Faurecia, Peugeot, Suez Environnement, Veolia Environnement, Crédit Agricole, Vallourec, Bolloré, Plastic Omnium, Johnson and Johnson, Procter and Gamble
Faurecia vise une croissance de 6 à 7% par an pour atteindre un chiffre d'affaires de 22 milliards d'euros en 2016, une croissance qui se concentrera sur l'Amérique du Nord et l'Asie, avec des ventes hors d'Europe progressant de 37% en 2011 à 55% en 2016. Cette mutation des centres de revenus induit donc une refonte de la structure des coûts de Faurecia. L’équipementier automobile prévoit de limiter son dispositif industriel dans les contrées les moins dynamiques comme l’Europe de l’Ouest au profit de zones plus prospères. En Amérique du Nord, où Faurecia a quadruplé son chiffre d'affaires depuis 2009, le groupe prévoit de continuer à croître plus que le marché, de stabiliser son dispositif industriel et de se concentrer sur l'efficacité industrielle et la profitabilité. En Asie, Faurecia vise un développement soutenu à la fois en Chine, premier marché automobile mondial, et en Corée du Sud. Les ventes en Asie devraient représenter 20% du chiffre d'affaires en 2016, tandis que l’équipementier automobile vise une profitabilité « nettement supérieure à la moyenne du groupe. » Cette redistribution des cartes implique donc des charges très lourdes de restructuration. Quelque 100 millions d'euros vont peser sur les résultats 2012 et 90 autres millions d'euros sont déjà attendus pour 2013. Ce qui est loin d’être neutre pour une société fragilisée par la crise en Europe. La forte croissance des ventes en Amérique du Nord (hausse de 19% au troisième trimestre) ne compense pas l’érosion des activités sur le Vieux Continent où le groupe réalise encore 52% de ses ventes. La situation ne sera pas prête de s’arranger ce qui pèsera sur la rentabilité du groupe au quatrième trimestre, et ce en dépit d’un ajustement déjà significatif des coûts.
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