Alors que le cirque politique va connaître encore un numéro pathétique de clown triste ce soir avec la nomination d'un nouveau nouveau nouveau Premier ministre, tous les indicateurs pointent vers une stagnation de l'économie française.
Quelle que soit l'issue, nous allons encore enchaîner une année économiquement blanche en 2026 après une année médiocre en 2025.
La couleur de la fumée ce soir.
Notre Président est dans un des exercices qu'il préfère : tenir en haleine les médias et sortir de son chapeau une décision surprise.
Nous aurons donc un Premier ministre ce soir.
Le but n'est plus de relancer le pays mais de tenir coûte que coûte jusqu'aux élections de 2027.
Tenir et perdre donc un temps précieux.
La vraie couleur de la fumée ce soir.
Rose, car le Premier ministre va devoir être compatible avec le PS.
On ne sait pas très bien d'ailleurs de quel PS on parle, si c'est celui de la social-démocratie ou celui du programme commun avec LFI.
Le présent et l'avenir économique de la France.
J'ai mis gris pour ne pas dire noir et vous gâcher le week-end.
Je ne vais pas encore répéter la même chose car vous le savez déjà et vous le vivez aussi : consommation en berne, épargne au sommet, investissements à l'arrêt.
Et ce n'est pas un gouvernement qui va "expédier les affaires courantes" jusqu'en 2027 qui va permettre de recréer la confiance en 2026.
La colère.
Notre Président est le grand spécialiste du "quoi qu'il en coûte".
Et nous devons tenir jusqu'en 2027 "quoi qu'il en coûte".
Même si ce "quoi qu'il en coûte" implique la remise en question de la mini-réforme des retraites que nous avions adoptée à l'arraché et qui était déjà insuffisante.
On va donc continuer à mentir.
Et expliquer qu'on peut s'arrêter de travailler à 60 ans ou 62 ans alors qu'on est certain aujourd'hui que si on ne travaille pas au moins jusqu'à 68 ans, et plutôt 40 heures que 35, on va tout droit dans le mur.
Nos finances.
Elles sont dans le rouge.
Et ce "quoi qu'il en coûte" va encore plus les plomber.
On va nous présenter le fait d'avoir un budget comme une grande victoire, mais on se fout d'un budget de compromis et de compromissions qui ne nous sortira pas de notre cercle vicieux.
Ce n'est pas d'une parodie de budget dont nous avons besoin, mais de confiance.
La France.
Elle flotte mais ne coule pas.
Pour l'instant...
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Ferrari.
Une valorisation spectaculaire qui faisait penser que les chevaux italiens pouvaient atteindre le ciel.
Mais le groupe italien a connu sa première sortie de route (je sais, c'est facile...) significative hier.
Avec une révision à la baisse de ses objectifs dans les véhicules électriques, de 40% à 20% de ses modèles d'ici 2030.
Et une révision à la baisse de la croissance du chiffre d'affaires global.
Et une baisse de 15% de l'action dans la journée.
Le carton pour les demandeurs d'emploi allemands qui ne jouent pas le jeu de la recherche d'emploi.
L'Allemagne va sanctionner en réduisant les allocations chômage de 30% si deux entretiens d'embauche sont manqués sans raison valable et en les supprimant si un troisième est manqué aussi.
L'Allemagne trace sa route pour rebondir et continuer à se réformer.
La France est-elle le Titanic ?
Où vont les taux d'intérêt ?
Pourquoi cet engouement pour l'or ?
Où vont les bourses ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Quels sont les placements à privilégier ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la Finance : Denis Ferrand de Rexecode, Louis de Montalembert de Sunny AM, Frédéric Rozier de Mirabaud Gestion et le monumental Jean-Marc Daniel !
À ne pas manquer !
Sur BFM Business, ce soir à 20h et en replay samedi à 9h, et dimanche à 11h et 21h.
Et en podcasts sur toutes les grandes plateformes.
Dans cette vidéo, Patrick Thiberge reçoit Fausto Trévisan de Rothschild & Co Asset Management pour expliquer comment fonctionne la nouvelle gestion sous mandat de notre contrat luxembourgeois.
Deux profils, une équipe d’experts de Rothschild & Co Asset Management, des frais transparents et une vraie réactivité face au marché.
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Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"Les marchés européens ouvrent en ordre dispersé ce matin, dans l’attente de la nomination du nouveau Premier ministre français. À Paris, le CAC 40 gagne 0,27% pour le moment, à 8 063 points (-0,23% hier). Le luxe soutient à nouveau la tendance : Kering (+2%), LVMH (+0,5%) et Hermès (+0,3%). Les investisseurs gardent également un œil sur le Proche-Orient. Les combats à Gaza devraient cesser dans les 24 prochaines heures, avant une période de 72 heures destinée à la libération des otages.
Sur le plan économique, la séance s’annonce calme, sans indicateur majeur ni publication de résultats. Aux États-Unis, Wall Street a terminé en légère baisse hier soir, les investisseurs attendent désormais le lancement de la saison des résultats du troisième trimestre."
Bravo au Portugal qui prévoit un excédent budgétaire de 0.3% en 2025 et de 0.1% en 2026, quel chemin parcouru depuis la crise de l'euro ! ; C'est aujourd'hui que Trump saura s'il a le prix Nobel de la paix ; Carton plein pour les résultats d'Uniqlo, encore une fois ; Le titre du jour dans le Parisien : "Retailleau, de l'Intérieur à l'extérieur", pas mal ; Les familles évitent de parler politique lors des réunions pour éviter que la passion des débats provoque des fâcheries ; Israël attend les otages et attend Trump ; Les 20 kms de Paris de ce week-end sont déjà complets depuis 5 mois, 31 000 coureuses et coureurs, c'est 57 000 pour le Marathon de Paris ; Je vous souhaite un excellent week-end ! Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.