Contrairement aux derniers mois de l’année écoulée, le début de 2014 n’a pas été des plus porteurs pour les actions, signale Fidelity dans le dernier reporting mensuel de Fidelity Patrimoine.
D’après la société de gestion, les marchés se sont laissés gagner par un regain d’aversion au risque. Il a en effet été alimenté par une recrudescence des craintes relatives aux pays émergents. Concernant les indices occidentaux, ce repli « tient, en grande partie à un mouvement d’ordre naturel selon lequel une pause s’imposait après plusieurs mois de hausse. »
Pour autant, ce mouvement de consolidation qui a été à l’œuvre sur les premiers mois de l’année, ne remet pas en question le positionnement de Fidelity en faveur des actifs risqués. Le gérant estime que ce repli n’est qu’une pause, notamment sur les marchés développés où les fondamentaux économiques restent encourageants.
En dépit du climat ambiant sur les marchés, il signale la poursuite du redressement des économies développées. Par exemple, la dernière publication des PMI manufacturiers a témoigné de l’amélioration de la situation économique des états de la zone euro, y compris ceux du sud, les plus durement touchés par la crise.
Dans ce contexte, la société de gestion reste surpondérée sur les actifs risqués. Elle continue de privilégier les actions américaines et japonaises au détriment des valeurs européennes. En ce qui concerne, les pays émergents, Fidelity reste neutre sur ces marchés.
Du côté des obligations, elles ont été recherchées par des investisseurs en quête d’actifs beaucoup plus défensifs. « Contrairement à la tendance observée ces derniers mois, ce sont surtout les emprunts d'états en zone euro qui ont bénéficié de cette tendance. » ajoute le pilote du fonds patrimonial. Une orientation qui conforte le gérant dans son biais neutre sur cette classe d'actifs, avec une préférence tout de même, pour les obligations court terme et à haut rendement.
Sur le front des matières premières, elles ont profité de la défiance des investisseurs à l’égard des actions mais surtout de l’appréciation du dollar. La société de gestion reste néanmoins neutre sur cette classe d’actifs.