C’est la question que tout le monde se pose : les particuliers qui veulent acheter ou vendre leur résidence principale, ceux qui veulent investir, les professionnels du secteur, les investisseurs professionnels ou encore les banques.
Après plusieurs mois d’arrêt des transactions et de baisse des prix, l’immobilier semble montrer des signes de reprise.
Est-ce le moment d’acheter ?

Par Gauthier MAES
Directeur de la communication
Meilleurtaux Placement

SIGNES DE REPRISE

Selon la dernière étude de SeLoger, le prix du mètre carré s’est apprécié en France de 0,2% en mai, après avoir été stable en mars et avril.
C’est la première fois que ce baromètre ressort en hausse depuis fin 2022.
Les professionnels constatent une hausse de l'offre de biens (+4,8% selon le réseau Laforêt) et une légère augmentation des transactions depuis le début de l'année 2024.
S’il est « trop tôt pour parler d’inversion de la courbe » selon SelLger, le recul des taux d’intérêt, amorcé depuis maintenant six mois, favorise la solvabilité des ménages qui voient leur pouvoir d’achat se regonfler très progressivement.

LA BAISSE DES TAUX

C’est bien sûr la principale source d’espoir pour les investisseurs.
L’investissement immobilier a été brutalement fauché par la hausse des taux.
Hausse qui a provoqué la chute des transactions, l’incapacité pour certains investisseurs de céder leur bien ou leurs parts, et une baisse de prix pour ceux qui ont réussi à vendre.
Mais depuis quelques mois, les taux baissent. Selon l’Observatoire Crédit Logement / CSA, le taux moyen des crédits immobiliers est passé de 4,13% en janvier 2024 à 3,90% en mars.
Les Français se remettent à emprunter : D’après l’Observatoire du Crédit logement, la production de crédit a augmenté de 73,8 % entre décembre 2023 et avril 2024.
Et cela pourrait s’accélérer avec la baisse de l’inflation et des taux des banques centrales.

L’AUTRE FACTEUR…

…qui pourrait permettre au prix de remonter, c’est…. la baisse des prix.
Une baisse de l’ordre de 5% en moyenne depuis 2022. Mais parfois de plus de 10% ou 20% dans certaines zones ou secteurs.
Avec ces baisses, les prix redeviennent attractifs. Et certains acquéreurs, qui avaient renoncé à acheter avec l’envolée des prix, reviennent sur le marché et veulent profiter des baisses pour acheter à la casse, le plus souvent en cash (sans passer par un crédit).

UN AUTRE SIGNE DE REPRISE

La SC MeilleurImmo, le véhicule d’investissement que nous avons créé pour vous permettre d’investir en immobilier diversifié sans frais d’entrée, vient d’augmenter la valeur de sa part, de 4,81%*.
Il faut dire que le fonds avait volontairement choisi ces derniers mois de rester très liquide afin de saisir des opportunités après des baisses de prix.
Et cela commence à porter ses fruits, puisque la SC a notamment réalisé en février son premier investissement en direct à des conditions très attractives. C’est cette acquisition qui a permis la revalorisation de mai. Et d’autres pourraient suivre…
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EST-CE LE BON MOMENT POUR ACHETER ?

Difficile de répondre, surtout en termes de timing.
Une chose est sûre : les taux vont continuer à baisser.
Et l’immobilier devrait donc en profiter, même si l’effet des baisses pourrait être long à se matérialiser sur les prix.
Mais comme on l’a écrit plusieurs fois ici, sur le long terme, l’immobilier doit être un actif incontournable de votre patrimoine.
Résidence principale, pour la sécurité qu’elle apporte, notamment à la retraite.
Et immobilier d’investissement, en particulier pour les rendements qui sont restés très hauts malgré la crise.
Et aujourd’hui, il y a une fenêtre de tir pour investir et profiter des prix cassés.
Nous avons une part importante investie sur la SC MeilleurImmo dans notre gestion pilotée.
Et nous avons décidé de l’augmenter légèrement en juin pour profiter du contexte.
Put your money where your mouth is.
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POUR ALLER PLUS LOIN

