L’année se termine et la chasse va bientôt s’ouvrir.
Celle des dividendes.
Quand la visibilité économique se brouille, l’investisseur cherche du concret.
Un solide flux de trésorerie. Une discipline de distribution. Une promesse répétable.
Pour les dividendes, 2026 sera une année exceptionnelle.
Mais aussi une année où le rendement va compter double : pour le revenu qu’il verse… et pour la confiance qu’il inspire.
Par Dorian Abadie
Responsable Bourse
Meilleurtaux Placement
Premier moteur : les bénéfices.
Si les profits tiennent, les dividendes tiennent. Les anticipations de résultats pour 2026 restent positives, dans les principaux scénarios de marché.
Deuxième moteur : la politique de retour à l’actionnaire, agressive.
1 750 milliards de dollars versés en 2024.
Un nouveau record devrait être atteint en 2025, autour des 1 830 milliards.
Troisième moteur : la “culture dividende” s’élargit. Les grands groupes qui initient un dividende (y compris dans la tech) changent la géographie des payeurs et rendent la croissance moins dépendante d’un seul secteur.
En 2026, la chasse au rendement ne récompensera pas seulement les rendements les plus élevés.
Elle récompensera aussi les rendements qui tiennent.
Quand l’économie ralentit, quand le crédit se retend, quand les marges se compressent, le dividende devient un test de solidité. D’autant que les actions sont au plus haut.
Les investisseurs se ruent déjà : les fonds et ETF orientés dividendes ont attiré des flux massifs au premier semestre, précisément parce que l’incertitude nourrit l’appétit pour les revenus réguliers. Et il y a de quoi…
En Europe, les distributions devraient avoisiner les 500 milliards en 2026, contre 459 milliards en 2025.
En France, pays le plus généreux de l’UE : environ 88 milliards l’an prochain (81 milliards cette année).
Il faut ajouter un point souvent sous-estimé : le rendement ne vient pas seulement du dividende, mais aussi des rachats d’actions.
Près de 98 milliards d’euros ont été reversés par les entreprises du CAC 40 en 2025, en additionnant dividendes et rachats.
En 2026, les dividendes les plus importants devraient provenir en priorité des secteurs capables de générer des flux de trésorerie élevés et réguliers.
Les banques devraient rester en tête, notamment en Europe, grâce à leur forte rentabilité et à des bilans solides.
Le secteur de l’énergie conservera également un rôle central.
À leurs côtés, les télécommunications, les services aux collectivités et les infrastructures.
Enfin, la consommation de base et la santé compléteront cet ensemble, en apportant des distributions régulières, moins sensibles aux aléas économiques.
2026 sera un terrain de chasse avec des pièges.
Parce que le CAC 40 est mondial : une grande partie du chiffre d’affaires est réalisée hors de France, donc les dividendes dépendent de cycles globaux (dollar, énergie, consommation, investissements).
Résultat, certaines sociétés afficheront une régularité de métronome.
D’autres, une générosité plus… variable.
En tout cas, la chasse au rendement va attirer les foules.
Et c’est précisément pour ça qu’il faudra être plus exigeant que la foule.
Un rendement élevé n’est pas une récompense : c’est parfois un avertissement.
Le bon dividende est celui qui survit à un ralentissement, à un choc de marge, à une hausse des investissements, à une normalisation de cycle.
La boussole doit rester simple : privilégier la croissance du dividende d’une année à l’autre plutôt que le dividende spectaculaire.
Le marché ne paiera pas juste “ceux qui versent” en 2026. Il paiera ceux qui prouvent qu’ils peuvent verser… sans se fragiliser.
En janvier, nous enverrons à la Communauté Bourse Privée notre dossier spécial Dividendes 2026.
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Après une hausse de 160% cette année, le cours de l’argent a brutalement corrigé de 9% hier.
Le principal déclencheur est technique : la Bourse de Chicago a durci pour la deuxième fois, en deux semaines, les règles pour spéculer sur l’argent, obligeant de nombreux investisseurs à déboucler leurs positions.
Les tensions sur l’argent physique sont toujours fortes, les stocks restent très faibles et largement dépendants de la production chinoise.
D’ailleurs, le mouvement a été amplifié par un message d’Elon Musk sur X, évoquant de possibles restrictions sur les exportations chinoises…
À suivre !
En 2025, les introductions en Bourse ont nettement repris dans le monde.
Mais l’Europe reste à la traîne, avec des montants levés en baisse de 24% sur un an et un marché français totalement à l’arrêt : 0 introduction sur Euronext à Paris.
Moins de 24 milliards d’euros ont été collectés dans la région Europe-Moyen-Orient, très loin des niveaux observés aux États-Unis ou en Chine.
En cause, l’incertitude politique, la volatilité du printemps en Bourse et l’attrait croissant des alternatives comme le private equity.
Paradoxalement, les conditions de marché étaient favorables, avec des indices européens en forte hausse et des baisses de taux.
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"À l’approche du bilan final, les premières tendances 2025 révèlent leurs gagnants : l’or a brillé, les actions ont globalement performé, l’immobilier s’est stabilisé et les SCPI ont signé un retour remarqué après deux ans chahutés. Côté sécurité, les fonds en euros retrouvent une place stratégique dans les allocations, avec des objectifs de rendement attractifs.
2025 touche à sa fin et le paysage de l’épargne n’est plus celui du début d’année. On revient en détail sur les tendances de cette année et les enseignements à tirer pour 2026 dans notre article dédié."
"Après quatre jours de pause pour Noël, la Bourse de Paris redémarre timidement, dans de faibles volumes d’échanges : +0,10% hier, -0,06% ce matin à 8 108 points. C’est habituel, de nombreux investisseurs sont absents en fin d’année. L’actualité est calme sur le plan économique, mais la géopolitique attire à nouveau l’attention. D’un côté, l’accord de paix entre la Russie et l’Ukraine semble avancer. Cette perspective a pesé hier sur les valeurs de la défense, comme Thales (-0,66%) et Rheinmetall (-1,14%). De l’autre, la Chine mène d’importants exercices militaires autour de Taïwan. Par ailleurs, les grandes places fermeront plus tôt que d’habitude mercredi et resteront closes jeudi pour le passage à la nouvelle année."
Première intervention des États-Unis sur le sol vénézuélien : un quai a été détruit par un drone de la CIA ; Manifestations de commerçants iraniens pour dénoncer la situation économique du pays. La monnaie iranienne a atteint son plus faible niveau face au dollar ; George Clooney et sa famille naturalisés français ! Nespresso, bientôt dans le patrimoine culturel ; Les obsèques de Brigitte Bardot auront lieu le 7 janvier à Saint-Tropez ; Record battu par des pâtissiers bretons pour le plus long Paris-Brest : 104 mètres ; Après celle d’hier (merci pour vos retours !), une deuxième reco musicale : Ordinary - Alex Warren.