2025 restera comme une année à part pour la Bourse.
Une année où le marché n’a pas changé de direction, mais de manière de fonctionner.
La hausse, exceptionnelle, a bien été au rendez-vous.
Mais elle s’est construite différemment, loin de l’autoroute toute tracée des années précédentes.
Une année volatile, sélective, et avec de nouveaux moteurs de performance.
Quels enseignements pour 2026 ?
Par Dorian Abadie
Responsable Bourse
Meilleurtaux Placement
+17,3% pour le S&P 500, +21,3% pour le Nasdaq.
Les valeurs technologiques ont parfois vacillé, rattrapées par les doutes sur la rentabilité réelle des investissements liés à l’intelligence artificielle et par des valorisations très élevées.
Entre fin février et début avril, le Nasdaq a perdu jusqu’à 25% de sa valeur, à cause des droits de douane instaurés par Trump.
Avant de les reprendre en quelques semaines.
Et jusqu’à -9% en novembre, là aussi avec un rebond en “V” assez rapide.
La Fed, en abaissant ses taux à trois reprises, a globalement soutenu le marché.
Mais les investisseurs ont évolué dans un environnement instable, et parfois déconcertant.
Souvent à la traîne, elle surprend positivement.
+19,4% pour l’Euro Stoxx 50 !
Sa meilleure performance depuis le rebond post-Covid.
Les indices européens ont été portés par des secteurs longtemps délaissés comme les banques, la défense ou les matières premières.
Des secteurs à nouveau attractifs, portés par la montée des tensions géopolitiques et le retour des enjeux de souveraineté.
+10,5% pour le CAC 40 hors dividendes, +14,1% dividendes inclus.
Pas mal, mais 2025 et surtout 2024 avec la dissolution, ont été plombées par le climat politique et l’incapacité à réformer.
Le CAC 40 a avancé, mais à un rythme inégal, reflétant la forte dépendance de l’indice à quelques grands secteurs, en particulier le luxe.
Quand le luxe accélère, Paris surperforme.
Quand le luxe marque une pause, comme en 2025, le CAC ralentit même si la plupart des 40 fleurons se portent bien.
Le Top 3 de l’année : Société Générale (+155% !), Thales (+66%) et Bouygues (+56%).
Kering est la seule valeur du luxe dans le Top 20 : +26%.
Le dollar a été le véritable arbitre de 2025 pour les investisseurs européens.
La forte baisse du billet vert a réduit leur performance sur les actions américaines, une fois convertie en euros.
Même si Wall Street monte, la conversion en euros peut être nettement moins flatteuse, voire négative sur certaines périodes.
C’est une piqûre de rappel importante.
La performance ne se lit pas uniquement sur un indice, mais aussi à travers le prisme du taux de change, trop souvent ignoré.
Converties en euros, les performances annuelles du S&P 500 et du Nasdaq ne sont que de 3,6% et 7,2%.
Mais il existe des solutions, comme les ETF couverts contre ce risque, que nous utilisons dans notre gestion pilotée Pilot.
Le marché s’attend d’ailleurs à ce que le dollar continue de baisser en 2026…
On en parlait avec Marc Fiorentino dans cette vidéo sur le bilan de 2025 et les perspectives de 2026.
2025 n’a pas seulement récompensé les investisseurs.
Elle a surtout récompensé ceux qui ont remis en question les réflexes hérités des années précédentes : croire que la technologie américaine est le seul endroit où se crée la performance, ignorer le rôle du taux de change, ou penser que les banques européennes sont condamnées à l’ennui éternel.
2025 n’a pas toujours été une année facile mais une année de transition.
Les marchés ont monté, oui, mais ils ont commencé à monter autrement.
Un peu moins “tout sur la tech”, et plus de “retour au réel”.
En 2026, comme en 2025, la clé de réussite sera la diversification.
Diversification géographique, sectorielle et… sur les devises !
À PART ÇA ? QUOI DE NEUF ?
Toute l’équipe de Meilleurtaux Placement se joint à moi pour vous adresser nos meilleurs vœux de bonheur, de santé et de réussite pour 2026 !
