Le match de la croissance au deuxième trimestre entre les États-Unis et la zone euro a été sans appel.
Une défaite cruelle.
3% pour les États-Unis.
0.1% pour la zone euro.
Explications.
entre les deux zones économiques.
On craignait un ralentissement aux États-Unis du fait de l'incertitude des droits de douane et on a eu une croissance forte.
On craignait un ralentissement dans la zone euro et les craintes étaient fondées : la zone euro fait du surplace.
Les trois principales économies de la zone euro sont à l'arrêt.
L'Allemagne va pivoter grâce à son plan massif de relance dans les infrastructures et la défense mais pour l'instant elle affiche une croissance négative de 0.1%.
La France affiche une croissance légèrement supérieure, à 0.3%, mais pour de mauvaises raisons : les stocks sont au plus haut.
Et l'Italie se traîne également avec une croissance de -0.1%.
C'est la déprime.
Le bon résultat de l'Espagne, +0.7%, ne suffit pas à sauver le match.
C'est la fête.
3%.
Un très bon chiffre.
Mais ce chiffre masque tout de même quelques faiblesses : une consommation qui croît moins vite mais qui croît tout de même et des investissements d'entreprises qui patinent un peu.
dans les mois qui viennent.
Avec l'impact réel des droits de douane.
Sur l'inflation américaine.
Sur la croissance américaine.
Et sur la croissance des pays ou des zones, comme la zone euro, touchés de plein fouet par les droits de douane.
Nous allons assister en live à une expérience économique historique...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Powell n'a pas tremblé.
Malgré les menaces et les insultes de Trump.
Il n'a pas baissé ses taux.
Il attend la réunion de septembre car il pense que d'ici là on aura les premiers effets des droits de douane sur la croissance et l'inflation.
Il doit s'accrocher à son poste jusqu'en mai, ça ne va pas être facile...
Ce sera le tarif standard de 15% pour la Corée du Sud qui a capitulé aussi.
En revanche, ce sera 25% pour l'Inde à qui Trump reproche entre autres de recycler massivement le pétrole russe.
Le Brésil est aussi puni : Trump n'aime pas qu'on s'attaque à son ami Bolsonaro.
Demain, dernière limite pour faire un deal.
Nous serons le 1er août.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris ouvre en légère hausse de 0,2 %, portée par des résultats d’entreprises contrastés : Société Générale bondit de 7%, tandis qu’Accor décroche de 12%. À Wall Street, la prudence domine après des propos prudents de Jerome Powell. Comme attendu, la Fed a opté pour le statu quo sur ses taux, bien que deux membres aient défendu une baisse immédiate. L’absence de signal clair pour septembre a refroidi les espoirs d’un virage accommodant. Les regards se tournent désormais vers une salve de chiffres clés jeudi, avec l’inflation en Europe et aux États-Unis, le PIB chinois et les publications d’Amazon et Apple."
Léon Marchand, quel monstre ! ; Ryanair veut bouder la France à cause de la hausse de 180% de la taxe de solidarité sur les billets d'avion ; Selon le Parisien, un Français sur 5 jette ses déchets sur l'autoroute par la fenêtre, énervant ; La réfugiée gazaouie qui devait entrer à Sciences Po Lille était fan d'Hitler et du Hamas ; Je confirme : "Une nature sauvage" sur Netflix est à regarder ; Microsoft explose les anticipations avec une croissance massive de son activité Cloud et va dépasser les 4 000 milliards de capitalisation, comme Nvidia ; Très bons résultats trimestriels également pour Meta ; Bison Futé prévoit le chaos sur les routes à partir d'aujourd'hui ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.