Fuyons la France et ses candidats pathétiques et une zone euro en sursis.
Allons loin, plus loin. Beaucoup plus loin. En Chine. Encore.
Il s'en passe des choses là-bas en ce moment.
Il y a eu quelques semaines auparavant des rumeurs de coup d'Etat. Elles étaient probablement fantaisistes ou très exagérées mais on peut parler de petite révolution.
Une révolution de palais avec les affrontements de clans pour le renouvellement, comme tous les dix ans, du président et du premier ministre.
Et une révolution financière.
Le camp des « libéraux » veut que la Chine soit un pays ouvert financièrement en 2016. Avec une monnaie convertible. Avec une possibilité d'investir sans contraintes pour les investisseurs étrangers. Un vrai Big Bang, à prononcer avec l'accent Chinois.
Le plan Chinois est simple : la Chine doit moins dépendre de ses exportations et pour cela elle doit privilégier la consommation intérieure…
Le yuan devient donc moins vital. Il peut être un peu moins sous valorisé maintenant qu'ils ont massacré tout le tissu industriel des pays développés. Même si produire des T shirts et des caleçons en Chine coutait 50% de plus, ce serait toujours moins cher et plus simple que dans une usine délabrée en grève en France.
Après avoir la joué la carte de la destruction industrielle, voici venue l'heure de la conquête du monde par les consommateurs chinois. Pile on perd, face, ils gagnent.
On s'est pris les portes de saloon dans un sens, on va se les reprendre dans l'autre sens.
Ils sont décidément trop forts. Nombreux certes, mais forts aussi. Très forts. Trop forts.
If you can't beat them, join them ? Si on ne peut pas les battre, doit-on les rejoindre ?
Encore faut-il qu'ils aient besoin de nous ?
Je me demande s'il faut acheter du yuan. Même si c'est très contrôlé et très encadré.
Une journée sans parler d'Europe ni de France, ça fait du bien…