La croisière s'amuse, mais il y a un petit problème : le bateau est le Titanic.
J'avoue une part de naïveté : je pensais que l'intérêt commun allait tout de même primer sur les petits calculs électoraux.
Mais le gouvernement Barnier devrait donc être censuré.
Et nous voilà repartis pour une période d'instabilité dévastatrice pour l'économie.
Pathétique.
... sur le jeu pathétique des députés et des partis politiques qui nous mènent à la situation dans laquelle nous sommes.
Ne nous attardons pas non plus sur la décision catastrophique de la dissolution.
Ni sur les luttes de pouvoir internes.
Un "House of cards" version "Tuche".
... d'une dissolution.
Conséquences politiques avec plusieurs scénarios ce matin dans les médias.
On apprend que Macron avait déjà commencé à tester des noms de Premier ministre.
Et que les petites négociations avaient commencé alors que Barnier se débattait encore pour sauver ses budgets.
Comme la dissolution n'est possible qu'en juin 2025, soit on a un ou une nouveau/nouvelle Premier ministre qui tient jusque-là, soit on a des élections présidentielles anticipées. Je vous passe tous les scénarios secondaires.
Une loi spéciale sera votée.
Et on fonctionnera avec le budget 2024.
Donc pas de réformes.
Pas de surtaxes d'impôts sur les entreprises.
Pas de réductions des dépenses publiques.
Pas de nouvelles aides, comme celles prévues pour les agriculteurs.
Revalorisation totale des retraites.
Mais hausse des impôts sur les revenus puisque les barèmes ne changeront pas.
Les économistes prévoient un déficit tout de même en baisse à 5.3% du PIB.
Sauf si l'économie s'écroule encore plus, ce qui sera le cas.
Oui et non.
Oui, car le "spread" de taux par rapport à l'Allemagne va continuer à se dégrader. Et nous allons normalement dépasser les 1% de taux d'emprunt supplémentaire à 10 ans par rapport à l'Allemagne.
Non, parce que nous sommes en période générale de désinflation et de baisse des taux en Europe et nous emprunterons certes encore plus cher que l'Allemagne, l'Espagne ou la Grèce mais à des taux encore historiquement faibles.
Oui car la Bourse de Paris va continuer à se dégrader.
Rappelons qu'elle est en baisse de 6% depuis le début de l'année alors que la bourse allemande est en hausse de 19% et les indices américains en hausse de 25 à 30%.
... est la crise économique.
Une crise économique qui va s'accélérer compte tenu de l'irresponsabilité de nos élus.
On le dit, on le répète, la France est à l'arrêt.
Les consommateurs ne consomment plus.
Les entreprises n'investissent plus.
Les investisseurs étrangers se détournent de la France et on les comprend.
Dramatique donc.
Je suis écoeuré.
Quel est votre scénario politique et économique en cas de chute du gouvernement Barnier ?
>> Donnez-nous votre avis
QUOI DE NEUF ?
Il y a bien sûr Stellantis, en baisse hier de 6%, après l'annonce du départ de Tavares mais je voulais vous parler de la chute de la monnaie chinoise.
Le renminbi est au plus bas depuis un an.
Sur les craintes de tension.
La Chine laisse faire pour mettre la pression sur les États-Unis car la baisse de sa monnaie rend ses exportations encore plus compétitives.
Le bras de fer a commencé.
Le nombre de naissances dans l'Union européenne.
Au plus bas.
3 665 000.
Une baisse de 5.5% par rapport à 2022, un record.
Rappelons que ce chiffre était de 7 millions dans les années 60.
Et l'âge moyen pour un premier enfant dépasse les 30 ans.
Et le nombre de naissances chez des femmes de plus de 40 ans est monté de 2.5% à 6% en 10 ans.
Baisse des naissances de 25% en 10 ans en Italie, Espagne, Grèce, Pologne, Finlande et Pays baltes.
Un monde sans enfants.
Découvrez le premier épisode de notre nouvelle série de cas pratiques sur la retraite !
Valérie, professeure des écoles, 53 ans et 116 trimestres validés, veut estimer sa future pension si elle part à la retraite à 65 ans.
Aura-t-elle une pension à taux plein, ou avec une décote ?
Voici comment se calcule sa pension.
>> Voir notre cas pratique retraite en vidéo
Par Dorian Abadie, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris a frôlé de peu une nouvelle baisse hier, le CAC 40 clôturant à l’équilibre à 7 237 points, après avoir passé l’essentiel de la séance dans le rouge. La situation politique a bien sûr pesé sur la tendance, en plus de la chute Stellantis, plus forte baisse du CAC 40 (-6,37% à 11,73€), après la démission de son patron Carlos Tavares. En parallèle, les valeurs du luxe ont rebondi, amortissant le choc politique sur le CAC : +4,75% pour Hermès, +3,25% pour LVMH. Ce matin, l’indice français gagne 0,7% dans les premiers échanges, à 7 288 points. À Wall Street, les indices américains continuent de pulvériser leurs records historiques. Le S&P 500 s’installe au-dessus des 6 000 points, désormais en gain de 27% depuis le début de l’année. Le Nasdaq a gagné 1% hier et se rapproche des 30% de gain annuel.”
On va encore avoir Lucie Castets qui va s'autoproclamer Première Ministre et Mélenchon qui va se rêver Président, accrochez-vous pour ne pas craquer; On attendait Paul McCartney mais c'est Trump qui va venir pour la réouverture de Notre-Dame, il va encore écraser la main de Macron pendant 3 minutes; La grève chez VW s'étend en Allemagne; Les hedge funds, ou fonds spéculatifs, engrangent des profits records sur les "Trump trades"; Démarrage en trombe du dernier Walt Disney "Vaïana 2"; La prise en charge par l'État des transports sanitaires, notamment en taxis, coûte 6.8 milliards d'€, no comment ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.