Nous vous préparons une journée exceptionnelle, dédiée à l'immobilier.
Le mardi 11 juin : 4 experts viendront donner leurs anticipations sur le marché immobilier.
À 11h, Maël Bernier, porte-parole du groupe Meilleurtaux et Christelle Boubeta, notaire chez Notaires Office, viendront vous parler résidence principale, crédit, réglementations, et perspectives du marché de l’immobilier résidentiel. Cliquez ici pour vous inscrire
Et à 13h30, nous ferons un focus sur l’immobilier d’investissement, avec Marc Fiorentino et Guillaume Arnaud, président du Directoire de Sofidy, société spécialisée dans les fonds immobiliers. Ils donneront leur vision sur le marché de l’immobilier d’entreprise, et la Pierre Papier en particulier.
>> Inscrivez-vous pour suivre en direct notre live-vidéo du 11 juin à 13h30

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

PAS LE PLÉBISCITE ATTENDU

En Inde, le parti du Premier ministre Narendra Modi, le Bharatiya Janata Party (BJP) a remporté les élections législatives, comme on vous l’annonçait hier dans la newsletter
Mais Modi n’a pas obtenu la large victoire attendue. Pour la première fois en une décennie, le BJP pourrait ne pas emporter la majorité absolue.
Il va donc devoir s’appuyer sur les alliés de sa coalition.
Le Parti du Congrès, principale formation d’opposition, devrait quasiment doubler son nombre de sièges, en s’appuyant sur le vote d’importantes minorités, dont les 210 millions d’Indiens musulmans, qui reprochent à Modi de favoriser les hindous.

BRITISH DEBATE

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak et le candidat travailliste Keir Starmer ont débattu hier soir.
Un débat enlevé, mais pendant lequel ils ont au moins pu exprimer leurs idées sans se faire constamment couper la parole (on n'est plus habitué en France...).
La stratégie de Sunak est claire : parier sur l'incertitude travailliste, en dénonçant le manque de projet de son adversaire, ainsi que sur le risque d'une forte hausse d'impôt.
Starmer lui pointe du doigt les promesses non tenues, et surtout la hausse de l'inflation et des prix de l’énergie. Il accuse le Premier ministre d'appeler à des élections aujourd'hui car il anticipe une nouvelle hausse de l'inflation dans les prochains mois.
Sunak a toujours 20 points de retard dans les sondages, et subit l'annonce surprise de la candidature de l’extrémiste Nigel Farage qui risque de lui subtiliser des voix à droite.

DEMAIN MINUIT

La période de déclaration de revenus se termine.
Il ne reste donc plus que la zone 3, les départements de 55 à 976, qui ont jusqu’à demain minuit pour déclarer.
Une fois terminée votre déclaration, vous verrez le montant d’impôt à payer (en plus des prélèvements à la source déjà acquittés). Et vous allez donc vous demander ce que vous pourriez faire pour ne plus avoir à payer de telles sommes l’année prochaine.
Il y a une solution très simple : le Plan d’Epargne Retraite.
Tous les versements que vous y faites échappent à l’impôt sur le revenu (jusqu’à un plafond).
En contrepartie, les sommes sont bloquées jusqu’à la retraite. Mais comme on l’écrit souvent ici, vous devez de toute façon absolument épargner pour votre retraite. C’est indispensable. Autant y ajouter une réduction d’impôt…
>> Découvrez notre Plan d’Épargne Retraite sans frais d’entrée

DU CÔTÉ DE VOTRE ARGENT

Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Taxes sur les logements vacants : biens concernés, exonération, montant...
Deux taxes peuvent s'appliquer aux logements inoccupés : la taxe sur les logements vacants (TLV) et la taxe d'habitation sur les logements vacants (THLV). Quelles différences ? Quels biens immobiliers sont concernés ? Pour quel montant ?"
>> Lire cet article sur Moneyvox.fr

