L’année 2012 se solde sur une perte pour ECA. Le résultat net part du groupe du spécialiste de la robotique est en perte à hauteur de -4,5 millions d'euros. Le déficit est limité par un produit d'impôt de 1,8 million d'euros.
Sur le front de la marche des affaires, les facturations du groupe en 2012 se sont contractées de 23,3% par rapport à 2011 pour passer sous la barre des 100 millions d’euros. Les ventes 2012 d’ECA ont été pénalisées par une baisse significative de la contribution des contrats Airbus A350 XWB.
L’EBITDA ressort à 9,3 millions d’euros matérialisant une marge d’EBITDA stable d’une année sur l’autre à 9,4%. En revanche, le résultat opérationnel courant est tombé à 4 millions d’euros contre 7,4 millions d’euros l’an dernier. L’indicateur reste finalement positif alors que le premier semestre s’était achevé par une perte opérationnelle courante de 0,5 million d’euros. La marge opérationnelle courante s’effrite ainsi à 4% contre 5,8% en 2011. Un peu plus bas dans le compte de résultat, le résultat opérationnel brut est lui en perte de -5,9 millions d'euros, après un bénéfice de 6,6 millions d'euros en 2011. Il a été plombé par une charge de 6,2 millions d'euros pour litige avec BAE Systems, d'une dépréciation d'actifs pour 2,7 millions d'euros et de frais de restructuration pour 0,9 million d'euros.
Le groupe ECA termine ainsi l’année en perte. Malgré des comptes qui ont viré au rouge au titre de l’année écoulé, le spécialiste de la robotique va verser 0,38 euro de coupon par action au titre de 2012 (après 0,50 euro l'année précédente). Il estime avoir une trésorerie qui reste saine. Le groupe possède des capitaux propres de 45,8 millions d'euros et une dette nette de 7,7 millions d'euros, soit un ratio dettes sur capitaux propres de 17%. ECA s’est engagée à réduire son besoin en fonds de roulement cette année.
ECA précise avoir reçu 105 millions d'euros de commandes en 2012, portant son carnet de fin d'année dernière à 85 millions d'euros. Par ailleurs, « quelques commandes significative » ont été prises depuis le début de l'année notamment en robotique terrestre et dans les équipements. ECA est en attente de réponses sur d'autres appels d'offres importants sur le marché des drones.
L’avis de MonFinancier :
La perte est liée à des événements exceptionnels. Nous restons à l’achat spéculatif sur ECA et visons dans un premier temps 9,90 euros sur le titre. Achat Spéculatif