Il y a encore quelques semaines, voire quelques jours, les investisseurs (et Christine Lagarde...) restaient inquiets pour l'inflation.
Depuis quelques jours, et en particulier avec les chiffres de l'emploi de vendredi, on reparle du mot en R, récession.
Changement de paradigme.
Explications.
Le narratif des investisseurs et des marchés était toujours le même : l'inflation baisse mais pas assez rapidement, et surtout l'économie américaine ne ralentit pas, elle est résiliente.
Avec une conclusion : finalement la hausse des taux d'intérêt fulgurante n'a pas eu d'impact sur l'économie.
C'était le consensus.
Comme vous le savez, ce n'était pas du tout notre opinion.
Les chiffres se suivent et se ressemblent.
Chiffres macro-économiques.
Mais également résultats des entreprises.
Et tout pointe dans la même direction : l'économie ralentit.
Les consommateurs américains se sont essoufflés, faute de munitions.
Les entreprises ont ralenti leurs investissements.
Qui a des conséquences brutales.
Chute des indices boursiers et en particulier chute des chouchous de la cote, les valeurs techs. Le Nasdaq n'en finit pas de chuter...
Chute des taux d'intérêt long terme avec le taux de référence américain d'emprunt d'État à 10 ans qui est à 3.74% ce matin après un sommet au-dessus de 5%.
Effondrement du bitcoin avec une baisse de 12% aujourd'hui et de 20% sur l'ether.
Envolée de l'or qui tourne autour des 2500 $.
C'est l'ambiance donc ce matin.
On se rue vers les valeurs refuges et on fuit les actifs risqués.
Dans une ambiance qui ressemble à une petite panique.
Le Nikkei affiche une perte quotidienne proche de 12% !
...est donc la crainte d'une récession aux États-Unis.
Alimentée par les chiffres de l'emploi américain.
Avec un nombre d'embauches largement inférieur aux anticipations.
Et un taux de chômage qui rebondit.
...d'avoir allégé au maximum nos positions sur les actions et en particulier sur le Nasdaq il y a un mois , et d'avoir largement misé sur les marchés de taux d'intérêt dans notre gestion pilotée !!!
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À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
C'est le montant qui a été investi par 4 des plus importants fonds de private equity américains selon le FT.
Ares, Apollo, Blackstone et KKR.
Il faut dire que les fonds de private equity ont un stock de plus de 2000 milliards de $ de "dry powder" (la "poudre sèche" c'est l'argent levé par les fonds mais qui n'a pas encore été investi).
C'est une grande nouvelle.
Immense.
Warren Buffett, le géant de la gestion.
Il possédait une masse d'actions Apple.
C'était même, de loin, sa première ligne d'investissement qui représentait près de 40% du portefeuille boursier de sa holding d'investissement Berkshire Hathaway.
Il vient d'annoncer qu'il a vendu près de la moitié de son portefeuille d'actions Apple.
Plus de 50 milliards d'actions Apple vendues.
Il se retrouve maintenant avec près de 300 milliards de cash : avec la chute des cours qui a démarré, il va pouvoir faire ses courses en solde...
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement
"La Bourse de Paris prolonge sa tendance baissière en perdant 2,47% pour tomber à 7 072 points. Cette baisse reflète un climat d'inquiétude générale sur les marchés européens qui ont clôturé vendredi avec une chute hebdomadaire de 3,5%, atteignant ainsi leur plus bas niveau annuel. Principalement due aux inquiétudes grandissantes concernant l'économie américaine et un marché de l'emploi en déclin aux États-Unis. Le rapport sur l'emploi américain pour juillet, publié vendredi, a intensifié ces craintes, confirmant un ralentissement des embauches qui oriente désormais l'attention des marchés vers la Réserve fédérale. Cette dernière pourrait réajuster son focus, privilégiant la stabilité de l'emploi plutôt que la maîtrise de l'inflation, qui semble progressivement revenir sous contrôle. Les données récentes, alimentent les discours sur un possible "hard landing" économique… Par ailleurs, les tensions géopolitiques actuelles n'ont pas réussi à soutenir les prix du pétrole, accentuant les préoccupations liées à la fragilité de l'économie américaine.
En Asie, la Bourse de Tokyo cède 12,4%, à 31 458 points et enregistre sa pire chute historique en points, plombée par les inquiétudes sur l'économie américaine et une hausse du yen.
Le Brent s'échange à 75,95$ (-5,14% vs vendredi matin).
L'once d'or se négocie à 2 431,1$ (-1,34%).
L'euro/dollar évolue à 1,091$ (+1,11%)."
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"Comment placer son argent dans cette période d’incertitude, et obtenir un rendement attractif (supérieur à 5% par an), sans prise de risque ?
En investissant dans un produit structuré à capital garanti, les épargnants sont assurés de récupérer au moins leur mise initiale à l’échéance. Ce qui signifie quand même qu'il faut donc être prêt, en cas de scénario défavorable provoquant une baisse du produit, à le conserver jusqu’à l’échéance (entre 10 et 12 ans) afin de garantir le capital. Mais en contrepartie, ces produits offrent des rendements bien plus attrayants que les autres placements garantis (livrets, fonds euros, compte à terme, etc.).
Le gain est versé sous conditions (fixées à l’avance) : il faut qu'un certain indicateur (indice boursier, action, taux, etc.) ne subisse pas une dégradation trop importante. De plus, le produit peut rembourser le capital par anticipation en cas de scénario favorable : la durée de vie peut donc être bien inférieure à 10 ans.
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Quelle magie ces Jeux ! Riner, Dupont, Lebrun, Marchand, magiques...; On a du mal à imaginer quand on voit la ferveur populaire et cette union sacrée autour des athlètes français qu'on va à nouveau se déchirer dans quelques jours/semaines avec l'annonce du nouveau gouvernement ; J.D. Vance, candidat vice-président, est devenu un boulet pour Trump en seulement quelques jours, il pense à le virer ; Inquiétantes émeutes en Grande-Bretagne ; La France a déjà dépassé son record de médailles de Pékin avec 44 médailles ; Le titre du jour dans le Parisien : "Les maires taxent de plus en plus les résidences secondaires"; À revoir, revoir et revoir encore : "Les Enchaînés" d'Hitchcock, ce soir sur Arte, avec Cary Grant et Ingrid Bergman ; Notre newsletter ne s'arrête pas en août car l'économie et les marchés ne s'arrêtent pas en août ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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