Je me suis souvent posé la question suivante (vous allez me prendre pour un dingue si ce n’était pas déjà le cas) : Que penserait Karl Marx s’il débarquait en France et qu’il découvrait notre système social ?
Mon feeling ? Il n’en reviendrait pas. Il hallucinerait !
Nous sommes allés bien au-delà de ce dont il rêvait. Sans dictature du prolétariat. Sans révolution féroce mais avec une révolution à bas bruit. C'est déjà un exploit.
Et en plus, tout ça s'est fait en maintenant la fable selon laquelle nous aurions une économie libérale !
Avec un personnel politique de gauche, mais aussi de droite qui est très largement égalitariste et étatiste et n'a rien de libéral.
Quel exploit.
Si on se réfère au Capital et au Manifeste du Parti communiste de 1848, voici les grandes lignes du projet de Marx :
1. Impôt fortement progressif
On coche largement la case. Et on va encore faire mieux/pire.
2. La santé pour tous
On coche largement la case, j’imagine sa tête devant une carte Vitale !
3. L’éducation gratuite pour tous
C’est bon aussi. Gratuite, de plus en plus médiocre certes, mais gratuite quand même.
4. Abolition du travail des enfants
Un rappel des préoccupations de l’époque pour ceux qui pensaient que c’était mieux avant et qui souffrent des conditions de travail aujourd’hui ou du « burn out ».
5. Centralisation des moyens de transport entre les mains de l’État
C’est fait. No comment sur les jours de grève qui le feraient surement triper.
6. Suppression partielle ou totale de l’héritage
Avec une tranche maximum de 45% on est proche de la suppression totale, encore un petit effort…
7 . Centralisation du crédit dans l’État
C’est fait, au niveau de l’Europe même avec la Banque centrale européenne.
On est au max mais on va encore faire mieux grâce à Zucman.
Rajoutez à cela qu’il écrivait « Le royaume de la liberté ne peut s’épanouir qu’au-delà du royaume de la nécessité, et c’est la machine qui prépare ce dépassement » : imaginez s’il découvrait ChatGPT et l’impact de l’IA sur le travail dans les années à venir, une IA qui va libérer les salariés exploités de l'aliénation du travail...
Presque car il reste encore la propriété individuelle. Mais avec le temps on va finir par tellement la saper qu'elle sera quasiment supprimée de fait.
On coche les cases et on fait même largement plus que ce qu’il imaginait. Il faudra juste éviter de lui dire qu’il y a de moins en moins d’ouvriers (il suffira pour cela de lui organiser une rencontre avec Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière)...
Si tu connaissais la France de 2025, tu pourrais te dire que nous avons fait encore mieux que ce que tu espérais. Et nous allons encore plus loin, fais confiance à nos camarades politiques…. Tu peux dormir tranquille, le marxisme n'est pas mort avec l'URSS... Camarade.
QUOI DE NEUF?
Le match économique Italie-France.
La France n'est plus une économie libérale.
L'économie mondiale ralentit.
Où va la bourse ? Quelles actions acheter ou vendre ? Quels placements privilégier ? Qui sont les meilleurs gérants ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance, Stéphanie Maugey de la Financière d'Uzès, Léa Dauphas de Tac Economics, Éric Lewin de EL Finance et Wilfrid Galand de Montpensier Arbevel.
À ne pas manquer !
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Tic toc tic toc...
Notre dette continue à gonfler.
Elle est totalement hors contrôle.
3 416 milliards à fin juin, on est déjà largement au-dessus aujourd'hui.
115.6% du PIB et 121% au moins en 2027.
Et pendant que le Titanic coule, l'orchestre des politiques se chamaille pour savoir qui jouera le plus fort.
Dramatique.
Le chancelier Merz, encore lui, pousse pour que l'Union européenne utilise les actifs gelés de la Russie pour financer l'effort de guerre de l'Ukraine.
On parle de 194 milliards d'€ qui sont chez Euroclear et qui permettraient dans un premier temps d'accorder un nouveau prêt de 140 milliards à l'Ukraine, à taux zéro.
Un prêt qui serait utilisé directement pour acheter de l'armement.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 progresse de 0,6% ce vendredi à 7 842 points, mais reste globalement inchangé depuis le début de la semaine. L’attention des investisseurs se concentre sur la publication de l’inflation PCE aux États-Unis, baromètre clé pour la Fed. En parallèle, Donald Trump a ravivé les tensions commerciales en annonçant une série de nouveaux droits de douane dès le 1er octobre, visant les laboratoires pharmaceutiques qui ne produisent pas sur le sol américain, mais aussi les poids lourds, l’électroménager et les semi-conducteurs. Ces annonces entretiennent un climat d’aversion au risque déjà alimenté par le ton plus ferme de Jerome Powell et par la solidité des derniers indicateurs économiques américains, qui repoussent l’idée de baisses rapides de taux."
La déflagration : Sarko en prison ; Trump va imposer des droits de douane de 100% dès le 1er octobre sur des médicaments qui ne sont pas fabriqués aux États-Unis ; Série : Attention pépite, sortie hier sur Netflix de "House of Guinness", tirée de l'histoire vraie de la famille Guinness, début excellent, on sent la patte du réalisateur de "Peaky Blinders" ; Le titre du jour dans le FT : Zuckerberg et Altman se rapprochent de Trump ; L'autre titre du jour dans les Echos : "Mes légumes sans pesticides peinent à séduire les consommateurs" ou encore : "À Lyon, la droite et le centre misent sur Aulas pour agréger les rancoeurs anti-écolo" (Figaro) ; James Comey, l'ex patron du FBI qui avait enquêté sur les liens de Trump avec la Russie, a été inculpé pour entrave à la justice ; Samedi, championnat du monde de la frite à Arras, à ne pas manquer ; Je vous souhaite un excellent week-end ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.