Numéro un mondial du petit équipement domestique, le français Seb (SK.FR) a confirmé que ses performances de l'année 2014, et particulièrement du premier semestre, seraient affectées par la dépréciation de nombreuses devises et par les troubles géopolitiques apparus dans certains pays, notamment la Russie et l'Ukraine
Le groupe est en effet confronté à un contexte compliqué. Avec 45% 5% de son activité réalisé dans les pays émergents, le spécialiste du petit électroménager a pâti de la dépréciation des devises locales, tandis que dans les pays développés, où le groupe réalise 55% de son CA, la crise économique pèse sur la consommation des ménages.
La consommation étant restée « aléatoire et instable » Seb a dévoilé un chiffre d'affaires de 942 millions d'euros, en hausse de 1,1% en données publiées et de 6,2% à périmètre et changes constants au premier trimestre. Le résultat opérationnel courant quant à lui, est ressorti à 50 millions d'euros et à 74 millions d'euros à parités constantes, contre 73 millions d'euros un an plus tôt.
"Dans cet environnement compliqué, le groupe met en œuvre les actions nécessaires pour assurer, sur l'année, une croissance soutenue de ses ventes et du résultat opérationnel d'activité à devises constantes", a déclaré le groupe dans un communiqué. "Néanmoins et compte tenu des conditions de marché actuelles, le premier semestre, à l'image du premier trimestre, ne reflétera que partiellement l'impact de ces mesures", a-t-il ajouté.
La publication du premier trimestre confirme ainsi que les effets de change ont continué de plomber les résultats du groupe. Le titre se distingue parmi les plus fortes baisses du SBF 120, avec un repli de 3,1% à 64,60 euros.