagnols et les Portugais qui ont, eux, accepté des sacrifices douloureux pour rétablir leurs finances publiques devraient aussi être excédés par ce cancre qui se permet de tricher parce qu'il est copain avec les professeurs et qu'il est assis à côté du meilleur élève de la classe.

NOTRE GESTION DES DÉPENSES PUBLIQUES

Un scandale.
Une incitation à la déresponsabilisation à des fins purement électorales.
Et ce ne sont pas les 20 milliards d'euros d'économies annoncées, un montant grotesque par rapport au gouffre de notre déficit, qui va changer les choses.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

LE CHAUD ET LE FROID

Jerome Powell, le patron de la Banque centrale américaine, a soufflé le chaud et le froid.
Il a déclaré que l'inflation baissait fortement mais pas encore suffisamment pour qu'il baisse les taux.
Et il a confirmé que l'économie se tenait bien.
Nous maintenons nos anticipations de baisse des taux au deuxième semestre avec une première baisse des taux avant les élections de novembre.

IL NE RESTE DONC PLUS QU'UN SEMESTRE

POUR PROFITER DE TAUX ÉLEVÉS. AVANT UNE PROBABLE BAISSE D'ICI LA FIN DE L'ANNÉE.

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LES CHIFFRES CHINOIS SONT FAUX

On le savait mais le Wall Street Journal a mené une enquête auprès des prévisionnistes.
Ils ont essayé de réconcilier tous les indicateurs économiques.
Et si on s'appuie sur différents indicateurs comme la consommation, la consommation d'électricité, les importations venant de Chine des pays importateurs etc etc, on n'arrive pas à la croissance annoncée de 5.2% pour 2023.
Les estimations varient plutôt de 1.5% à 3%.
Les chiffres chinois ont toujours été manipulés mais c'est encore plus vrai depuis quelques mois car le gouvernement a interdit la publication de nombreux indicateurs.
Bonne ambiance.
Vive le modèle chinois.

DU CÔTÉ DE TTSO

Par Time To Sign Off, l’excellente newsletter du soir qui résume le must de l’actu du jour
"Un kir cassis, svp !
Un vote en fanfare hier et puis … plus rien. On apprend dans le Politico du jour qu’après l’inscription de l’IVG dans la Constitution, le calendrier législatif du Parlement est désormais complètement "vide". C’est simple, aucun des textes sensibles déjà annoncés et actuellement en cours d’arbitrage (agriculture, simplification administrative, fin de vie) ne sera présenté avant "mi-mai". Pour le reste, c’est même l’ajournement sine die : la loi sur la souveraineté énergétique, initialement prévue pour juin 2023 devrait être de nouveau repoussée "faute de majorité à l’Assemblée" et la grande loi sur la réforme de la fonction publique attendra, elle, la fin des JO car "trop explosive". Heureusement qu’il reste la buvette. .".
N'hésitez pas à vous abonner à la newsletter du soir de TTSO. C'est très simple et c'est ici

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Ouverture dans le rouge pour le CAC 40, -0,38% à 7 924 points (+0,28% hier soir). Au programme de ce jeudi : la suite de l'audition de Powell au Congrès américain et la réunion de la Banque centrale européenne. Christine Lagarde tiendra une conférence de presse à 14h45. Aucun changement n'est attendu sur les taux mais son intervention pourrait fournir un peu de volatilité aux marchés. Comme ces derniers mois, les investisseurs seront attentifs aux prévisions économiques de l'institution et aux informations sur le calendrier et l'ampleur des premières baisses de taux.
Du côté des entreprises, Vivendi, Eurazeo, Spie, Elis et JCDecaux publient leurs résultats annuels aujourd’hui.
Aux États-Unis, une nouvelle banque régionale est en grande difficulté et pourrait faire faillite : NYCB. Victime de l'immobilier commercial, son action a été suspendue hier après une chute de plus de 42%. Une levée d'un milliard de dollars est prévue pour renflouer les caisses...
En Asie, la Bourse de Tokyo cède 1,23%, à 39 599 points.
Le Brent s'échange à 82,9$ (+0,85% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 156,3$ (+1,31%).
L'euro/dollar évolue à 1,089$ (+0,28%)."

ON S'EN FOUT ?

La CGT menace de faire grève pendant les JO 2024, no comment mais ça me démange vraiment ; Connaissez-vous les "Ornis", les "objets roulants non identifiés", voiturettes, tricycles solaires, bus à pédales (Le Parisien) ? ; Un missile russe est tombé à côté de Zelensky et du Premier ministre grec en déplacement à Odessa ; Un sexagénaire allemand s'est fait vacciner 217 fois contre le Covid ; De 2003 à 2023, la moitié des sex shops parisiens a fermé ; Premier épisode de "The Regime" avec Kate Winslet sur Amazon Prime/Le Pass Warner : étonnant, original mais trop tôt pour se prononcer, je continue ; "Full Circle" de Soderbergh sur Canal + toujours aussi difficile à suivre mais je m'accroche, il ne reste que deux épisodes et je me suis gardé le 3ème épisode de "Shogun" pour une dégustation ce week-end; Nikki Haley a "suspendu" sa campagne, la route est libre pour Donald Trump donc ;Suivez-moi sur X (ex-twitter) et linkedin en cliquant sur les liens.

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

*HORS FISCALITÉ. HYPOTHÈSE DE RENDEMENT NET DE FRAIS DE GESTION PRÉSENTÉE À TITRE INDICATIF : SCÉNARIO NON GARANTI VALABLE EN CAS DE MAINTIEN DU TAUX DU FONDS EN EUROS POUR 2024 ET 2025 + UNE BONIFICATION DE 1,50%. POUR TOUS VERSEMENTS (HORS PROGRAMMÉS) EFFECTUÉS EN FÉVRIER 2024 SUR LE FONDS EN EUROS. LES PERFORMANCES PASSÉES NE PRÉJUGENT PAS DES PERFORMANCES FUTURES ET NE SONT PAS CONSTANTES DANS LE TEMPS.