Les libéraux peuvent remercier Trump.
Ils étaient largement donnés perdants avant l'élection de Trump, au profit des conservateurs.
Mais les appels au rattachement du Canada aux États-Unis et les droits de douane ont fait pencher la balance.
Explications.
était en déroute.
Effet de lassitude.
Et accumulation de revers de Justin Trudeau.
Puis Mark Carney, l'ancien patron de la Banque centrale du Canada, a repris les rênes du Parti libéral et est devenu Premier ministre pour la période de transition avant les élections législatives.
Mais le parti libéral était toujours à la traîne dans les sondages.
Et ses interventions ont eu l'effet inverse de ce qu'il souhaitait.
L'administration Trump soutenait les conservateurs de Pierre Poilievre.
Mais les provocations de Trump sur le rattachement du Canada aux États-Unis et le déluge de droits de douane, ont provoqué un électrochoc dans l'électorat canadien qui s'est retourné.
Mais le parti libéral est en tête et Mark Carney sera Premier ministre.
À l'heure où nous passons sous presse (expression très rétro), on ne sait pas encore s'il aura la majorité absolue ou s'il devra composer une coalition.
À noter une participation en hausse et un écart en faveur des libéraux moins élevé que les derniers sondages le prédisaient mais c'est une victoire tout de même.
Mark Carney peut remercier Trump donc.
Trump avait d'ailleurs souhaité "Bonne chance" au peuple canadien sur son réseau social hier en les appelant à élire le bon candidat, celui de droite...
n'est pas florissante.
Le pays va être touché de plein fouet par les droits de douane.
Le pays souffre aussi d'une inflation persistante et, comme le rappellent les Echos, 71% des Canadiens considèrent le coût de la vie comme leur principale source d'inquiétude.
Même si l'inflation baisse. Mais trop doucement.
Autre source de mécontentement des Canadiens : la flambée des prix de l'immobilier et la hausse permanente des loyers.
est étonnante.
Il a été d'abord Gouverneur de la Banque d'Angleterre.
Pendant 7 ans.
Puis, chose rarissime, je ne sais même pas s'il y a un antécédent, il a été Gouverneur de la Banque du Canada pendant 5 ans.
Il devrait, normalement, connaître l'économie...
Bien que tous les responsables de Banques centrales ne soient pas tous doués pour l'économie, je ne vise personne.
QUOI DE NEUF?
On se croirait dans le scénario d'un film catastrophe.
Un pays totalement à l'arrêt.
L'Espagne.
Et un autre pays, le Portugal, touché aussi.
Avec une panne d'électricité massive.
Totale.
Plus rien. Plus de transports. Plus de feux de circulation. Plus rien.
Une panique générale.
Pendant plus de 12 heures.
Un vrai film.
Les autorités espagnoles cherchent toujours la cause et n'excluent pas totalement une cyberattaque.
Un film.
La French Tech prône les valeurs de la transparence mais on connaît rarement les chiffres des "Start-ups".
Notamment de celles qui sont citées en exemple comme BlaBlaCar ou encore Doctolib.
Pour Doctolib, c'est fait maintenant.
Cette véritable révolution d'usage n'a jamais été rentable.
348 millions d'euros de revenus en 2024.
Mais 53.8 millions de pertes.
Contre 87.1 millions de pertes l'année précédente.
Des entreprises qui financent leurs pertes par des levées massives.
La plus récente de Doctolib date de 2022.
500 millions d'€.
Des révolutions d'usage indéniables certes, mais des aberrations économiques.
Si vous aimez la Bourse, les small et mid caps (petites et moyennes valeurs), et les success stories françaises, je vous conseille vivement de regarder mon interview de ce dirigeant de small cap.
Une vraie « pépite » française, spécialisée dans les matériaux ultra-techniques utilisés dans l’électronique, le médical ou encore l’aéronautique, cette entreprise centenaire a su rester agile et innovante.
Et comme toujours, un échange passionnant avec un dirigeant passionné.
À ne surtout pas manquer !
>> Voir l’interview du dirigeant de cette pépite
Par Dorian Abadie, analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris débute la séance de mardi en légère hausse, +0,09 % à 7 580 points, dans un climat d’attente avant une journée de mercredi qui s’annonce beaucoup plus animée. Les marchés digèrent les premières publications trimestrielles de poids lourds européens comme Capgemini, Deutsche Bank, HSBC, Schneider Electric ou encore Novartis. Mais les regards sont déjà tournés vers demain, veille du 1er mai, avec une salve d’indicateurs économiques majeurs et de résultats d’entreprises qui viendront rythmer la séance.
Aux États-Unis, tous les regards seront braqués sur les premières estimations de croissance pour le 1er trimestre, tandis que Microsoft et Meta dévoileront leurs performances après la clôture. En toile de fond, Donald Trump devrait annoncer ce mardi des mesures pour alléger l’impact de ses droits de douane sur l’automobile, un geste destiné à rassurer les entreprises américaines et, indirectement, les marchés. Un rendez-vous important, que nous débrieferons dans le Journal de la Bourse."
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