Obama a consacré un discours de plus de 10 minutes hier au fiscal cliff, saison 2, qui démarre le 1er Mars. Il a encore accusé les Républicains de tous les maux, s'est présenté comme le défenseur des classes moyennes et a averti qu'en cas de désaccord, les coupes automatiques détruiraient des milliers d'emplois. Ils commencent vraiment à nous fatiguer avec leur fiscal cliff
Et on reparle du fiscal cliff
Ca y est. C’est reparti pour un tour. On avait gagné du temps à la fin de l’année en repoussant l’échéance de deux mois mais on y est maintenant. Si aucun accord n’est trouvé, le 1er Mars des coupes automatiques de dépenses seront déclenchées et Obama a pris hier les Américains à témoin en expliquant que ces mesures détruiront des milliers d’emplois.
Quelle est la solution ?
Un accord entre Républicains et Démocrates pour organiser une réduction du déficit plus ciblée au lieu d’un sabrage sans discernement. Mais c’est toujours la même chanson. Obama veut plus d’impôts et les Républicains aucune hausse d’impôt et une baisse des dépenses publiques.
Cela ne semble pas inquiéter les marchés qui continuent leur progression
Les investisseurs se sont lassés de ces pitreries politiques et se disent que finalement les deux camps vont finir par se mettre d’accord le 28 février à minuit. Et pourtant ce n’est pas gagné. Obama fait preuve de beaucoup d’arrogance après sa victoire aux élections et les Républicains qui ont abdiqué sans rien obtenir en décembre semblent prêts à aller jusqu’au bout. Cette comédie va encore durer et elle n’est vraiment pas drôle…