Mardi 17 juin

La journée d'hier sur les marchés a été étonnante.
Après les affrontements du week-end entre l'Iran et Israël, et les attaques israéliennes sur les infrastructures pétrolières iraniennes, on aurait pu s'attendre à une journée de panique sur les marchés.
Il n'en a rien été.
Explications.

AVEC UNE GUERRE

entre Israël et l'Iran, une production iranienne de pétrole perturbée, des craintes sur le détroit d'Ormuz par lequel passe 20% du pétrole mondial, le pétrole aurait dû flamber, les indices boursiers s'effondrer, et la volatilité, l'indice de la peur, s'envoler.
Certes, au début des hostilités les marchés ont accusé le coup avec une hausse du pétrole de 8% mais hier, malgré un week-end particulièrement inquiétant, la journée a été étonnante.

NON SEULEMENT

Le pétrole n'a pas monté, mais il a baissé.
Les indices boursiers ont rebondi fortement.
Et la volatilité a chuté.
Contre toute attente.
La situation peut encore se retourner dans les jours qui viennent et toute panique des marchés n'est pas à écarter mais essayons de comprendre la réaction étonnante des marchés hier.

LES EXPLICATIONS

qui ont circulé sur le rebond des marchés d'hier tournaient autour des rumeurs de demandes de cessez-le-feu du gouvernement iranien, prêt, face à la déroute de son armée, à négocier dans de meilleures dispositions avec les Américains.
Mais cette explication est un peu courte.

EN EFFET

ces rumeurs n'ont commencé à circuler qu'en début d'après-midi alors que dès le matin les marchés résistaient et ne baissaient pas.

ON DIT

que les marchés anticipent.
Qu'anticipaient-ils donc hier ?
1. Soit que l'affrontement entre ces deux ennemis mortels ne durerait pas longtemps et qu'un cessez-le-feu serait imminent sous la pression, notamment, des Américains.
2. Soit qu'Israël atteindrait une large partie de ses objectifs rapidement et donc que la guerre serait une "guerre éclair" version "Guerre des 6 jours" (Ok! Boomer...).
3. Soit que l'Iran ne prendrait pas le risque de bloquer le détroit d'Ormuz de peur de voir les États-Unis intervenir aux côtés d'Israël.

OU TOUT SIMPLEMENT

les investisseurs ont tiré les enseignements des paniques qui se sont produites à chaque évènement majeur géopolitique, de la première élection de Trump au Brexit, en passant par la guerre en Ukraine.
Une panique qui a été suivie très rapidement par un rebond rapide.
Une dose de sagesse donc et d'expérience.

CE MATIN

les marchés rebaissent un peu.
Mais toujours pas de panique.
Mais rien n'est encore joué.
À suivre donc, de très près.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

ET VOUS, VOUS EN PENSEZ QUOI ?

À la question « le report de l’âge de départ est-il la seule solution viable pour sauver notre système de retraite ? », vous avez été nombreux à répondre… et une tendance nette se dégage : pour beaucoup, repousser l’âge de départ est inévitable. L’épargne individuelle, elle, n’est plus un choix mais une nécessité.
Patrick résume l’état d’esprit majoritaire : « Bien sûr qu’il faut retarder l’âge de départ, c’est une évidence. À l’origine, on vivait 5 à 10 ans en retraite, aujourd’hui c’est plus de 20 ans. » Christophe abonde : « Il faut revenir immédiatement à 67 ans, voire viser 70 si la démographie ne s’inverse pas. » Yves, Michel, Gérard ou Ludovic partagent ce constat, tout en ayant déjà activé un levier personnel : assurance-vie, PER, immobilier, PEE, épargne diversifiée.
Car vous êtes aussi nombreux à avoir déjà anticipé, parfois depuis longtemps. « J’ai toujours épargné, principalement dans la pierre et via un PERCO », écrit Andrick. Pour Marius, 40 ans, la question n’est même plus de débattre : « Je prépare ma retraite, et j’accepte d’en faire l’effort, à condition qu’on arrête les discours caricaturaux entre générations. »
Mais tout le monde ne s’y résout pas aussi facilement. Jean-Louis s’interroge : « À 67 ans, on n’est pas toujours performant. Pourquoi ne pas proposer un choix clair aux Français ? » Et Isabelle, lucide, conclut : « Oui, le report est la solution la plus pérenne. Mais c’est tout le système qu’il faut revoir. »
En résumé : vous êtes prêts à faire votre part, mais vous demandez aussi plus de vérité et d’ambition politique.
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UN TRANSFERT À 3.6 MILLIARDS D'EUROS

