Jeudi 27 novembre

On se croirait en France.
Rachel Reeves, la chancelière de l'Échiquier, a présenté son budget.
Un budget qui ferait pâlir d'envie nos députés.
Des impôts à des niveaux historiques.
Qui touchent en particulier les riches et les entreprises (ça vous rappelle quelque chose), et de plus en plus de dépenses, notamment sociales.
Bref, la Grande-Bretagne nous copie.

DES LARMES, DU SANG ET DE LA SUEUR

C'est le message churchillien de la ministre de l'Économie.
"Je demande à chacun de contribuer à l'effort national" dit-elle.
Chacun ?
Pas tout à fait.
Dans la tradition travailliste des années 70, le gouvernement cible les ménages les plus aisés et les entreprises.
Et augmente encore les dépenses sociales.

À CELA

s'ajoutent un gel des barèmes d'imposition, un gel de certaines retraites, des taxes sur l'immobilier et les dividendes.
La similitude avec le délire fiscal de nos députés sur le budget français est troublante.
Et tout cela basé sur des prévisions de croissance jugées déjà totalement optimistes.

RIEN NE VA

La situation de la Grande-Bretagne n'est pas bonne.
Croissance atone, autour de 1%.
Inflation élevée, au-dessus de 3,5%.
Des taux d'intérêt qui restent tendus.
Et un taux de chômage qui remonte à 5%.

LE PIRE DES DEUX MONDES

La Grande-Bretagne a raté son Brexit.
Si c'était pour finir avec un modèle à la française, il valait mieux rester dans l'Union européenne et même intégrer la zone euro pour bénéficier comme nous de la protection de la BCE et de l'Allemagne.

RAPPELONS-NOUS LE PROJET INITIAL

Singapore-on-Thames.
La version Tamise de Singapour.
Sortie de l'Union européenne, création d'un espace pro-business déréglementé, et un paradis fiscal : un carton assuré face à une Union européenne de plus en plus réglementée.
Mais rien ne s'est passé comme prévu.
Et la Grande-Bretagne se retrouve avec ce gouvernement travailliste avec le pire des deux mondes.
Un ratage complet.

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

L'AUTRE AMÉRIQUE

Une économie en K comme on vous l'a expliqué.
Les ménages aisés qui ont des actions profitent de l'effet richesse et consomment.
Et les ménages les plus défavorisés dont la situation se détériore comme le rappelle encore le FT : les prix de l'alimentaire mais surtout la hausse des loyers et du coût de la santé étranglent les salariés "low cost", les obligeant à cumuler deux emplois.
Une situation qui a favorisé la victoire des Démocrates il y a quelques semaines.
Trump va devoir s'atteler à la tâche s'il ne veut pas d'une déroute aux élections de mi-mandat.

INSUFFISANT

C'est la notation du FMI sur le plan de relance allemand.
Pour le FMI, un simple plan de relance comme celui présenté par Friedrich Merz ne suffira pas à renverser la vapeur.
Pour le FMI, il faut revoir le business model de l'Allemagne.
Il faut que l'Allemagne sorte de secteurs industriels devenus trop compétitifs et sans croissance.
Une Allemagne plombée, comme le rappelle le FMI, par le vieillissement de la population et une productivité stagnante.
Un ex-premier de la classe à qui on rend une copie barrée "insuffisant", c'est un choc.

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS  

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.   
Titre de créance de droit français présentant un risque de perte en capital partielle ou totale en cours de vie et à l’échéance.
" Plus que quelques heures pour investir dans M Rendement Mixte, un produit structuré émis par BNP Paribas, avec un double objectif de gain :
- 3 % garanti* par an versé chaque année,
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Cette opportunité d'investissement est disponible via le contrat d'assurance vie Meilleurtaux Liberté Vie. Si vous détenez déjà un contrat d'assurance vie ou PER Meilleurtaux Placement, il suffit d'effectuer un versement ou un arbitrage sur ce support, c’est gratuit."
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DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Dorian Abadie, Responsable Bourse Privée Meilleurtaux Placement.
"C’est une fin de semaine très calme qui attend les investisseurs. Wall Street est fermée ce jeudi pour Thanksgiving, ce qui réduit fortement le volume des échanges. Demain, la plupart des opérateurs américains feront le pont, lors d’une séance écourtée. Les investisseurs restent surtout concentrés sur la Fed : 85% du marché estime désormais qu’elle devrait baisser ses taux en décembre, une hypothèse jugée nettement plus probable qu’il y a une semaine. Ces spéculations sont très volatiles et concentrent l’essentiel de l’attention du marché en l’absence d’actualités majeures. Par ailleurs, les indices américains ont rebondi hier : +0,69% pour le S&P 500, +0,82% pour le Nasdaq. Ils limitent désormais leur repli à -0,40% et -2,15% respectivement en novembre. Ce matin, le CAC 40 grappille +0,10% dans les premiers échanges, à 8 105 points (-0,20% en novembre)."

ON S'EN FOUT ?

Le Pape Léon XIV part pour la première fois à l'étranger, en Turquie et au Liban ; La déclaration du jour dans les Echos : "Je veux stopper la spirale de la dette", Rachida Dati, elle parle de Paris, pas de la France ; La France n'est que 19ème dans l'indice mondial de la compétitivité pour les talents étrangers ; Et de deux : la condamnation de Sarko a été confirmée par la Cour de cassation dans l'affaire Bygmalion. Encore quelques mois de bracelet électronique ; Trump a demandé à la Première ministre japonaise de se calmer sur Taïwan pour ne pas fâcher la Chine ; L'autre titre du jour dans les Echos : "Avec l'arrivée en force de l'IA, McKinsey commence à tailler dans ses effectifs" ; J'ai attaqué la série "Los años nuevos" sur Arte / Canal, un couple qu'on retrouve tous les ans de 2015 à 2024 la nuit du réveillon, très bon début ; Le titre insolite du jour dans le Parisien : "Un tapis de course jeté d'un immeuble tombe sur une cycliste" ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

*Les objectifs présentés s'entendent hors prélèvements fiscaux et sociaux et hors frais de gestion applicables aux contrats concernés, sous réserve de conservation du support jusqu'à la date de remboursement et en l'absence de faillite ou défaut de paiement de l'émetteur et / ou du garant. Une sortie anticipée du support (par suite de rachat, d'arbitrage ou de décès prématuré de l'assuré) se fera à un cours dépendant de l'évolution des paramètres de marché au moment de la sortie (niveau de l'indice, des taux d’intérêt, de la volatilité, des primes de risque de crédit) et pourra donc entraîner un risque de perte en capital, non mesurable a priori.
Communication à caractère promotionnel.   
Vous êtes sur le point d'acheter un produit complexe qui peut nécessiter un accompagnement.   
Ce support d'investissement, créé en partenariat avec l'Emetteur et ou le Garant (l'invervention de ce dernier se limite strictement à la rédaction des données spécifiques au titre de créance M Rendement Mixte), est proposé en exclusivité aux clients Meilleurtaux Placement. Dans le cadre de sa commercialisation, Meilleurtaux Placement perçoit, en complément de sa commission sur les frais de gestion sur les unités de compte du contrat versée par l'assureur, une rémunération de la part de BNP Paribas Financial Markets S.N.C dont les modalités sont détaillées dans la brochure commerciale du produit.
Retrouvez toutes les caractéristiques et risques du produit sur notre site.  

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