Les craintes sur la zone euro sont au plus haut mais le moral à Wall Street est au plus bas …

Les indices américains devraient aborder cette nouvelle semaine comme ils avaient terminé c'est-à-dire dans le rouge et pour les mêmes raisons. L'inquiétude liée à la situation financière de l'Espagne a provoqué un nouveau vent de panique chez les investisseurs, ces derniers ont préféré prendre sécuriser leurs profits après trois séances consécutives de hausse. Deux mois après la Catalogne, c'est autour d'une deuxième région espagnole, la Communauté de Valence, d'être au pied du mur. Elle a demandé de l’aide à Madrid, ce qui a ravivé les tensions sur les marchés financiers européens et américains. Une nouvelle qui n’a pas manqué de faire grimper les rendements de la dette espagnole, pour toucher un nouveau sommet à 7,57% pour les obligations à dix ans. Les craintes d’une éviction de Grèce de la zone euro refont surface. Athènes doit rencontrer cette semaine la troïka (Union européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international) qui doit observer les progrès réalisés par le pays dans la mise en œuvre des réformes. Une cure d’austérité nécessaire pour que le pays sorte de l’ornière grâce au déblocage d’une tranche de 31,5 milliards d’euros sur l’aide de 130 milliards accordée en février. Certains officiels ne cachent pas leur pessimisme quant à la capacité de la Grèce de rester dans la zone euro. Dans ce contexte des plus houleux, le Dow Jones devrait céder 1,14% pour ouvrir autour des 12 628 points, le S&P perdrait pour sa part 1,17% à 1 342 points tandis que le Nasdaq redonnerait 1,23%. Contrairement à la semaine précédente, les publications d’entreprises ne devraient pas soutenir la tendance tant les craintes concernant les pays les plus fragiles de la zone euro sont persistantes…