Un Boeing de la Malaysia Arlines avec 298 passagers à son bord a été abattu hier, à Donestk dans l’Est de l’Ukraine, contrôlé par les séparatistes. Un crash qui replace sous les feux des projecteurs, un conflit que beaucoup croyaient en passe d’être résolu. Une chose est sure, l’avion de ligne a été abattu par un tir de missile. Seule l’origine du tir est encore incertaine, l’Ukraine et les séparatistes pro-Russes se rejetant la responsabilité, au risque de provoquer une nouvelle crise internationale.
Pour l’heure impossible de savoir avec certitude si le missile a été tiré par les séparatistes prorusses, ou l'Ukraine. Chacun des camps se renvoie la balle et accuse l’autre de la responsabilité de l’attentat. Les séparatistes prorusses eux sont sur la sellette puisque cette région de Donetsk à l'Est de l'Ukraine, est une zone de conflit entre séparatistes prorusses et l'armée ukrainienne. Alexandre Borodaï, chef du gouvernement de la « République populaire » autoproclamée de Donetsk, a déclaré que « l’avion de ligne avait été abattu par l’armée ukrainienne ». Moscou a enfoncé le clou. Pour le président russe, l'Ukraine «porte la responsabilité de cette terrible tragédie». Kiev de son coté, accuse la Russie et les séparatistes.
Il restait très difficile de savoir s’il s’agissait d’une erreur de tir ou d’une intention délibérée d’abattre un appareil civil, mais une chose est sûre, un tir délibéré dans le seul but de nuire serait considéré comme un acte de guerre par la communauté internationale, susceptible de provoquer une onde de choc mondiale. Les dirigeants occidentaux réclament à l'unisson une enquête internationale sous l’égide de l’ONU.
Signe de la nervosité des investisseurs, Wall Street et les places européennes ont dégringolé. Le VIX, l'indice de la volatilité a bondi de 32% à 14,54 points, sa plus forte hausse depuis avril 2013, tandis que l'once d'or bondissait de 1,5% profitant ainsi de son statut de valeur refuge. Sur le marché pétrolier, le brut léger américain a fini en hausse de près de 2%.
Le géant américain taille dans le vif dans le cadre d’un grand plan de restructuration, annoncé comme le plus important de l’histoire de l’informatique. Nokia, à peine racheté il y a quelques mois, va être totalement dépecé avec 12 500 salariés qui seront prochainement sur le carreau. Triste sort pour l’ex-fleuron de la téléphonie mobile en Europe.
Après sept années à patiner, le marché automobile européen repart de l’avant. Sur les six premiers mois de l’année, les immatriculations dans les pays de l’Union européenne ont progressé de 6,5% à 6,62 millions de véhicules.
La banque d'affaires américaine Morgan Stanley a plus que doublé son bénéfice net au deuxième trimestre sur fond de fièvre des opérations de fusions-acquisitions, un créneau dans lequel elle est très active. Le conseil financier a ainsi enregistré des recettes de 418 millions de dollars, en hausse de 25,5% sur un an.
L’an dernier, les levées de capitaux des PME-ETI ont bondi de 50%, selon l’Observatoire du financement des entreprises. Le relèvement du PEA, la création du PEA-PME mais aussi l’arrivée prochaine des nouveaux contrats euro-croissance et vie-génération, expliquent cet engouement pour les PME-ETI.
Le rendement du 10 ans français a enregistré un plus bas historique ce jeudi à 1,58%, battant ainsi son précédent record en séance à 1,604% du 10 juillet. Le 10 ans allemand a, quant à lui, vu son taux d’emprunt décliner à 1,155%.
Le pacte de responsabilité et de solidarité, dont les premières mesures vont être adoptées par le Parlement, aurait des effets limités sur l'activité et l'emploi d'ici à 2017, selon la fondation iFRAP. D'après ce think thank libéral, ce pacte générerait un surcroît net de croissance de 0,06 point, à 0,3 point de PIB et la création de 60.000 à 80.000 emplois. Des chiffres largement en-deçà des 190.000 créations de postes attendues par le gouvernement.
VOILA C'EST TOUT
BONNE JOURNÉE
MAY THE FORCE BE WITH YOU