Vendredi 14 septembre

Sur les marchés, on passe son temps à attendre. On a passé des mois à attendre la BCE, des mois à attendre un QE3 de la banque centrale Américaine et maintenant qu'est ce qu'on attend ? Compte tenu de l'importance qu'a donné la FED à sa lutte contre le chômage, les chiffres de l'emploi américains vont être attendus chaque mois, encore plus qu'à l'habitude...

On attendait Draghi, puis on attendait Ben Bernanke, on attend quoi maintenant ?

C’est vrai qu’on passe son temps sur les marchés à attendre quelque chose. On a passé l’été entier à attendre avec espoir Mario Draghi et la Banque Centrale Européenne et on n’a pas été déçus, dès que Draghi a parlé on s’est mis à attendre Ben Bernanke et Bernanke a parlé et on n’a pas été déçus puisque celui qu’on appelait aux Etats-Unis Helicopter Ben parce qu’il déversait, comme un Canadair, des dollars sur les Etats-Unis est maintenant appelé Bazooka Ben, depuis qu’il a dit qu’il continuerait à faire tourner la planche à billets tant qu’il n’aurait pas massacré son nouvel ennemi : le chômage. Du coup, on va attendre maintenant tous les mois le chiffre de l’emploi américain.

C’est déjà une tradition depuis des dizaines d’années

Un rite. La tradition qui est peut être la plus ancrée sur les marchés. Tous les premiers vendredis du mois. 14h30 heure de Paris. 8h30 heure côte est Américaine. Et en pleine nuit pour les traders asiatiques qui sont quand même à ce moment là à leur poste de travail. Mais Bernanke a désigné le chômage comme l’ennemi public numéro un aux Etats-Unis et donc tous les chiffres de l’emplois vont être très attendus et décortiqués.

Du côté des banques centrales, plus rien à attendre ?

A part la Banque du Japon qui devrait intervenir très prochainement pour freiner la hausse du yen, toutes les banques centrales ou presque, de la BCE à la FED en passant par la banque d’Angleterre, la banque centrale brésilienne ou chinoise, ont vraiment mis des moyens colossaux pour relancer l’économie. Elles peuvent encore annoncer quelques aménagements à la marge mais elles ont vraiment mis toutes leurs forces dans la bataille. Il faut maintenant que l’économie redémarre et vite car les bilans des banques centrales vont vite devenir effrayants et si les banques centrales peuvent sauver les banques en cas de problème, personne ne peut sauver les banques centrales…

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