Wall Street a terminé en baisse jeudi, les investisseurs ont été échaudés par la publication d'indicateurs jugés médiocres en Chine, en Europe et aux Etats-Unis. De piètres statistiques qui ne manquent d’alimenter les craintes d'un ralentissement économique mondial. Jeudi matin, on apprenait que la contraction de l'activité manufacturière chinoise s’était s'accentuée en juin, les commandes à l'exportation tombant à un plus bas depuis début 2009, d'après la version préliminaire de l'indice HSBC du secteur manufacturier.
Comme en Chine, l’activité manufacturière américaine a également marqué le pas en juin, sous le coup d'une diminution du nombre d'embauches, a montré une enquête de Markit. Une annonce qui a complément relégué au second voire troisième plan le léger recul des inscriptions hebdomadaires au chômage lors de la semaine précédente.
Ainsi, le Dow Jones a ployé sous ce flot de mauvaises nouvelles pour a rendu près de 2% 1,96%, à 12 573,57 points, le S&P lâche pour sa part 2,23% à 1.325,51 points tandis que le Nasdaq a abandonné 2,44% à 2.859,09 points.
L'Asie boursière n’était pas en reste et recule ce matin, affectée par crainte d'un ralentissement économique mondial. Après le fort repli enregistré à Wall Street, Tokyo n’a cédé finalement 0,29% à 8 798,35 points et a réussi à signer sa meilleure semaine en quatre mois. En revanche, Hong Kong perdait 1% en séance, le Shanghai Composite lâche 1%, Taiwan perd 0,8% et Séoul plonge de 2,2%.
Du coté de la préouverture en Europe, les indicateurs avancés pointent très nettement en baisse dans le sillage de la déprime affichée aux Etats-Unis et en Asie ce matin. L’Europe concentre toujours les craintes des opérateurs alors qu’en soirée, Moody's a abaissé la notation crédit de 15 des plus grandes banques mondiales, dont les françaises BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale. Paris ne fera pas exception, le CAC 40 devrait céder 0,88% pour ouvrir sous les 3 100 points pour cette dernière journée de cotation hebdomadaire.