C'est la nouvelle mode sur les marchés.
Le nouveau "trade" de tous les fonds.
La presse financière lui a donné un nom.
Le "Sell America" trade.
Vendre les États-Unis.
Tous les actifs américains.
Sans exception.
Explications.
En début d'année 2025.
Il n'y a pas si longtemps donc.
Moins de 4 mois.
Il y avait un consensus total.
Sur les États-Unis.
Sur les prévisions économiques.
Et sur les marchés.
On ne parlait que de ça.
Les "Trump trades".
Qu'on aurait pu aussi appeler les "Buy America" trades.
Il fallait acheter tout ce qui était américain car Trump était pro-business, obsédé par la Bourse américaine et il fera tout pour la faire monter.
Il fallait acheter les 7 Magnifiques.
Le Nasdaq.
Et la Bourse américaine en général.
C'était une certitude.
il faut tout vendre.
Tout ce qui est américain.
Les indices boursiers, Nasdaq en tête.
Les emprunts d'État américains.
Le dollar bien sûr.
Pour acheter quoi ?
Rien à part l'or et le franc suisse...
des "Trump trades" aux "Sell America" trades ?
Il y a d'abord l'incertitude liée aux droits de douane.
Et maintenant l'affrontement entre Trump et le patron de la Banque centrale.
Trump veut tout faire pour limoger Jay Powell.
Et s'attaquer à l'indépendance de la Banque centrale inquiète les investisseurs, même s'ils savent qu'un Président ne peut pas limoger un Patron de Banque centrale.
Il n'en a pas le pouvoir.
Mais comme Trump prend de plus en plus de pouvoirs qu'il n'a pas, l'inquiétude règne.
avoir une (trop) longue expérience des marchés, je suis toujours aussi fasciné par la facilité avec laquelle les investisseurs retournent leurs vestes, par l'instinct grégaire, par l'hystérie collective, par le fait que ceux qui hurlent aujourd'hui "Sell America" étaient les mêmes convaincus des "Trump trades" et du "Buy America".
Bref, il faut que tout change pour que rien ne change.
c'est notre scénario.
1. Il y aura des deals avec tous les pays dans les semaines à venir, à commencer par le Japon et l'Europe.
2. Il y aura un deal avec la Chine mais cela demandera plus de temps.
3. Même s'il y a des deals, l'économie américaine et l'économie mondiale sont dans un "Grand ralentissement".
4. Trump est prêt à accepter un ralentissement de la croissance US, avec un ralentissement de la consommation américaine, pour tenter d'améliorer les équilibres économiques et financiers des États-Unis, à commencer par la balance commerciale.
5. Nous allons rester pendant des semaines, voire des mois, dans une période de volatilité : nous restons donc PRUDENTS mais sans paniquer.
des "Trump trades" nous avons allégé nos actifs américains, en sortant notamment totalement du Nasdaq, dans notre gestion pilotée. Pas simplement par esprit de contradiction mais parce que le consensus nous paraissait exagéré.
Aujourd'hui, nous restons prudents mais nous commençons à regarder des points d'entrée sur les actifs américains.
Sans précipitation car il va y avoir encore de belles secousses.
>> Découvrez notre gestion pilotée Pilot
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Vous avez été nombreux à réagir à cette question, avec des avis contrastés mais une idée dominante : si la Chine n’est pas en position de force, elle peut résister, car elle est préparée à l’épreuve et mieux armée pour endurer les tensions que ne le sont les États-Unis.
Plusieurs lecteurs soulignent la capacité de résilience du peuple chinois, façonné par un régime autoritaire et une culture du sacrifice. Bernard écrit : « Oui, elle peut résister plus longtemps, elle est bien plus préparée aux sacrifices que le sont les USA. » Jean-Pierre va plus loin : « Xi peut entraîner son peuple vers une résistance durable, jusqu'à ce que les Chinois s’aperçoivent que cela ampute leur confort. »
D’autres estiment que les États-Unis, bien qu’encore puissants, ont perdu de leur leadership et de leur crédibilité. Philippe prévient : « TRUMP va précipiter le déclin des USA. Ils ne sont plus leader de l’innovation. » Tandis que François insiste sur l’importance de la "face" en Chine : « Xi Jinping a une occasion unique de montrer la détermination du peuple chinois. »
Mais plusieurs réponses rappellent aussi les faiblesses structurelles de Pékin : une économie trop dépendante des exportations, une consommation intérieure encore insuffisante, et un modèle qui, pour certains, repose sur le pillage industriel.