Nous vous remercions pour votre fidélité au Morning Zapping et pour la confiance que vous nous accordez jour après jour.
Alors que s’ouvre 2026, nous serons comme ces dernières années à vos côtés pour vous épauler au quotidien, décrypter l’actualité des marchés et vous accompagner dans vos décisions patrimoniales.
Excellente année à tous !
Après une chute spectaculaire de 18% en 2025, les prix du pétrole pourraient continuer de reculer en 2026.
En ouvrant largement les vannes de production, l’OPEP a provoqué un déséquilibre durable entre une offre abondante et une demande moins dynamique, faisant glisser le baril de Brent autour des 60 dollars.
C’était une exigence de Trump pour faire reculer l’inflation liée à l’énergie.
Résultat, un surplus mondial de plusieurs millions de barils par jour se profile, renforçant la pression à la baisse.
La demande chinoise reste solide et les tensions géopolitiques peuvent provoquer des rebonds temporaires, mais elles ne suffisent pas à inverser la tendance.
Et le baril pourrait s’installer durablement sous les 60 dollars en 2026.
Goldman Sachs a dévoilé des prévisions à contre-courant du consensus.
Là où le marché anticipe un ralentissement, la banque américaine prévoit une croissance mondiale assez solide, à +2,8%, portée avant tout par les États-Unis.
Elle parie sur une accélération de l’économie américaine grâce aux baisses d’impôts, aux baisses de taux et à un impact moins fort des droits de douane.
Avec à la clé, plus de pouvoir d’achat pour les ménages américains.
Sur la Chine, Goldman reconnaît un ralentissement, mais le juge modéré.
La force des exportations et la compétitivité industrielle compenseraient la faiblesse de la consommation intérieure, malgré un secteur immobilier toujours très fragilisé.
À suivre en 2026 !
Par Olivia Boulay, chargée de contenu patrimonial, Meilleurtaux Placement.
"Encore un mois pour bénéficier de l’offre de lancement de la SCPI Principal Inside :
- Décote sur le prix de souscription pour entrer à un coût réduit.
- Frais d’entrée allégés pour améliorer le rendement global.
- Délai de jouissance raccourci pour percevoir plus rapidement vos premiers revenus locatifs.
Cette SCPI se distingue par son positionnement géographique, en investissant à la fois sur les marchés européens (hors France) et américains. Cette diversification permet de réduire la dépendance à un seul marché et de lisser la performance dans le temps."
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L'investissement en parts de SCPI est un placement à long terme comportant des risques de perte en capital, de liquidité, de change.
Par Sélina Seremet, Analyste Bourse Meilleurtaux Placement.
"La Bourse de Paris termine l’année sous pression, avec un repli de 0,4% à 8 130 points lors de cette dernière séance de 2025, dans un climat de prudence marqué par les tensions géopolitiques, notamment en Ukraine et autour de Taïwan. Les échanges resteront limités, la place parisienne fermant à 14h, à la veille du jour férié du 1er janvier. À Wall Street, l’avant-dernière séance de l’année s’est également soldée par un léger recul, les investisseurs ayant pris connaissance des minutes de la Fed. Celles-ci révèlent une banque centrale divisée sur la trajectoire monétaire, partagée entre la persistance des tensions inflationnistes et les signes de fragilité du marché du travail."
La contestation s’étend en Iran. Depuis deux jours, la population proteste contre l’inflation et la chute de l’économie ; La circulation de l’Eurostar reprend aujourd’hui. Elle a été interrompue hier pendant plusieurs heures ; Le marché immobilier a retrouvé des couleurs en 2025. Pour les experts du secteur, l’embellie devrait se poursuivre en 2026 ; Disparition du vol MH370 en 2014 : les recherches reprennent ; Des skieurs ont dévalé les pentes de l’Etna pendant qu’il était en éruption ! ; Autre prouesse de fin d’année : un Breton de 27 ans relie Nice au Mont Blanc à pied, en moins de 12 jours, record absolu ; Ma dernière reco musicale de l’année, intemporelle : All along the watchtower - Jimi Hendrix ; Pas de Morning Zapping demain, reprise vendredi avec Marc.