Mercredi 24 octobre

BioMérieux est immunisé contre la crise. Le spécialiste des tests in vitro a confirmé son objectif de croissance des ventes pour 2012 après une hausse de 3,8% enregistrée au troisième trimestre à la faveur du dynamisme des pays émergents.

BioMérieux surprend agréablement le Marché en restant confiant sur ses objectifs annuels à savoir réaliser une croissance de son chiffre d'affaires comprise entre 3% et 5% en 2012, à devises constantes et périmètre comparable en dépit un environnement économique difficile..

En attendant de savoir si le groupe achèvera son année sur une très bonne note, BioMérieux a enregistré au troisième trimestre un chiffre d'affaires de 382,6 millions d'euros en hausse de 10,1% en données publiées. Ainsi, le chiffre d'affaires des 9 premiers mois de 2012 a été porté à 1,133 milliard d'euros contre 1,021 milliard d'euros à fin septembre 2011, soit une hausse de 7,5 % à devises constantes, dont une progression de 3,2 %, à périmètre d'activité comparable.

Ce sont toujours les pays émergents qui tirent leur épingle du jeu, la zone Asie-Pacifique en tête avec une progression qui ressort à 23,2% en données publiées et 17% en données organiques, tirée notamment par la Chine (+43 %) et l'Inde (+20 %). « Trimestre après trimestre, nous nous adaptons à la nouvelle dynamique mondiale, les marchés émergents concentrant désormais l'essentiel de la croissance économique » se félicite Jean-Luc Belingard, PDG de BioMérieux. Les pays émergents contribuent pour 28% du chiffre d’affaires total de BioMérieux et commencent à s’imposer comme «les moteurs de la croissance ». Regroupant plus de 80 % de la population mondiale, ils offrent des perspectives attrayantes : émergence rapide d'une classe moyenne, élargissement de la couverture médicale publique et privée, modernisation des soins et des infrastructures.

En Europe de l'Ouest (44 % du chiffre d’affaires total), la situation est contrastée avec d’un coté l'Europe du Sud qui souffre de la crise et de l’autre, l'Europe du Nord où l'activité est restée globalement bien orientée. En Europe du Sud (Italie, Espagne, Portugal et Grèce), le recul de l'activité (-6 %) s'explique par la baisse des marchés en raison des mesures d'austérité budgétaire mises en place par les gouvernements. Les ventes au Royaume-Uni restent bien orientées (+10 %) grâce au succès des gammes de microbiologie clinique s'est confirmé tandis que les ventes ont également bénéficié d'une bonne dynamique en Allemagne, au Benelux et en Autriche. En Amérique du Nord (22 % du chiffre d’affaires total), les ventes sont restées stables dans un environnement « où les prestataires de soins américains anticipent la mise en œuvre de la réforme du système de santé. »

Dans ce contexte, BioMérieux confirme notre objectif de croissance des ventes pour 2012, « malgré une base de comparaison élevée au quatrième trimestre ». Le groupe compte toujours sur la forte croissance enregistrée dans les pays émergents mais aussi sur une légère amélioration de l'activité en Europe.

BioMérieux conserve son caractère défensif. La société qui évolue dans le secteur de la santé résiste aux corrections des marchés actions. A l’image de son secteur dont la majorité des composantes ont surperformé les indices, le titre affiche un gain de plus de 33% depuis le début de l’année. Les fondamentaux du groupe de diagnostic in vitro ne se dégradent pas malgré l’environnement actuel. Le potentiel du marché dans lequel évolue BioMérieux reste préservé, la prévention, la nécessité d’innover pour répondre à la demande de rapidité de diagnostics en étant les meilleurs moteurs, avec le vieillissement des populations. Toutefois, les investisseurs ne sont pas privés de sanctionner le cours de l’action en décembre dernier lors de l’avertissement, et restent toujours dubitatifs quant à la pertinence des projections émises par bioMérieux. Son titre était alors tombé à son plus bas niveau depuis deux ans sur les 53 euros. Avant cet épisode malheureux dans la vie boursière du spécialiste des diagnostic in vitro, l’action avait rallié la zone des 83 euros en juin 2011, presque un an après rejoint les 92 euros. Aux cours actuels, le titre évolue autour des niveaux observés à la même période correspondante de 2011. Le bénéfice par action est valorisé 16 fois, celui attendu pour 2012 et moins de 15 fois celui escompté pour 2013 et la capitalisation boursière représente 1,78 fois le chiffre d’affaires escompté pour l’année en cours, ce qui est raisonnable pour le secteur.

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