Jeudi 18 décembre

C'est l'un des événements majeurs de 2025 sur les marchés financiers.
La baisse du dollar.
On peut même parler de chute.
Une chute d'environ 12% contre l'euro.
Une chute qui ajoute à la confusion sur les échanges commerciaux mondiaux et complexifie l'allocation d'actifs.
Explications.

TRUMP L'AVAIT ANNONCÉ

dès son arrivée au pouvoir.
Il voulait dévaluer le dollar.
Mais beaucoup d'économistes étaient sceptiques : on ne décrète pas la baisse du dollar.
Et tous les éléments macroéconomiques étaient plutôt favorables à une hausse du dollar qu'à une baisse.

EN EFFET

La croissance américaine était nettement plus élevée que la croissance de la zone euro et résistait nettement mieux que prévu.
Le différentiel de taux était largement favorable au dollar, près de 2% d'écart.
Rajoutez à cela la toute puissance militaire et géopolitique, et vous pouviez avoir des raisons d'acheter le dollar plutôt que de le vendre.

QU'EST-CE QUI S'EST PASSÉ ?

Plusieurs facteurs.
1. Les investisseurs ne réagissent pas par rapport au différentiel de taux actuel mais par rapport aux projections de différentiels de taux. Ils anticipent un statu quo sur les taux de la zone euro mais des baisses importantes sur les taux US avec l'arrivée d'un fidèle de Trump à la tête de la Fed.
2. De même pour le différentiel de croissance : les marchés anticipent un petit rebond de la croissance de la zone euro mais un (petit) ralentissement de la croissance US.
3. La confiance. Elle s'est érodée. La dette US est abyssale. Le déficit public s'érode. Et les investisseurs craignent, à juste titre, que la Banque centrale perde son indépendance.
Plenty of reasons donc.

QUELLES CONSÉQUENCES ?

En théorie, voici les conséquences académiques d'une baisse du dollar :
1. Plus de compétitivité des exportations US versus les exportations de la zone euro
2. Plus d'inflation importée pour les US que pour la zone euro
3. Moins d'investissements US en zone euro... et moins de touristes américains.

EN PRATIQUE

Cela ne changera pas grand-chose sur les exportations américaines car une partie de la compétitivité des exportations et des importations n'est pas uniquement liée au prix.
Cela n'aura pas d'impact majeur sur l'inflation US car les États-Unis sont autosuffisants en énergie, en revanche cela va accélérer la déflation en zone euro car nous importons du pétrole et du gaz.
Cela va peser sur la valorisation des investissements aux US.

EN EFFET

Prenez ce qui s'est passé cette année.
Le S&P est en hausse de 16%.
Mais comme le dollar est en baisse de 12%,
Votre performance en euros sur le S&P n'est d'environ que de 3%.
Un autre casse-tête pour l'allocation de vos actifs.
Avec une solution que nous avons adoptée pour notre gestion pilotée: nous investissons aux US à travers des ETF dont le risque de change est couvert !
Si vous voulez des renseignements sur notre gestion pilotée c'est ici

À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?

LA FLAT TAX

N'est plus vraiment "flat".
Dans le chaos des votes de budgets, les députés sont parvenus à se mettre d'accord sur le fait de pénaliser les salauds qui épargnent de l'argent et qui ont le culot de gagner de l'argent sur leur épargne.
Dès le premier janvier, la flat tax va passer, dans un certain nombre de cas de plus-values, de 30% à 31,4% du fait de la hausse de la CSG.
No comment.

LA BONNE IDÉE ALLEMANDE

Un peu dans l'esprit des Trump accounts.
Les "Fruh Start-Rente".
Oui, je suis d'accord, ça claque moins que "Trump accounts" mais c'est une bonne idée.
10 euros par mois pour tous les enfants de 6 à 18 ans sur un plan d'épargne retraite.
Un argent bloqué et défiscalisé jusqu'à la retraite comme le précisent les Échos.
Cela ne va pas coûter grand-chose à l'Allemagne... ils ne font plus d'enfants.

DU CÔTÉ DES PLACEMENTS  

Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement  
« La fin d’année approche, et pour les investisseurs, elle rime avec défiscalisation. Il ne reste que quelques jours pour réduire l’impôt que vous paierez en 2026 sur vos revenus de 2025.
C’est le moment de réfléchir aux solutions adaptées : préparer votre retraite tout en réduisant vos impôts avec le PER, investir dans l’économie réelle grâce aux FIP et FCPI, ou diversifier votre patrimoine avec un actif tangible comme la forêt via le GFI.
Profitez de cette dernière ligne droite pour vous informer sur toutes les solutions disponibles chez Meilleurtaux Placement. »
>> Je demande une information sur le PER
>> Je demande une information sur les FIP/FCPI
>> Je demande une information sur le GFI

DU CÔTÉ DES MARCHÉS

Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris avance prudemment ce jeudi, en hausse de 0,2%, dans un marché qui reste globalement stable depuis le début de la semaine (+0,4%). Les investisseurs se tiennent en retrait avant deux rendez-vous majeurs : la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne et la publication du dernier chiffre de l’inflation américaine. Aux États-Unis, le consensus anticipe un léger ralentissement de l’inflation à 2,9% sur un an en novembre, contre 3% précédemment, un signal attendu sur la trajectoire des taux. Côté européen, la BCE devrait confirmer un statu quo monétaire pour la quatrième réunion consécutive, actant la mise en place d’une pause désormais bien ancrée dans sa politique monétaire. Une séance dominée par l’attentisme, dans l’attente de signaux plus clairs."

ON S'EN FOUT ?

Les États-Unis sont prêts à de nouvelles sanctions si la Russie rejette le plan de paix ; L'homme le plus riche du Japon s'appelle Tadashi Yanai : c'est le patron d'Uniqlo ; Selon des économistes indiens, la croissance indienne serait surévaluée par le gouvernement et ne dépasserait pas les 2,5% ; Un des ex-avocats de Trump, Alan Dershowitz déclare que la Constitution n'est pas claire sur le fait que Trump puisse se représenter une troisième fois... (Wall Street Journal) ; C'est YouTube qui diffusera la cérémonie des Oscars de 2029 à 2033 ; Du fait des tensions entre la Chine et le Japon, la Chine ne renverra pas de panda au Japon, une première depuis plus de 50 ans (FT) ; Le titre du jour dans les Échos : "Le Royaume-Uni de retour dans Erasmus", un premier par vers le Brexin ; Le taux de fécondité en Île-de-France n'est plus que de 1,16, plus d'enfants donc ; L'autre titre du jour sur le rapport de la commission d'enquête parlementaire : "Entre les islamistes et certains élus (LFI) "une collusion dangereuse" "(Parisien) ; Suivez-moi sur X et Linkedin en cliquant sur les liens.

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