Le discours de Trump à l'Assemblée générale de l'ONU était étonnant.
Voir lunaire.
Mais intéressant à analyser.
Pendant une heure, Trump a livré, sans aucun filtre, sa vision du monde et, en particulier, sa vision de l'Europe.

IL A DÉMOLI L'ONU

pour commencer.
Il était particulièrement énervé dès le début de son discours du fait de pannes.
"Un mauvais escalator et un mauvais prompteur sont les seules choses que l'ONU est capable de faire".
Une ONU qui pourrait, selon lui, être utile et qui ne l'est pas. Qui devrait l'aider dans ses initiatives de paix mais qui ne l'aide pas.
Et qui en plus "finance des vagues massives d'immigration illégale" vers les États-Unis.

BREF

Trump n'est pas près de payer à l'ONU ce qu'il doit sur sa contribution annuelle et sans laquelle l'ONU est en difficulté financière.

APRÈS UN ÉCART

où il a reproché à l'ONU de ne pas avoir choisi à l'époque de la rénovation du siège de l'ONU "un promoteur brillant de New York qui s'appelait Donald Trump" qui aurait pu mettre du marbre partout pour un budget nettement moins élevé que ce que l'ONU a payé, il s'est adressé à l'Europe.

SA VISION DE L'EUROPE EST SIMPLE.

Comme toujours chez lui.
L'Europe est en train de sombrer.
Et elle risque de disparaître.
Et ça lui fait de la peine parce qu'il aime beaucoup l'Europe.
Et notamment l'Angleterre.

L'EUROPE SOMBRE

pour deux raisons.
"La fable du green" qui a permis certes de réduire les émissions de CO2 mais plombé la croissance et qui va détruire la croissance si l'Europe ne revient pas vers les énergies fossiles comme le "Beautiful clean coal".
L'immigration. "Vous avez le droit de défendre vos frontières et vous devez le faire". Et si vous ne les défendez pas, vous serez détruits.

CETTE VISION CARICATURALE

de la situation a néanmoins mis en lumière le fossé grandissant entre deux modèles qui n'ont plus rien en commun.
Le modèle européen et le modèle américain que défend Trump.
Selon lui, les États-Unis ont déjà montré que leur modèle était gagnant et qu'ils n'étaient plus rattrapables.

A PART CA?

QUOI DE NEUF?

LE REBOND

L'activité en zone euro a rebondi en septembre à son rythme le plus élevé depuis 16 mois.
Et ce n'est pas grâce à nous. Non.
C'est grâce à l'Allemagne dont l'activité des affaires repart à la hausse.
Et ça devrait continuer.
Avec les plans de relance massifs qui vont commencer à se déverser sur l'économie allemande.
La fable de la cigale et la fourmi est toujours autant d'actualité.

LE GRAND RALENTISSEMENT

Ce n'est pas nous qui le disons, c'est l'OCDE.
Un ralentissement dans les mois qui viennent pour la croissance mondiale.
Du fait, entre autres, des droits de douane.
Avec un monde qui devrait tourner à 2.9% en 2026 contre 3.2% en 2025.
Les États-Unis à 1.5% après 1.8%.
Seule la France va fortement rebondir (non, je plaisante...) mais on pourrait tout de même passer de 0.6% en 2025 à 0.9% en 2026, la surchauffe donc. En fait, la prévision de croissance pour 2026 a été abaissée de 1.2% à 0.9% et l'OCDE juge que la France est une des plus fragiles de l'OCDE.

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"Le CAC 40 recule de 0,2 % dans les premiers échanges, après avoir gagné plus de 2% depuis début septembre. La séance s’annonce calme. Seul l’indice Ifo, baromètre mensuel du moral des chefs d’entreprise allemands, figure à l’agenda en Europe. Les investisseurs restent surtout dans l’attente des chiffres clés de l’inflation américaine prévus vendredi, déterminants pour la conjoncture. Aux États-Unis, Micron a publié des résultats supérieurs aux attentes et des perspectives solides, ce qui ravive l’appétit pour les valeurs liées à l’IA et alimente la dynamique haussière déjà visible sur Nvidia et Oracle."

ON S'EN FOUT ?

Trump toujours : il pense que l'Ukraine peut récupérer ses territoires perdus et qu'il faut descendre les avions russes s'ils font une incursion dans le ciel de l'OTAN ; Avec la mise en place du nouveau visa de travail, les salariés étrangers qui étaient en dehors des États-Unis se sont rués pour rentrer de peur d'être bloqués, les vols vers San Francisco étaient bondés ; Le rapport de la Cour des comptes sur France Télévisions révèle une situation encore plus scandaleuse que celle qu'on pouvait imaginer ; Claudia Cardinale, 87 ans, l'occasion de revoir, encore et toujours, le "Guépard" ; Lecornu prend son temps pour former un gouvernement, c'est toujours quelques jours de gagné pour que Macron puisse tenir jusqu'en 2027 ; Rarement vu des critiques aussi dithyrambiques sur un film comme sur "Une bataille après l'autre" avec DiCaprio qui sort aujourd'hui ; Le Parisien pose une question essentielle : "Est-il si facile de voler un bus RATP ?" ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.