Le Morning Zapping de Marc Fiorentino : Trump : demandez le...

IL A CHANGÉ

Ce n'est plus Trump 1 surpris par sa propre victoire et improvisant au gré de ses humeurs un programme politique, économique et de politique extérieure.
Trump 2 est préparé.
Il a eu le temps avec ses équipes de concocter un programme précis et clair avec une seule obsession : la priorité absolue aux Américains et à l'Amérique.

AU PLAN ÉCONOMIQUE

On sait exactement à quoi s'attendre.
Baisse d'impôts pour les classes moyennes.
Barrières tarifaires contre la Chine et l'Europe.
Subventions pour les investissements industriels aux États-Unis.
Plus de subventions pour les voitures électriques.
Priorité aux énergies fossiles.

POPULISME ET PROTECTIONNISME

C'est comme cela que le Wall Street Journal qualifie le programme de Trump.
Au-delà des mesures économiques, il a insisté sur l'expulsion de millions d'immigrés clandestins, sur le nettoyage de l'administration et il a critiqué les guerres que les États-Unis menaient à l'extérieur, à commencer par l'Ukraine.
Bref, du Trump dans le texte.
Ce n'est pas une bonne nouvelle pour les "partenaires" commerciaux comme l'Europe.

ON NE CHANGE PAS

Une stratégie perdante.
Alors que l'Allemagne patine et que la France est à l'arrêt, la BCE ne baisse pas ses taux.
Elle attend.
Comme elle a attendu avant de sortir, trop tard, des taux négatifs, comme elle a attendu avant de commencer à baisser, trop tard, les taux.
Le track record de la BCE est tout simplement un désastre et le mot n'est pas exagéré. Et elle nous explique maintenant qu'une baisse des taux n'est pas acquise.
Nous continuons à anticiper que les taux en Europe vont baisser encore une ou deux fois avant la fin d'année malgré cet aveuglement.

LES PRÉDICTIONS DES ÉCONOMISTES

Tous les trois mois, le Wall Street Journal sonde les économistes sur l'économie américaine.
Et c'est toujours riche d'enseignements.
Après avoir systématiquement sous-estimé pendant deux ans la résilience de l'économie, les économistes pensent qu'ils vont enfin avoir raison et que l'économie américaine va ralentir.
C'est plus une "normalisation" qu'une "récession".
Ils ne prévoient d'ailleurs pas de détérioration majeure du chômage.
Et ils confirment leur anticipation d'une baisse graduelle de l'inflation vers les 2%.
Bref, ils sont plutôt rassurés et rassurants.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Après trois séances de baisse, le CAC 40 s’est offert hier un petit rebond de 0,21%. Sur la semaine, il perd désormais 1,8% et profite des bonnes performances de Teleperformance (+3,03%), Publicis (+2,98%) et Stellantis (+1,83%). Sans grande surprise, les marchés européens n'ont pas réagi au maintien de la politique monétaire de la BCE qui laisse inchangés ses taux et prévoit une croissance faible en Europe au second semestre. Elle laisse la porte ouverte à une nouvelle baisse des taux en septembre et estime que l’inflation va continuer de reculer dans les prochains mois.
Aujourd’hui, on attend les résultats semestriels d’American Express, Schlumberger et Sartorius. La saison de publication va se densifier la semaine prochaine.
Ce matin, le CAC 40 perd 0,28% dans les premiers échanges, à 7 565 points.
En Asie, la Bourse de Tokyo perd 0,16%, à 40 064 points.
Le Brent s'échange à 84,7$ (-1,17% vs hier matin).
L'once d'or se négocie à 2 421,2$ (-1,98%).
L'euro/dollar évolue à 1,089$ (-0,37%)."

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"Comment placer son argent dans cette période d’incertitude, et obtenir un rendement attractif (supérieur à 5% par an), sans prise de risque ?
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ON S'EN FOUT ?

On a failli avoir un communiste à la présidence de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet réélue : il faut que tout change pour que rien ne change ; Ursula Von der Leyen réélue à la présidence de la Commission européenne : il faut que tout change pour que rien ne change ; Les investisseurs sont de plus en plus confiants sur un gouvernement de coalition Ensemble-LR ; Le donateur du hedge fund Citadel, Ken Griffin, a payé 44.6 millions de dollars pour le squelette fossilisé d'un dinosaure de 150 millions d'années, 11 fois plus que l'estimation ; 3/4 des patrons de TPE sont contre la semaine de 4 jours ; Meta veut entrer dans le capital d'Essilor Luxottica, qui fabrique, entre autres, les Ray-Ban connectées que j'ai essayées et qui sont assez incroyables ; Je vais attaquer la série peplum qui sort sur Amazon Prime aujourd'hui "Those about to die", je vous tiendrai au courant ; Le Japon pulvérise les records de fréquentation de touristes ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.