Vendredi 25 avril

Les marchés : À 4% du niveau du 2 avril...

Porté par de bons résultats d'entreprises, le CAC 40 gagne 0,45% ce vendredi, à 7 536 points. Sur la semaine, l’indice français retrouve des couleurs avec un gain de 3,4%. Symboliquement, il revient à seulement 4% de ses niveaux du mercredi 2 avril, juste avant que Donald Trump ne dévoile ses premiers droits de douane… Retrouvez ici les objectifs à surveiller sur le CAC dans les prochaines séances.

Aujourd’hui, les investisseurs saluent les performances d’Accor (+6,3%), Saint-Gobain (+4,6%) et Safran (+4,2%), qui ont dévoilé de solides résultats trimestriels et de bonnes perspectives pour les mois à venir. Les marchés mondiaux sont aussi stimulés par des propos de membres de la Fed laissant entrevoir une possible baisse des taux aux États-Unis si les droits de douane aggravaient le chômage.

Attention à ne pas crier victoire trop vite ! Le contexte général reste très fragile. Trump affirme que des négociations sont en cours avec la Chine, mais Pékin dément fermement. À Wall Street, l’ouverture se fait en ordre dispersé, dans l'attente de signaux plus clairs sur le commerce international. Le S&P 500 grappille 0,03% dans les premières heures d’échange et le Nasdaq gagne 0,42%.


Les valeurs : Accor, Edenred et une pépite !

Accor

Le titre du groupe hôtelier grimpe de 6,3% à 43,22€, porté par un bon rapport trimestriel. Ses revenus ont progressé de 9,2% à 1,35 milliard d’euros, tirés par un segment "luxe et lifestyle" particulièrement dynamique (+17,9%), grâce notamment aux commissions perçues en fonction de la rentabilité des hôtels sous contrat de gestion.

Le groupe, déjà en hausse de 42% sur trois ans en Bourse, rassure avec des perspectives solides et une ouverture de 45 hôtels au premier trimestre. Le bureau d’analyse Oddo BHF maintient sa recommandation à surperformance, saluant une valorisation attrayante et une exposition stratégique aux zones les plus dynamiques de la planète. Pour autant, depuis le début de l’année, le titre cède toujours 8%.


Edenred

Vendredi noir pour les titres restaurant à la Bourse de Paris. Edenred chute de 16,78%, Pluxee dévisse de 8,76%. En cause, une rumeur venue du Brésil selon laquelle les autorités envisageraient de confier au système de paiement de la Banque centrale, "Pix", la gestion des titres restaurant. C’est un changement qui inquiète, alors que le Brésil représente près de 18% des revenus d’Edenred.

Sa direction a confirmé que des discussions existaient depuis février, tout en soulignant qu’aucune décision n’était encore prise. Le marché sanctionne néanmoins le risque d’un bouleversement structurel du modèle économique. Les analystes pointent aussi les incertitudes sur la capacité du système public à encadrer les usages des titres. Une affaire à suivre de près ! L’action Edenred perd 16% depuis le début de l’année et 41% sur un an.


Attention pépite !

Dans sa nouvelle interview exclusive, Marc Fiorentino vous fait découvrir une pépite industrielle française encore méconnue du grand public. Spécialisée dans des matériaux ultra-techniques utilisés dans l’électronique, le médical ou encore l’aéronautique, cette entreprise centenaire a su rester agile et innovante.

Son Directeur Général partage une vision ambitieuse de la transition énergétique et des matériaux du futur. Implantée à l’international, la pépite du jour mise sur la haute pureté pour se démarquer dans des marchés de niche. Une vraie success story industrielle à la française.


Le résultat du vendredi : Excellente performance de Google

Alphabet rassure Wall Street avec des résultats éclatants. Première des Sept Magnifiques à dévoiler ses résultats trimestriels, la maison-mère de Google a largement dépassé les attentes au premier trimestre. Tiré par des revenus publicitaires solides, notamment via la recherche en ligne, le groupe affiche un chiffre d’affaires de 90,2 milliards de dollars (+14%), un bénéfice par action de 2,81 dollars (+50%) et une marge opérationnelle en hausse.

La division cloud a répondu présente avec une croissance de 28%, tandis que les outils d’IA comme AI Overviews séduisent désormais 1,5 milliard d’utilisateurs mensuels. Malgré un contexte économique incertain et des vents contraires liés aux droits de douane, Alphabet montre une nouvelle fois toute sa résilience. L’action bondit de plus de 5% depuis la publication des résultats hier et limite désormais la casse à -13% depuis le début de l’année (contre -25% au plus fort de la guerre commerciale il y a deux semaines).


Le lexique : Les turbos

Les turbos sont des produits financiers dérivés négociés sur les marchés boursiers. Ils offrent aux investisseurs la possibilité de spéculer sur la variation des prix d'actifs comme les actions, les indices boursiers, les matières premières ou les devises, avec un effet de levier. Ce mécanisme amplifie les gains potentiels, mais également les pertes potentielles. Par exemple, un effet de levier de 2 va doubler le potentiel de gain, mais aussi de perte.

Les turbos ont un sous-jacent et peuvent être de type call (pour anticiper une hausse de celui-ci), ou put (pour anticiper une baisse). Ils comportent un prix d'exercice et une barrière désactivante : si le cours de l'actif sous-jacent touche cette barrière, le turbo peut être désactivé, entraînant la perte totale de l'investissement. Ces produits sont à manier avec précaution et impliquent un niveau de risque élevé. Ils sont généralement utilisés par des investisseurs avertis et expérimentés.

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