Les marchés financiers argentins étaient en pleine déconfiture depuis la défaite du parti de Milei lors d'élections régionales.
Les États-Unis avaient dû intervenir massivement, notamment sur le peso, pour tenter d'arrêter l'hémorragie.
Et on attendait les élections législatives pour connaître l'avenir économique du pays.
Et les résultats sont sans appel.						
									Ni les investisseurs, ni les pronostiqueurs n'y croyaient.
Ils anticipaient déjà la fin de l'expérience économique de Milei.
Mais le parti de Milei a remporté une victoire écrasante dans les élections législatives de mi-mandat.
En devançant l'alliance péroniste de près de 10%.								
									a immédiatement salué les résultats de son allié.
Un allié qu'il a soutenu massivement.
Financièrement et politiquement.
"Congratulations to President Javier Milei on his landslide victory in Argentina. He is doing a wonderful job".
L'appui de Trump avant les élections a probablement fait pencher la balance.
Make Argentina Great Again donc...								
									Les États-Unis ont promis un package d'aide de 40 milliards de $ si les Argentins soutenaient le parti de Milei.
Ils auraient déjà dépensé 2 milliards de $ pour soutenir le peso sur les marchés.
L'Argentine est une première étape pour Trump qui veut contrer l'influence de la Chine en Amérique du Sud.
Le prochain pays dans son viseur est le Venezuela : cela ne me surprendrait pas qu'on se réveille un matin en apprenant que Maduro est allé se réfugier en Russie, pas loin de Bachar al-Assad...								
									va donc pouvoir continuer à mener son expérience économique libérale.
Une expérience dont les résultats varient selon l'orientation politique des commentateurs internationaux...
Désastre pour les uns, formidable succès pour les autres.
Comme souvent, la réalité est entre les deux.								
									Victoire sur l'inflation avec une chute de 200% à 30% en deux ans.
Victoire sur les dépenses publiques avec un excédent budgétaire.
Victoire sur la croissance avec 7.6% anticipés en 2025.								
									les mesures drastiques de Milei, et notamment la réduction massive des dépenses de l'État, ont eu un impact sur l'emploi.
Et le verdict sur l'évolution de la pauvreté en Argentine n'est pas clair : pour les détracteurs de Milei, la partie la plus défavorisée de la population a vu ses conditions de vie se dégrader, ce que contestent les partisans de Milei.								
									va donc continuer.
Elle sera passionnante à observer car elle sera riche en enseignements.								
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
									J'ai parié il y a quelques mois sur le plateau de BFM Business que Trump et Xi joueraient un jour ensemble au golf et que Trump dirait de Xi que c'est un "great guy".
On n'y est pas encore mais ils vont se voir.
Et on est proches d'un deal.
Un deal nécessaire car ni les États-Unis, ni la Chine, ne peuvent se permettre d'assumer une guerre commerciale.
La situation devrait évoluer rapidement dans les semaines qui viennent.
En attendant, les marchés applaudissent.								
									Comme l'écrivent les Echos en une : "Semaine de vérité pour la bataille sur la taxation des gros patrimoines".
Le PS ne veut pas seulement la suspension de la réforme des retraites, il réclame la taxation des gros patrimoines à la Zucman.
Et le gouvernement pourrait encore céder.
Pas de réduction des dépenses publiques, mais des impôts, encore des impôts, toujours des impôts.								
									Trop d’impôts tue-t-il l’impôt et l’économie ?
La Terre peut-elle continuer à tourner avec une dette de 100% du PIB ?
Pourquoi les marchés ne sanctionnent pas la France ? La Bourse va-t-elle continuer à monter ?
Quel est le placement de la semaine ? Quelles actions acheter ou vendre ?
Avec nos Jedi de l'économie et de la finance : Virginie Robert de Constance Associés, Valentine Ainouz de l'Amundi Institute, Patrice Gautry de l'Union Bancaire Privée, Eric Bleines de Swiss Life Gestion Privée.
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									Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"Le CAC 40 cède 0,24 % à l’ouverture ce lundi, mais reste solidement installé au-dessus des 8 200 points, après une semaine globalement positive (+0,63 %). La séance s’ouvre sur fond d’attentisme avant une série de rendez-vous majeurs : les réunions de la BCE et de la Fed, très attendues, mais aussi le coup d’envoi d’une salve de résultats d’entreprises des deux côtés de l’Atlantique. Outre-Atlantique, les géants de la tech, Microsoft, Alphabet, Meta, Apple et Amazon, vont dévoiler leurs résultats trimestriels. À eux cinq, ils pèsent près de 45% du Nasdaq 100 et leurs perspectives sur l’IA pourraient dicter la tendance mondiale. En Europe, la saison des résultats bat également son plein, avec Airbus, BNP Paribas, TotalEnergies, HSBC, Mercedes-Benz et Shell sous les projecteurs."								
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