Conclusion ? La Chine n’a sans doute pas les cartes pour l’emporter dans un bras de fer prolongé, mais elle a les moyens de durer… Et parfois, dans une guerre d’usure, c’est celui qui tient le plus longtemps qui gagne.
C'est la nouvelle farce des politiques.
Le gouvernement appelle les grandes entreprises françaises à faire preuve de "patriotisme économique".
C'est quoi ?
Investir en France plutôt qu'aux États-Unis.
Heureusement que les grands groupes français se sont développés à l'international.
La plupart auraient disparu aujourd'hui s'ils avaient fait preuve de "patriotisme économique".
Des entreprises qui ont appris à fonctionner en réduisant au maximum leurs dépenses et en optimisant leur gestion devraient se sacrifier pour un État obèse qui est géré de façon catastrophique...
Du grand n'importe quoi.
Les retraités.
On se demandait sur qui ça allait tomber.
Après les riches.
Après les entreprises.
La nouvelle victime expiatoire : les retraités.
Ces boomers qui ont profité de tout pendant des années fastes et qui maintenant pompent l'argent du pays...
Il fallait s'y attendre.
Cible facile qui ne manifeste pas et ne fait pas grève pendant le pont du 8 mai.
Et toujours aucun signe de réduction des dépenses publiques.
La dette menace-t-elle la survie de notre pays ?
Comment l'Europe peut-elle échapper à une récession annoncée ?
Quel est l'impact de la baisse du dollar ?
Où vont les indices boursiers ?
Quels placements privilégier ?
Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Hervé Goulletquer d'Accuracy, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée et William Higgons d'Independance AM.
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Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris débute la séance en baisse de 0,60% à 7 242 points, dans un climat d’incertitude marqué par l’absence de nouveaux catalyseurs, après un rebond de 2,5% la semaine dernière.
À Wall Street, la tendance est toujours morose. Le S&P 500 a cédé 2,4% hier soir, plombé par les tensions entre Donald Trump et le patron de la Fed. Depuis le début de l’année, l’indice américain perd désormais 12% (-18% pour le Nasdaq). Les places asiatiques ont clôturé à l’équilibre cette nuit (-0,2% à Tokyo). En attendant plusieurs chiffres économiques cette semaine, les investisseurs surveilleront les résultats d’entreprises, notamment ceux de Tesla ce soir et d’Alphabet (Google) jeudi. Enfin, l’or continue de s’envoler vers de nouveaux records dans ce contexte tendu : +4,3% ce mardi, à 3 469$ l’once."
La France veut accueillir les chercheurs américains qui veulent fuir l'enfer américain pour se réfugier dans l'Eldorado français, interdit de rire ; Le Conclave va démarrer dans deux semaines ; Macron Président de Mayotte ; Bonne série nordique sur Netflix : "Le dôme de verre", intrigue haletante ; La phrase du jour "Être chauffeur, c'est être misérable", un chauffeur de VTC dans le Parisien ; Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, accumule les bourdes graves, il va se faire dégager ; Le titre du jour : "Chimiothérapies, prothèses de hanches... la folie des soins médicaux pour chiens et chats" (Le Figaro), après les retraités, il va falloir taxer les animaux domestiques ; Le Wall Street Journal annonce la naissance d'une armée "pan-nordique" avec l'alliance d'une Finlande qui a les troupes et d'une Suède qui a les tanks ; Suivez-moi sur X et linkedin en cliquant sur les liens.
*Date de lancement : 2 janvier 2024. Données au 15 janvier 2025. Performance réalisée en contrepartie d'un risque de perte en capital, susceptible d'évoluer dans le temps. Rien ne garantit que le support atteigne ses objectifs d'investissement.