Les signaux faibles de fort ralentissement de l'économie française se transforment progressivement en signaux forts.
Nous sommes dans une période étrange où les indicateurs économiques, toujours décalés, ne reflètent pas encore la détérioration de la situation.
Et où l'économie est totalement absente des débats politiques tournés vers des calculs politiciens.
Explications.
La France est-elle en récession ?
La réponse est la suivante : techniquement non.
La croissance sera autour de 0,8% en 2024.
Et les prévisions de croissance pour 2025 sont encore positives et sont comprises entre 0,5% et 1%.
Une croissance molle certes.
Mais pas de récession.
Les signaux venant du terrain, des entreprises, des enquêtes de confiance des ménages et des chefs d'entreprise envoient un autre message : si ce n'est pas la récession, ça y ressemble.
Et quelques indicateurs économiques commencent à refléter le ralentissement qu'on perçoit.
...des entreprises marquent le pas.
Les investissements étrangers marquent le pas.
Les embauches marquent le pas.
Les plans sociaux se succèdent.
Les faillites d'entreprises progressent très rapidement.
Bref, la France est à l'arrêt.
...qui s'est accélérée depuis la dissolution et qui va s'accentuer avec la chute du gouvernement.
Absence de visibilité.
Manque de confiance.
Instabilité fiscale.
Tous les ingrédients sont réunis pour un cocktail explosif.
Et, contrairement à l'Allemagne, nous n'avons plus les moyens de plans d'investissement ou de relance, le "quoi qu'il en coûte" nous a plombés.
Je laisserai le mot de la fin à Denis Ferrand, directeur général de Rexecode : "D’un strict point de vue technique, il est trop tôt pour parler de récession, ne serait-ce parce que nous n’avons pas grand-chose à nous mettre sous la dent pour mesurer le mouvement au cours du 4ème trimestre. Mais l’orientation de l’investissement des entreprises déjà constatée et prévue nous dit que l’on s’en approche sévèrement."
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
C'est la loi qui sera présentée en Conseil des ministres aujourd'hui pour permettre à l’État de fonctionner sans budget.
Pour permettre à l’État de prélever les impôts.
Pour pouvoir gérer notre dette et emprunter sur les marchés.
Pour pouvoir assurer les dépenses de l’État et payer les fonctionnaires, à l'identique de 2024.
On en est là.
Du fait de l'absence de budget, les retraites seront revalorisées de 2.2% le 1er janvier.
Le budget de la Sécurité sociale, rejeté, prévoyait de limiter la hausse des pensions l'an prochain. Mais ce n'est probablement que partie remise car l’État veut réduire les pensions.
La pension moyenne de 814 euros brut par mois augmentera de 18 euros. Si vous voulez savoir comment estimer votre pension de retraite de base, allez voir les dernières vidéos de notre équipe média
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Par MoneyVox, le spécialiste de l'information sur l'argent (banque, crédit, impôt, etc.).
"Une très mauvaise nouvelle pour le PTZ 2025 après la censure.
Avec la censure du gouvernement ce mercredi, les mesures déjà connues du Budget 2025 ne s'appliqueront pas. Alors que le prêt à taux zéro (PTZ) devait évoluer positivement dans les mois à venir, de nombreux projets tomberont finalement à l'eau."
>> Lire cet article sur MoneyVox.fr
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
“La Bourse de Paris entame la séance en légère baisse ce mercredi, -0,12% à 7 386 points, après avoir accusé une chute de 1,14% hier. Les valeurs exportatrices, notamment celles du luxe, ont été lourdement pénalisées par des données décevantes sur le commerce extérieur chinois. La faiblesse de l’activité en Chine pèse lourdement sur les grandes multinationales, tandis que les PME subissent l’impact de l’incertitude politique persistante dans le pays.
Aux États-Unis, Wall Street a également plié mardi, dans une ambiance marquée par l’attentisme à la veille de la publication de l’indice des prix à la consommation pour novembre. Ce chiffre, crucial pour les marchés, arrive à un moment décisif de la semaine, entre la réunion de la BCE et les spéculations sur la prochaine décision de la Fed. Pour l'heure, les investisseurs naviguent dans un brouillard d’indicateurs contradictoires, entre une inflation qui menace de repartir à la hausse et des signaux mitigés sur la robustesse du marché de l’emploi.”
Lula a été opéré d'urgence et les manœuvres pour lui succéder commencent à s'organiser même si ses médecins se sont voulus rassurants ; Le groupe événementiel GL Events va obtenir la concession du Stade de France pour 30 ans ; Le titre du jour dans les Échos : "Alerte rouge sur la santé financière du foot français" ; Signe de la crise, les marques distributeurs cartonnent (Parisien) ; On va avoir un Premier ministre "dans les 48 heures" ; L'Arabie saoudite va organiser le Mondial 2034 ; La justice argentine a prononcé un non-lieu pour les joueurs de rugby français ; Fin de la saison 3 d'Hippocrate, excellente, une des meilleures séries de l'année ; L'autre titre du jour dans le Figaro : "Comment Mélenchon prépare déjà une présidentielle anticipée" ; Après la capture de Luigi Mangione aux États-Unis, un "coin" "Luigi" a été créé et il capitalise déjà 60 millions de $, quelle période ; La nouvelle drogue aux effets 200 fois supérieurs au cannabis s'appelle "Pète ton crâne" (BFM), quelle période ; Le Figaro vous explique comment partir en vacances sans enfants et "sans complexe" ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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