Je ne m'en lasse pas.
Cela fait 28 ans que j'attends 12 vendredi par an avec autant de fébrilité les chiffres de l'emploi Américains et que je les découvre quand ils sont diffusés à 14h30 avec la même poussée d'adrénaline.
C'est peut-être le seul élément qui n'a pas changé depuis que j'ai commencé le trading. Et pourtant les Etats-Unis ont vu leur place décliner, et pourtant le monde s'est étendu, s'est globalisé ; malgré la Chine, le Brésil, l'Europe c'est toujours le nombre de personnes qui ont été embauchés pendant le mois qui fascine les traders.
On se demande si ce n'est pas juste devenu un rituel car c'est vrai que ces chiffres ont de l'importance, mais, objectivement, ils ont moins d'importance qu'il y 15 ou 30 ans.
Mais c'est le fait de savoir que des milliers de traders autour de la planète retiennent tous leur respiration à la même heure, la nuit pour les asiatiques, le matin pour les américains et le début d'après midi pour les Européens c'est grisant.
Ce « réseau » des adorateurs du chiffre de l'emploi du premier vendredi du mois est une communauté qui existait bien avant que le fondateur de Facebook soit né.
En attendant, les chiffres qui sont aujourd'hui sont plus mauvais que prévu.
Et c'est l'euro qui se prend une claque.
Et je n'arrive pas à me mettre à la baisse de l'euro.
J'ai même une position à la hausse. Petite mais c'est quand même de l'argent.
Bon. Le week end va me porter conseil….