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Hier soir, Total et le secteur bancaire ont plombé le CAC 40 qui a clôturé à 7 938 points, en baisse de 0,75%. Le groupe pétrolier a souffert du repli des cours de l’or noir. Société Générale et BNP ont cédé 2% et 1,8% respectivement, sur fond de tensions sur les marchés obligataires. Le CAC rebondit de 0,58% ce matin, dans les premiers échanges.
Ce mercredi, les PMI services seront à l’honneur. En matinée, ces thermomètres devraient indiquer une dégradation de l’activité des services en France, au mois de mai, mais un léger mieux côté allemand. Le consensus de marché est plutôt indécis et table modestement sur une stagnation de l’activité de la zone euro d’un mois à l’autre. Verdict à 16h pour les résultats américains.
Surtout, les investisseurs attendent la réunion de la BCE et sa première baisse des taux, prévues pour demain après-midi.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,89% à 38 490 points.
Le Brent s'échange à 77,52$ (-0,17% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 332,1$ (-0,63%).
L'euro/dollar évolue à 1,088$ (-0,09%)."

ON S’EN FOUT ?

Le projet de décret de l'assurance-chômage, qui prévoit notamment de réduire la durée d'indemnisation de 18 à 15 mois, ainsi que le durcissement des exigences de durée de travail pour ouvrir les droits, a été transmis au Conseil d’État pour relecture ; Guerre en Ukraine : Emmanuel Macron va recevoir Zelensky vendredi à l'Élysée pour parler des besoins de Kiev ; Selon une étude menée par une soixantaine de chercheurs de renom dans la revue « Earth System Science Data », le réchauffement climatique causé par les activités humaines a augmenté à un « rythme sans précédent, atteignant 0,26°C entre 2014 et 2023 » pour atteindre 1,19° sur cette décennie ; Le bulletin de paie raccourci, proposé par la Loi de simplification financière, a été retoqué par le Sénat ; L'Arcom prévient que «tout ou partie (c'est précis ça...) des propos tenus» par Emmanuel Macron jeudi soir pourra être décompté en temps de parole de la liste Renaissance ; Les députés Insoumis ont organisé leur tenue vestimentaire pour faire ressortir le drapeau de la Palestine dans l’hémicycle ; Le Japon veut quadrupler les exportations de ses mangas, dessins animés et jeux vidéo ; Joe Biden débarque en France pour les 80 ans du débarquement, l'un des seuls chefs d’État qui était déjà né en 44... ; Novak Djokovic a déclaré forfait avant son quart de finale à Roland-Garros en raison d’une blessure au genou, on l’a croisé à Paris hier (véridique) : il boitait, c’était pas du cinoche ; Eminem fait son grand retour avec son nouveau single « Houdini », un single visant à faire « disparaître sa carrière », un titre un peu trop « réac » pour certains fans...

VOILÀ C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE

MAY THE FORCE BE WITH YOU

* PERFORMANCE NETTE DE FRAIS DE GESTION DE L’UNITÉ DE COMPTE, MAIS HORS FRAIS DE GESTION DU CONTRAT ET HORS FISCALITÉ.

Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. L'objectif de performance n'est pas garanti
Les parts de SCI sont des supports de placement à long terme (minimum 10 ans) et doivent être acquises dans une optique de diversification de votre patrimoine. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.
Comme tout investissement, l'immobilier présente des risques :
- La baisse de la valeur du placement. Le capital investi dans une SCI n’est pas garanti. La valeur de part d'une SCI évolue dans le temps, en relation étroite avec l’état de la conjoncture de l'immobilier d'entreprise. Cette conjoncture suit des cycles successifs, avec des phases à la hausse et à la baisse.
- La liquidité. La SCI n’étant pas un produit coté, elle présente une liquidité moindre comparée aux actifs financiers. Les conditions de cession (délais, prix) peuvent ainsi varier en fonction de l’évolution du marché de l’immobilier d'entreprise et du marché des parts de SCI.