Les grands joueurs de foot peuvent aller se cacher.
Luca de Meo a explosé tous les records.
L'annonce de son transfert de Renault à Kering a généré un flux de 3.6 milliards d'euros.
Une baisse de 1.1 milliard d'€ de la capitalisation boursière de Renault.
Une hausse de 2.5 milliards d'€ de la capitalisation boursière de Kering.
Qui dit mieux ?

UN G7 POUR RIEN OU PRESQUE

Les Grands du monde développé se sont retrouvés au Canada, que Trump veut annexer... pour un sommet qui a été écourté.
Trump a quitté le G7 plus tôt du fait de la situation en Iran.
Tous les leaders ont essayé de le voir en tête-à-tête pour tenter d'avancer dans les négociations commerciales.
Quelques déclarations générales, et un communiqué appelant à la désescalade.
Bref, pas grand-chose.

LE GOUVERNEMENT BAYROU

est revenu sur une des rares mesures qu'il avait prise.
Une mesurette pourtant.
Mais une mesurette qu'il n'a pas été capable de tenir face à la grogne des professionnels du secteur.
MaPrimeRénov' a donc été rétablie.
Pathétique.

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement
"Depuis vendredi, la Bourse évolue en dents de scie, au gré des développements de la guerre Israël-Iran. Le CAC 40 a rebondi hier de 0,75%, pour finalement perdre 0,92% ce matin dans les premiers échanges, à 7 670 points. Les grands indices européens suivent la tendance, sans volumes ce matin dans les premiers échanges. L’intensification des frappes, notamment sur des sites stratégiques iraniens, et l’appel du président américain Donald Trump à évacuer Téhéran alimentent l'incertitude et poussent les investisseurs vers les valeurs refuge. En attendant la réunion demain de la Banque centrale américaine, peu d’actualités économiques pourront détourner l’attention des investisseurs."

ON S'EN FOUT ?

La famille Trump va lancer son forfait mobile et son propre smartphone doré "made in America", du grand n'importe quoi ; Israël revendique le contrôle du ciel iranien ; Envoyez vos CV si vous voulez devenir patron de Renault ; Bayrou veut une prime pour les seniors qui continuent à travailler, je suis pour... ; Les drones sont les vedettes du Salon du Bourget ; Le titre du jour dans les Echos : "La Grèce se rêve en "start-up nation" européenne", quel retournement ; Anne-Sophie Lapix va sur RTL et M6 ; La France est suspendue à la décision de Léa Salamé : va-t-elle rester sur France 2 ou aller chez BFM ? ; Selon le Parisien, un quart des chefs d'entreprises souffrent ou ont souffert d'une addiction à l'alcool ou aux drogues ; Ce soir sur France 5 : "Nuisibles de l'été, la guerre est déclarée", à vos bombes ; Et sur Arte : "Les camps secrets du pouvoir chinois" sur les goulags chinois ; Message ce matin de Trump sur son réseau social : "Que ce soit volontaire ou non, Emmanuel Macron se trompe toujours" ; L'autre titre du jour dans le Parisien : "Le Mossad a fait de l'Iran son terrain de jeu" ; Panne générale de SFR ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

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