Alors que le baril de pétrole est tombé largement sous le seuil des 80$ et accessoirement au plus bas depuis 4 ans, voila qu’une méga fusion entre deux géants américains des services pétroliers vient réveiller le secteur, délaissé en bourse ces derniers temps.
En début de semaine, coup de théâtre, l’américain Halliburton annonce le rachat de son compatriote Baker Hughes. Une transaction qui s’élève à 34,6 milliards de dollars (27,7 milliards d'euros).
Le nouveau groupe, issu du mariage sera le numéro un mondial des services pétroliers en termes de chiffres d'affaires, avec un peu plus de 51,8 milliards de dollars et 136 000 salariés.
De quoi soutenir les spéculations selon lesquelles le rapprochement entre ces deux géants donne le coup d'envoi à un mouvement de consolidation dans le secteur, dans un contexte averse, puisque les parapétrolières sont confrontées à un de recul des cours du pétrole alors que l’Arabie-Saoudite s’est engagée à baisser les prix du pétrole
Le pétrole à d’ailleurs ouvert en baisse à New-York, avec un baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison décembre qui cède 1,35% à 74,62 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le brent quant à lui perd 0,87% à 78,63$.
Le marché reste frileux, avant d’en savoir plus sur le déroulement de la réunion de l’Opep.
Selon Commerzbank, certains pays du cartel n'ont pas clairement signifié vouloir réduire leur production pour réduire l'excédent d'offre sur le marché, évalué à 1,5 million de barils par jour.
Quoi qu’il en soit, le secteur est en ébullition. Saipem (SPM.MI), gagne 1,14%, à 13,27 euros, Technip (TEC.FR) gagne 2,02%, à 62,06 euros tandis que Subsea 7 (SUBC.OS) et Seadrill (SDRL.OS) font partie des titres qui ont gagné du terrain depuis l'annonce des discussions entre Halliburton et Baker Hughes. Sur le SBF 120, on notera que Vallourec bondit de 4,02%, à 30,38 euros.