La hausse de l'or s'est accélérée.
Il a inscrit un nouveau record historique à 2800 $ l'once.
Et la course continue.
Une hausse de 40% en un an !
Qu'est-ce qui explique cette hausse ?
C'est comme cela que John Maynard Keynes appelait l'or.
Mais pour une relique, l'or se porte plutôt bien.
Et chaque jour un peu mieux.
Il s'est envolé depuis quelques jours.
Et bat des records historiques jour après jour.
L'or aurait de nombreuses raisons de baisser :
- l'inflation recule, or c'est une valeur refuge contre l'inflation
- le dollar est ferme, or l'or monte généralement quand le dollar baisse
- les taux d'intérêt restent élevés, ce qui enlève, en temps normal, de l'attrait à l'or qui n'a aucun rendement.
Pourquoi ?
Il y a plusieurs explications.
Mais deux explications sont les plus convaincantes.
Nous sommes en période d'incertitude.
Politique, géopolitique, économique et financière.
Et l'or est une valeur refuge en période d'incertitude.
...est la ruée des banques centrales pour mettre de l'or dans leurs réserves.
Et ce mouvement s'est accéléré avec les menaces de Trump.
Trump a l'arme fatale pour des sanctions : le dollar.
Or, tous les pays qui sont dans son viseur, de la Chine à l'Iran en passant par la Russie, ont des recettes en dollars.
Ces derniers essaient donc de se constituer des réserves en or pour survivre en cas de guerre commerciale ou financière.
Cela fait des années que nous répétons la même chose.
Oui, si avoir de l'or vous rassure et vous permet de mieux dormir la nuit, mettez 2 à 3% de vos placements en or.
L'or est un anxiolytique financier.
Mais attention, l'or est un actif spéculatif qui peut connaître des corrections brutales.
Il y a l’or physique : les lingots ou les pièces d’or, que vous pouvez acheter parfois à votre banque ou chez un numismate.
Mais un lingot est déjà un gros investissement. Et il faut le stocker.
Quant aux pièces, il s’agit d’objets de collection, avec des primes de rareté donc moins corrélées à l’or.
On recommande donc plutôt l’investissement en or papier : des ETF, des certificats, ou encore des fonds d’actions du secteur minier.
Simple, peu coûteux, et généralement très bien corrélé au métal jaune.
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
...je me désole, quand je me compare, je me console.
L'expression ne s'applique pas à l'Europe qui, quand elle se compare, se désole aussi.
2.5% de croissance aux États-Unis en 2024.
0.7% sur la zone euro.
Et zéro ou moins pour les principales économies européennes en fin d'année.
Heureusement qu'il y a l'Espagne pour sauver la mise.
Mais la BCE s'en fout...
On se lève tous pour Christine dont le slogan pourrait être "on ne change pas une politique qui ne marche pas".
Le bateau économique européen prend l'eau de toutes parts mais elle a choisi d'écoper avec une cuillère.
Avec une baisse de 0.25% des taux d'intérêt seulement.
Pathétique.
Je lui ai envoyé un message ici : "Merci qui ? Merci Christine !"
C’est le message que j’ai passé hier lors de notre webinaire exclusif à destination des vainqueurs de notre jeu concours de l’été (celui où il fallait inviter des proches à lire la newsletter).
Mais aussi à destination de tous ceux qui lisent régulièrement la newsletter.
Merci, parce que grâce à vous, je peux partager ma passion pour l’économie et l’actualité économique.
Au cours de cet entretien, j’ai raconté l’histoire de cette newsletter et dévoilé ses secrets : ma méthode, mes lectures préférées, la rubrique « on s’en fout ? », les séries, etc.
Une immersion dans les dessous du morning zapping…
>> Voir le replay du webinaire « les secrets du morning zapping »
The art of the deal, l'inversion des rôles en Europe, la hausse du chômage en France, la bulle de l'IA, les prévisions sur la Bourse, les placements de la semaine et les actions à acheter ou vendre avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Ana Boata d'Allianz Trade, Denis Ferrand de Rexecode, Romain Burnand de Moneta et Eric Lewin d'EL Finance.
À ne pas manquer.
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 a clôturé hier en gain de 0,88% à 7 942 points, grâce à la cinquième baisse des taux européens depuis juin. Une baisse de seulement 0,25%, très attendue par le marché. Petit à petit, l’indice français se rapproche du seuil symbolique des 8 000 points. Il progresse de 0,15% dans les premiers échanges ce matin, au plus haut depuis la dissolution de l’Assemblée.
Exxon et Chevron, les deux majors pétrolières américaines, publient aujourd’hui leurs résultats financiers de 2024. Sur le front économique, on attend les derniers chiffres de l’inflation en France et en Allemagne en matinée. Et surtout le PCE Core cet après-midi, autrement dit la mesure d’inflation préférée de la Banque centrale américaine. Comme toujours, ces résultats animeront les spéculations sur les prochaines baisses de taux."
Le nouveau "deal" de Trump pour les fonctionnaires : soit vous arrêtez le télétravail soit vous démissionnez et je vous donne une prime de départ ; Le taux de chômage italien a bien baissé : il est à 6.2%, au plus bas depuis 20 ans ; Le positionnement politique de Musk a un impact sur les ventes de Tesla ; Le titre du jour dans Le Parisien : "Après une rupture, les femmes paient le prix fort" ou comment les femmes voient leur niveau de vie baisser après une séparation, dans leur grande majorité ; Louane va représenter la France à l'Eurovision ; Netflix annonce en mars un remake du "Guépard" en série, l'occasion de revoir ce film sublime ; L'autre titre du jour est dans Le Figaro: "Pourquoi se gratter est parfois bon pour la santé?" ; Le n'importe quoi du jour est décerné à Rachida Dati : "Il y a une urgence patrimoine au même titre que l'urgence écologique"; Le titre du jour dans le FT : "Trump has made a good start" ; Dimanche c'est la Chandeleur, bonnes crêpes ; Je vous souhaite un excellent week-end, froid mais ensoleillé ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
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