Mercredi 23 janvier

Seb, le leader du petit équipement domestique perd de la hauteur à la bourse de Paris suite à la publication de ses résultats du quatrième trimestre. Le titre abandonne 1,45%, à 59,76 euros pénalisé par ailleurs par le déclassement de d'"acheter" à "conserver", par Société Générale.

Le fabricant d'ustensiles de cuisine et de petit électroménager Seb (SK.FR) a annoncé que son chiffre d'affaires s'est inscrit à 4,06 milliards d'euros en 2012, en hausse de 2,4% à parités courantes. Alors qu’il prévoyait une croissance nulle de son chiffre d’affaires à périmètre et parités constants, le groupe déçoit les analystes en annonçant un repli de 0,9% sur 2012. Malgré une bonne résistance des ventes au quatrième trimestre, cela n’a pas suffit à inverser la tendance, puisqu’au final le chiffre d'affaires s'est établi à 1,32 milliard d'euros, en hausse de 1,6% à parités courantes mais en repli de 0,5% à périmètre et parités constants.

« La crise économique s’est diffusée au fil des mois à de nombreux pays, matures et émergents. Elle s’est traduite par un ralentissement de la consommation et par des tensions accrues dans le secteur de la distribution qui se sont matérialisés par un environnement hautement concurrentiel et promotionnel souligne le groupe dans son communiqué. « Dans ce contexte, la demande en produits de petit équipement de la maison s’est infléchie, tout en restant plutôt résiliente » conclut le mangement.

En France, où le groupe réalise 19% de son chiffre d’affaires, « 2012 a été marquée par une certaine résistance de la consommation, par une accélération de la mutation de la distribution, en faveur du e-commerce, et par un environnement concurrentiel et promotionnel exacerbé ». Dans ce contexte, le marché du petit équipement domestique a été fortement mouvementé, avec des ventes en repli de 2,4%.

En Amérique du Nord, « après un 3e trimestre en progression soutenue, les ventes ont été atones en fin d’année », du fait, exclusivement, d’un ralentissement de l’activité aux Etats-Unis. Malgré une légère embellie économique, le chiffre d’affaires dans cette zone s’inscrit en repli au 4e trimestre.

En Amérique du Sud, l’activité 2012 a été volatile d’un trimestre à l’autre et contrastée selon les marchés géographiques. Au Brésil par exemple, « l’année a été marquée par une conjoncture morne mais la météorologie favorable qui a été très bénéfique à l’activité de ventilation en fin d’année et l’affaiblissement du real face au dollar a permis de créer des conditions favorables à une nette reprise des ventes en fin d’année ».

Enfin en Asie-Pacifique, le groupe a rencontré des situations très diverses selon les marchés. « A fin 2012, les ventes sont en léger repli, conjuguant retrait en Chine, croissance dans les autres marchés, et forte baisse des exportations de Supor transitant par Hong-Kong. En Chine, le recul de la demande en petit équipement domestique a pesé sur l’activité de Supor en 2012, qui a cependant surperformé le marché tant en articles culinaires qu’en petit électroménager, dans toutes les familles de produits où la marque est présente ».

Si les ventes se sont légèrement tassées au quatrième trimestre, l’activité du groupe a bien résisté au vue de la morosité de la conjoncture mondiale qui pèse lourdement sur la consommation des ménages. Nous restons positifs sur le dossier et conseillons de se renforcer sur ces niveaux. Nous maintenons par ailleurs notre objectif de cours à 67 euros, ce qui offre un upside de 12,2% sur le dossier.

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