L’année 2024 a été dramatique pour l’économie française.
Certes, les années passées n’ont pas été reluisantes, et on savait qu’une crise nous pendait au nez, sauf réformes majeures.
Mais la France a eu un tel bol jusqu’à présent, un lot d’excuses plus ou moins crédibles (covid, inflation, crise de l’énergie, etc.) qu’elle a toujours pu éviter les sanctions.
Mais en 2024, le couperet est tombé.
Par Gauthier MAES
Directeur de la communication
Meilleurtaux Placement
L’année 2024 avait commencé comme elle a terminé, par un nouveau gouvernement en France.
Celui d’Attal, qui prenait la suite d’Élisabeth Borne fragilisée par la réforme des retraites et les nombreux recours au 49.3.
Mais on savait que ce gouvernement allait être confronté à un problème que n’avaient pas les précédents : il ne pouvait plus distribuer de l'argent magique, promettre le quoi qu’il en coûte pour tous et même ceux qui n’en ont pas besoin, car il n'y a plus d'argent dans les caisses et on ne peut pas en emprunter plus.
Seule solution : s'attaquer enfin aux dépenses publiques pour dépenser moins et dépenser mieux.
Rien. Quelques promesses d’économies dérisoires et même pas tenues.
Gabriel Attal avait lâché le mot rigueur, mais il aurait dû parler d’austérité, car la situation était dramatique :
Déficit incontrôlé à 5.5% en 2023.
Dérapage incontrôlé des dépenses publiques.
Explosion de la dette : nous faisons partie du club très fermé de pays dont la dette est au-dessus de 100% du PIB.
La hausse des taux pèse sur notre budget et devient un poste majeur et hors contrôle de notre budget.
C’est d’abord Bruno Le Maire qui a annoncé en mars que le déficit serait de 5.6% !
Contre 4.9% attendu. Et 4.9% c'était déjà lamentable.
Le gouvernement a ensuite présenté un plan de réduction du déficit, jugé peu crédible par le Haut Conseil des finances publiques et la Commission européenne.
Et le 2 juin, l’agence Standard & Poor’s s’est (enfin) résolue à abaisser la note de la dette souveraine française, après l’avoir mise depuis deux années sous perspective négative.
Vous le connaissez : la débâcle des macronistes aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale, des élections sans vainqueur capable de constituer un gouvernement, un nouveau gouvernement technique censuré au bout de quelques semaines, et un pays dans une impasse politique totale.
Pendant que les politiques bloquent toute possibilité de réforme par calculs électoraux, la France s’enfonce dans la crise.
Crise financière avec un taux d’emprunt à 10 ans qui est reparti nettement au-dessus des 3%, et un "spread" de taux par rapport à l'Allemagne qui va continuer à se dégrader.
Heureusement que nous sommes en période générale de désinflation et de baisse des taux en Europe, et que nous bénéficions de la protection de l’euro et de l’Allemagne.
Encore un coup de bol…
... est la crise économique.
Une crise économique qui va s'accélérer compte tenu de l'irresponsabilité de nos élus.
On le dit, on le répète, la France est à l'arrêt.
Les consommateurs ne consomment plus.
Le chômage explose.
Les entreprises n'investissent plus.
Les investisseurs étrangers se détournent de la France et on les comprend.
Dramatique donc.
…qu’il y a eu les JO de Paris pour vibrer un peu pour la France en 2024
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Une émission doublement exceptionnelle !
D’abord parce qu’il s’agissait de la dernière de l’année.
Et parce qu’elle a été tournée dans les studios des Grandes Gueules.
Les Jedi de l’Économie ont donc fait place aux Grandes Gueules de l’Argent.
La dissolution a-t-elle plombé l’économie française ?
Peut-on sauver l’économie ?
La bulle boursière américaine va-t-elle exploser ?
A-t-on besoin d’un Elon Musk en France ?
Où placer son argent en 2025 ?
Avec Valentin Ainouz d’Amundi Institute, Alain Pitous senior advisor ESG, Christopher Dembik de Pictet AM, et Éric Lewin d’EL Finance.
Pour voir le replay de l'émission : cliquez ici
Aux États-Unis, le clan Trump s’oppose sur les visas « H1-B ».
Il s’agit des visas accordés à des ingénieurs étrangers hautement qualifiés pour travailler aux États-Unis.
De nombreux partisans de Trump de la première heure s’opposent à ce programme, qui favorise l’immigration plutôt que l’America First.
L’ancien bras droit Steve Bannon évoquait ainsi une « escroquerie des oligarques de la Silicon Valley pour prendre les emplois des citoyens américains ».
Le problème : Elon Musk est très favorable à ce programme qu’il a utilisé de nombreuses fois.
Résultat : Trump, qui autrefois qualifiait ces visas de « très injustes pour nos travailleurs », se déclare désormais favorable à ce visa qu’il a « utilisé à de nombreuses reprises ».
Elon Musk, né en Afrique du Sud avant d'immigrer aux États-Unis, est désormais surnommé « Président Musk » par le camp démocrate.
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Par Sélina Seremet, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Vendredi, la Bourse de Paris a clôturé en hausse de 1%, portée par les valeurs bancaires, tandis que Wall Street a fini en baisse, plombée par les valeurs technologiques. Une baisse insuffisante pour effacer une semaine de rebond sur fond de faibles volumes d’échanges, typiques des fêtes de fin d'année.
Ce matin, le CAC 40 entame la dernière séance complète de 2024 en léger repli, -0,29% à 7 334 points. Une journée qui s'annonce calme, sans indicateur économique majeur. Les investisseurs tournent leur attention vers la fin de semaine, marquée par les PMI manufacturiers jeudi et l’indice ISM aux États-Unis vendredi, derniers temps forts avant de basculer vers 2025."
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François Bayrou est arrivé à Mayotte et il a un plan ; Les prix de l'électricité pour les particuliers devraient baisser de 14 % au 1er février ; Disparition à 100 ans de l’ancien président américain et prix Nobel de la paix Jimmy Carter ; En Corée du Sud, un crash aérien a fait 179 morts ; Face au tollé provoqué par l’absence de ministère dédié à l’enfance, Emmanuel Macron a annoncé la nomination d’un haut-commissaire ; En Géorgie, des milliers de manifestants contestent devant le Parlement l’investiture du nouveau président ; OpenAI, créateur de ChatGPT et organisme à but non lucratif, a annoncé vouloir devenir une entreprise à but lucratif ; L’Organisation météorologique mondiale annonce que 2024 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée, devant 2023, et dépassera pour la première fois de 1,5 degré les températures de la période préindustrielle, soit l’objectif minimum des accords de Paris : la température risque d’augmenter plus en 200 ans qu’au cours des 22 000 dernières années ; Elon Musk a affiché son soutien… à l’extrême droite allemande ; Procès des viols de Mazan : Dominique Pelicot ne fera pas appel de sa condamnation à vingt ans de prison ; Magnus Carlsen, le meilleur joueur d’échecs au monde, quitte les Championnats pour avoir porté un jean alors que c’était interdit ; Beaucoup d’avalanches cette année, soyez prudents si vous êtes à la Montagne.
VOILÀ C'EST TOUT
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